Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, ex-allié du pouvoir) a dénoncé, mardi, une décision du Bureau de l’Assemblée nationale ivoirienne sur le mode opératoire pour l’élection du président de cette institution prévue jeudi.
Cette décision du Bureau de l’Assemblée nationale intervient après celle du mardi 26 février tenue sous la présidence de M. Diawara Mamadou, président par intérim, avec pour ordre du jour l’organisation de l’élection du président de l’Assemblée nationale.
À l’issue des échanges, les participants ont arrêté que « tout député titulaire siégeant peut faire acte de candidature à l’élection du président de l’Assemblée nationale, mais le suppléant devenu député, quant à lui, ne peut être candidat ».
En outre, le collège électoral est constitué de tous les députés siégeant. Et pour la déclaration de candidature, « chaque candidat est tenu de produire une déclaration de candidature revêtue de sa signature ». Le bulletin de vote, a quant à lui « lieu au moyen d’un bulletin unique ».
Le mode de scrutin choisi est le « scrutin uninominal secret à la majorité absolue des députés présents, au premier tour», souligne la note qui ajoute que « si cette majorité n’est pas obtenue au premier tour, seuls les deux candidats ayant obtenu le plus de voix se présentent à un deuxième tour qui a lieu au plus tard dans les quinze jours suivant le premier scrutin ».
« Dans ce cas, l’élection est acquise à la majorité relative des suffrages exprimés. En cas d’égalité des voix, le plus âgé est élu », mentionne le texte qui stipule que « la délégation de vote est admise. (Ainsi) les députés excusés et ayant fait une délégation de vote sont comptés présents ».
Dans une déclaration, le député Alfred Jérémie Ngouan, candidat à l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, a fait savoir que « la réunion du Bureau s’est engagée par la remise en cause du bulletin unique à la demande de certains membres qui ont estimé que des bulletins uniques devraient être utilisés pour le vote ».
La direction de campagne de M. Ngouan « condamne la violation du caractère non impératif du mandat parlementaire car selon les tenants des bulletins multiples, il s’agit par ce mode opératoire de permettre aux députés de rendre compte de son vote à son groupe ».
Elle affirme en outre se réserver le « droit d’en prendre toutes les mesures appropriées afin de faire barrage à cette mascarade électorale qui ne saurait prospérer au sein de l’Assemblée nationale, temple de l’Etat de droit et de la démocratie ».
AP/ls/APA
Cette décision du Bureau de l’Assemblée nationale intervient après celle du mardi 26 février tenue sous la présidence de M. Diawara Mamadou, président par intérim, avec pour ordre du jour l’organisation de l’élection du président de l’Assemblée nationale.
À l’issue des échanges, les participants ont arrêté que « tout député titulaire siégeant peut faire acte de candidature à l’élection du président de l’Assemblée nationale, mais le suppléant devenu député, quant à lui, ne peut être candidat ».
En outre, le collège électoral est constitué de tous les députés siégeant. Et pour la déclaration de candidature, « chaque candidat est tenu de produire une déclaration de candidature revêtue de sa signature ». Le bulletin de vote, a quant à lui « lieu au moyen d’un bulletin unique ».
Le mode de scrutin choisi est le « scrutin uninominal secret à la majorité absolue des députés présents, au premier tour», souligne la note qui ajoute que « si cette majorité n’est pas obtenue au premier tour, seuls les deux candidats ayant obtenu le plus de voix se présentent à un deuxième tour qui a lieu au plus tard dans les quinze jours suivant le premier scrutin ».
« Dans ce cas, l’élection est acquise à la majorité relative des suffrages exprimés. En cas d’égalité des voix, le plus âgé est élu », mentionne le texte qui stipule que « la délégation de vote est admise. (Ainsi) les députés excusés et ayant fait une délégation de vote sont comptés présents ».
Dans une déclaration, le député Alfred Jérémie Ngouan, candidat à l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne, a fait savoir que « la réunion du Bureau s’est engagée par la remise en cause du bulletin unique à la demande de certains membres qui ont estimé que des bulletins uniques devraient être utilisés pour le vote ».
La direction de campagne de M. Ngouan « condamne la violation du caractère non impératif du mandat parlementaire car selon les tenants des bulletins multiples, il s’agit par ce mode opératoire de permettre aux députés de rendre compte de son vote à son groupe ».
Elle affirme en outre se réserver le « droit d’en prendre toutes les mesures appropriées afin de faire barrage à cette mascarade électorale qui ne saurait prospérer au sein de l’Assemblée nationale, temple de l’Etat de droit et de la démocratie ».
AP/ls/APA