Abidjan – Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Albert Mabri Toikeusse, a ouvert, jeudi, un atelier de réflexion sur l’une des principales revendications des syndicats d’enseignants du supérieur public, la question du paiement des heures complémentaires et d’encadrement aux enseignants-chercheurs et chercheurs.
Les obligations de service et les taux de rémunération des heures de vacation des enseignants-chercheurs, en fonction de leurs grades, sont régis par deux décrets de juin 1976.
Les travaux de cet atelier qui se déroulent au Pôle scientifique de l’université Félix Houphouët-Boigny, visent à élaborer une nouvelle réglementation qui prend en compte les réalités actuelles et futures des établissements d’enseignement supérieur.
« Il s’agit de trouver une solution consensuelle à la question des heures complémentaires et des heures d’encadrement, à l’effet de construire ensemble une paix durable sur les campus et nous donner ainsi les moyens d’accomplir convenablement notre mission de formation des cadres de ce pays, qui dispose du potentiel exigé à tous les Etats, qui rentre dans le monde si prisé de l’Emergence », a déclaré le ministre Mabri Toikeusse, dans son allocution de cadrage.
« Nous n’avons pas le droit d’échouer pour nous même, pour nos enfants et pour la Nation qui nous regarde et qui ne doit plus s’agacer », a-t-il averti. Il a dit leur faire « confiance », les invitant à compter sur sa détermination « à faire avancer les choses vers une Université de notre fierté et de nos espoirs ».
A la centaine de participants, le ministre a instruit de travailler « avec le cœur et la volonté pour une solution définitive à ces questions très sensibles », en vue du retour d’une paix durable sur les campus des différentes universités, grandes écoles et institutions de l’enseignement supérieur public.
Les résultats des réflexions conduiront à l’élaboration d’un projet de décret proposant un mécanisme pour la maîtrise des effectifs d’étudiants, une méthode unique de contrôle et de suivi des enseignements et encadrements, les taux horaires des heures complémentaires, les indemnités d’encadrement ou encore les taux de décharge horaire liés aux responsabilités.
Point essentiel des revendications syndicales, la récurrente question du paiement des heures complémentaires et d’encadrement se pose dans un contexte d’implémentation du système Licence-Master-Doctorat (LMD) avec la reconfiguration des offres de formation et l’élaboration de nouvelles maquettes pédagogiques.
Le contexte est également marqué par une massification des effectifs des étudiants, la faiblesse du nombre d’enseignants, l’insuffisance des infrastructures d’accueil, la non-maîtrise des heures d’enseignement et l’explosion du nombre des heures complémentaires.
Lancée le 4 février dernier, la dernière grève de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC) avait conduit à l’arrestation et à la détention de trois meneurs, dont le secrétaire général, Jonhson Kouassi Zamina, à la Maison d’arrêt et de correction, avant leur élargissement par la justice.
aaa/kam
Les obligations de service et les taux de rémunération des heures de vacation des enseignants-chercheurs, en fonction de leurs grades, sont régis par deux décrets de juin 1976.
Les travaux de cet atelier qui se déroulent au Pôle scientifique de l’université Félix Houphouët-Boigny, visent à élaborer une nouvelle réglementation qui prend en compte les réalités actuelles et futures des établissements d’enseignement supérieur.
« Il s’agit de trouver une solution consensuelle à la question des heures complémentaires et des heures d’encadrement, à l’effet de construire ensemble une paix durable sur les campus et nous donner ainsi les moyens d’accomplir convenablement notre mission de formation des cadres de ce pays, qui dispose du potentiel exigé à tous les Etats, qui rentre dans le monde si prisé de l’Emergence », a déclaré le ministre Mabri Toikeusse, dans son allocution de cadrage.
« Nous n’avons pas le droit d’échouer pour nous même, pour nos enfants et pour la Nation qui nous regarde et qui ne doit plus s’agacer », a-t-il averti. Il a dit leur faire « confiance », les invitant à compter sur sa détermination « à faire avancer les choses vers une Université de notre fierté et de nos espoirs ».
A la centaine de participants, le ministre a instruit de travailler « avec le cœur et la volonté pour une solution définitive à ces questions très sensibles », en vue du retour d’une paix durable sur les campus des différentes universités, grandes écoles et institutions de l’enseignement supérieur public.
Les résultats des réflexions conduiront à l’élaboration d’un projet de décret proposant un mécanisme pour la maîtrise des effectifs d’étudiants, une méthode unique de contrôle et de suivi des enseignements et encadrements, les taux horaires des heures complémentaires, les indemnités d’encadrement ou encore les taux de décharge horaire liés aux responsabilités.
Point essentiel des revendications syndicales, la récurrente question du paiement des heures complémentaires et d’encadrement se pose dans un contexte d’implémentation du système Licence-Master-Doctorat (LMD) avec la reconfiguration des offres de formation et l’élaboration de nouvelles maquettes pédagogiques.
Le contexte est également marqué par une massification des effectifs des étudiants, la faiblesse du nombre d’enseignants, l’insuffisance des infrastructures d’accueil, la non-maîtrise des heures d’enseignement et l’explosion du nombre des heures complémentaires.
Lancée le 4 février dernier, la dernière grève de la Coordination nationale des enseignants et chercheurs (CNEC) avait conduit à l’arrestation et à la détention de trois meneurs, dont le secrétaire général, Jonhson Kouassi Zamina, à la Maison d’arrêt et de correction, avant leur élargissement par la justice.
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