Le mythique groupe ivoirien Magic System, promoteur du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), a lancé jeudi à Abidjan la 12è édition des festivités de cet évènement autour du thème « Genre et développement » avec comme pays invité le Burkina Faso.
Img : Côte d’Ivoire: le FEMUA 12 lancé avec le Burkina Faso comme pays invité
Le compte à rebours est ainsi lancé. Le FEMUA qui s’est imposé comme une référence sur le continent, va encore faire vibrer les populations au rythme de ce rendez-vous qui s’articulera autour du thème : « Genre et développement » du 23 au 28 avril 2019 à Abidjan et à Gagnoa (Centre-Ouest).
Pour cette édition, le Burkina Faso, pays frontalier situé au Nord-Est de la Côte d’Ivoire, et qui partage des évènements historiques et une longue tradition d’amitié avec le peuple ivoirien, est le pays invité. Il est le premier pays à être honoré à une édition du FEMUA.
Le ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, s’est félicité de ce que son pays soit à l’honneur au FEMUA. Il a déclaré que « le Burkina Faso va assurer sa part pour la réussite de cette 12è édition » qui consacre une journée et une nuit au Pays des hommes intègres.
Salif Traoré dit A’Safo, lead vocal du groupe Magic System et Commissaire général du FEMUA, a expliqué pourquoi la cité de Gagnoa (Centre-Ouest ivoirien), ville d’origine de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, va accueillir le concert de clôture du FEMUA.
« Nous allons à Gagnoa cette année parce que nous avons décidé de construire une école primaire Magic System notamment à Bayikou Bassi qui est à 6 Km de Gagnoa », a indiqué A’Salfo, soulignant qu’elle sera inaugurée le 28 avril, jour de clôture du FEMUA 12, qui se termine par un concert.
Le FEMUA 12, dira-t-il, se déroulera autour de cinq volets principaux qui sont le volet social, « l’ADN de ce festival », le volet sportif, musical, scientifique et le FEMUA Kid. Un autre pan de l’aspect social conduira à l’inauguration d’un centre d’accueil pour orphelins à Bingerville, à l’Est d’Abidjan, «promis hors FEMUA».
Seize artistes nationaux et internationaux ont été choisis pour le concert gratuit du FEMUA 12, notamment Oumou Sangaré (Mali), Femi Kuti (Nigéria), Kaaris (France), Roga Roga et Extra Musica (Congo Brazzaville), Chindima (Nigeria), Mani Bella (Cameroun), Buravan (Rwanda), Mariah Bissongo (Burkina Faso).
Côté ivoirien, l’on enregistre la participation de Molière, Josey, Claire Bailly, Chantal Taïba, Dj Kerozen, Bi Pomi Junior, Allah Thérèse et Mulukuku Dj. Chaque année les activités et les concerts du FEMUA drainent plus de 200.000 festivaliers et 200 journalistes nationaux et internationaux.
Pour sa part, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, a salué A’Salfo et les magiciens pour cette initiative culturelle qui est « le plus grand festival » porté par un groupe d’artistes en Afrique.
La 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo a pour marraine Dominique Ouattara, la Première dame de Côte d’Ivoire.
Plusieurs partenaires institutionnels sont aussi associés à ce festival, devenu un patrimoine national, entre autres, l’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
AP/ls/APA
Img : Côte d’Ivoire: le FEMUA 12 lancé avec le Burkina Faso comme pays invité
Le compte à rebours est ainsi lancé. Le FEMUA qui s’est imposé comme une référence sur le continent, va encore faire vibrer les populations au rythme de ce rendez-vous qui s’articulera autour du thème : « Genre et développement » du 23 au 28 avril 2019 à Abidjan et à Gagnoa (Centre-Ouest).
Pour cette édition, le Burkina Faso, pays frontalier situé au Nord-Est de la Côte d’Ivoire, et qui partage des évènements historiques et une longue tradition d’amitié avec le peuple ivoirien, est le pays invité. Il est le premier pays à être honoré à une édition du FEMUA.
Le ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, s’est félicité de ce que son pays soit à l’honneur au FEMUA. Il a déclaré que « le Burkina Faso va assurer sa part pour la réussite de cette 12è édition » qui consacre une journée et une nuit au Pays des hommes intègres.
Salif Traoré dit A’Safo, lead vocal du groupe Magic System et Commissaire général du FEMUA, a expliqué pourquoi la cité de Gagnoa (Centre-Ouest ivoirien), ville d’origine de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, va accueillir le concert de clôture du FEMUA.
« Nous allons à Gagnoa cette année parce que nous avons décidé de construire une école primaire Magic System notamment à Bayikou Bassi qui est à 6 Km de Gagnoa », a indiqué A’Salfo, soulignant qu’elle sera inaugurée le 28 avril, jour de clôture du FEMUA 12, qui se termine par un concert.
Le FEMUA 12, dira-t-il, se déroulera autour de cinq volets principaux qui sont le volet social, « l’ADN de ce festival », le volet sportif, musical, scientifique et le FEMUA Kid. Un autre pan de l’aspect social conduira à l’inauguration d’un centre d’accueil pour orphelins à Bingerville, à l’Est d’Abidjan, «promis hors FEMUA».
Seize artistes nationaux et internationaux ont été choisis pour le concert gratuit du FEMUA 12, notamment Oumou Sangaré (Mali), Femi Kuti (Nigéria), Kaaris (France), Roga Roga et Extra Musica (Congo Brazzaville), Chindima (Nigeria), Mani Bella (Cameroun), Buravan (Rwanda), Mariah Bissongo (Burkina Faso).
Côté ivoirien, l’on enregistre la participation de Molière, Josey, Claire Bailly, Chantal Taïba, Dj Kerozen, Bi Pomi Junior, Allah Thérèse et Mulukuku Dj. Chaque année les activités et les concerts du FEMUA drainent plus de 200.000 festivaliers et 200 journalistes nationaux et internationaux.
Pour sa part, le ministre ivoirien de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, a salué A’Salfo et les magiciens pour cette initiative culturelle qui est « le plus grand festival » porté par un groupe d’artistes en Afrique.
La 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo a pour marraine Dominique Ouattara, la Première dame de Côte d’Ivoire.
Plusieurs partenaires institutionnels sont aussi associés à ce festival, devenu un patrimoine national, entre autres, l’Union européenne (UE) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
AP/ls/APA