Le président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan a animé une conférence de presse samedi après midi, au lendemain de son retour de Paris d’où il devrait rencontrer l’ex Président Laurent Gbagbo à Bruxelles.
Pascal Affi N’Guessan qui n’a finalement pas pu voir Laurent Gbagbo à cause des conditions "inacceptables" posées par les émissaires de ce dernier, a apporté des éclairages face aux journalistes.
M. Affi a fait la genèse de sa rencontre avortée avec le fondateur du FPI, Laurent Gbagbo : « Je voulais rencontrer le président Gbagbo pour d’abord présenter ma compassion et ma solidarité après toutes les épreuves qu’il a endurées. Ensuite, lui faire le point de la marche du FPI et notamment des difficultés avec la fronde(…) A mon arrivée à Paris et à ma grande surprise, il y a changement de programme, au lieu de prendre la direction du Bruxelles, on me dit qu’un journaliste de RFI est prédisposé à prendre une déclaration de reconnaissance de Laurent Gbagbo comme président du FPI(…)".
"Ni aujourd’hui, ni demain je ne pourrais faire une telle déclaration parce que le président Gbagbo n’est pas président du FPI, il est président-fondateur du parti, il est notre chef » a-t-il précisé.
« Je peux, de mon propre chef, décider de me retirer de la direction du parti au profit d’un autre cadre, y compris le président Gbagbo, mais on ne peut pas me dire qu’il est le président du FPI et je vais accepter cela(…)" , a-t-il ajouté.
Pour lui, il est même "honteux" que l’ex Président de la République de Côte d’Ivoire soit engagé dans une bataille pour le contrôle du FPI.
Ce qui devrait être en jeu, selon lui, c’est l’avenir du FPI et de la Côte d’Ivoire; raison pour laquelle nombre d’Ivoiriens fondaient beaucoup d’espoir dans cette rencontre. "Les questions d’ordre personnelles sont secondaires face à l’intérêt du pays", a-t-il dit.
Atapointe
Pascal Affi N’Guessan qui n’a finalement pas pu voir Laurent Gbagbo à cause des conditions "inacceptables" posées par les émissaires de ce dernier, a apporté des éclairages face aux journalistes.
M. Affi a fait la genèse de sa rencontre avortée avec le fondateur du FPI, Laurent Gbagbo : « Je voulais rencontrer le président Gbagbo pour d’abord présenter ma compassion et ma solidarité après toutes les épreuves qu’il a endurées. Ensuite, lui faire le point de la marche du FPI et notamment des difficultés avec la fronde(…) A mon arrivée à Paris et à ma grande surprise, il y a changement de programme, au lieu de prendre la direction du Bruxelles, on me dit qu’un journaliste de RFI est prédisposé à prendre une déclaration de reconnaissance de Laurent Gbagbo comme président du FPI(…)".
"Ni aujourd’hui, ni demain je ne pourrais faire une telle déclaration parce que le président Gbagbo n’est pas président du FPI, il est président-fondateur du parti, il est notre chef » a-t-il précisé.
« Je peux, de mon propre chef, décider de me retirer de la direction du parti au profit d’un autre cadre, y compris le président Gbagbo, mais on ne peut pas me dire qu’il est le président du FPI et je vais accepter cela(…)" , a-t-il ajouté.
Pour lui, il est même "honteux" que l’ex Président de la République de Côte d’Ivoire soit engagé dans une bataille pour le contrôle du FPI.
Ce qui devrait être en jeu, selon lui, c’est l’avenir du FPI et de la Côte d’Ivoire; raison pour laquelle nombre d’Ivoiriens fondaient beaucoup d’espoir dans cette rencontre. "Les questions d’ordre personnelles sont secondaires face à l’intérêt du pays", a-t-il dit.
Atapointe