Souleymane Coulibaly, Ancien enfant de troupe (AET) de la 42ème promotion, a été choisi pour être le parrain des festivités de la célébration des 80 ans de l’EMPT (Ecole militaire préparatoire technique de Bingerville), sous le thème : ’’ EMPT 80 ans d’engagement et d’excellence au service des nations africaines’’ et dont la cérémonie officielle a été présidée ce samedi 23 mars par le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara.
Selon le parrain Souleymane Coulibaly, il y a eu des changements notables dans la vie de l’EMPT, à savoir que les élèves sont de plus en plus jeunes. « L’ivoirisation » (nationalisation) du corps d’enseignant qui a commencé dans les années 1982 qui est une réussite parce que les résultats scolaires s’en sont suivis.
En outre, a-t-il déploré un fait très important, étant proche de l’encadrement de l’école, ‘’la trop forte ingérence des parents dans l’éducation des élèves au sein de l’institution’’. Son conseil à ces parents d’élèves militaires, c’est qu’ils fassent leur part quand les enfants sont chez eux à la maison et qu’ils laissent l’école faire la sienne, quand les enfants sont en interne.
La raison fondamentale, selon lui, c’est que les valeurs qui caractérisent la formation militaire ne peuvent s’inculquer que dans un contexte que seule l’école peut fournir. Il exhorte donc les parents à laisser les encadreurs faire leur travail. « Ils aiment leurs enfants, je ne veux pas dire que l’EMPT aime leurs enfants plus qu’eux. Mais, une chose est sûre l’EMPT aime leurs enfants mieux qu’eux parce que l’EMPT aime leurs enfants sans passion. Eux ils sont dans la passion, ils interviennent à tout moment et ce n’est pas bon », fait remarquer Souleymane Coulibaly.
Le résultat de cette ingérence des parents dans la formation de leurs enfants : « ça fait qu’on a des têtes bien pleines, des têtes bien faites, mais il y a des comportements qui laissent à désirer. Tout cela relève de la discipline. Alors qu’on sait que la discipline est la force principale des armées », a-t-il prévenu.
Le parrain des 80 ans de l’EMPT, a également insisté sur la question de la discipline qui selon lui, commence par la tenue vestimentaire militaire.
« Je déplore certaines choses, quand je vois les enfants, ils ont des tenues militaires certes. Il y a des épaulettes, un béret bien-sûr, mais les chaussures ne sont jamais les mêmes, les pantalons n’ont pas les mêmes coupes. Les chemises sont près du corps pour coller à la tendance du temps. Ce n’est pas un uniforme ça », s’est-il insurgé.
Selon l’Ancien enfant de troupe, un uniforme c’est la même couleur, le même tissu, la même coupe. C’est important parce qu’il a expliqué que ça efface toutes les disparités sociales et ça renforce la fierté d’appartenance, ça renforce la cohésion. « J’aimerais que les encadreurs jettent ce regard-là sur la tenue en imposant des pantalons de même couture, en imposant des tissus, en imposant des couleurs », a-t-il conseillé.
Par ailleurs, sa contribution à la réussite de ces festivités a permis de faire un don de matériel et de médicaments, la réhabilitation de terrain de basket, des lots de récompenses aux différentes épreuves ainsi que des cadeaux souvenir aux délégations des pays amis de l’EMPT.
JOB
Selon le parrain Souleymane Coulibaly, il y a eu des changements notables dans la vie de l’EMPT, à savoir que les élèves sont de plus en plus jeunes. « L’ivoirisation » (nationalisation) du corps d’enseignant qui a commencé dans les années 1982 qui est une réussite parce que les résultats scolaires s’en sont suivis.
En outre, a-t-il déploré un fait très important, étant proche de l’encadrement de l’école, ‘’la trop forte ingérence des parents dans l’éducation des élèves au sein de l’institution’’. Son conseil à ces parents d’élèves militaires, c’est qu’ils fassent leur part quand les enfants sont chez eux à la maison et qu’ils laissent l’école faire la sienne, quand les enfants sont en interne.
La raison fondamentale, selon lui, c’est que les valeurs qui caractérisent la formation militaire ne peuvent s’inculquer que dans un contexte que seule l’école peut fournir. Il exhorte donc les parents à laisser les encadreurs faire leur travail. « Ils aiment leurs enfants, je ne veux pas dire que l’EMPT aime leurs enfants plus qu’eux. Mais, une chose est sûre l’EMPT aime leurs enfants mieux qu’eux parce que l’EMPT aime leurs enfants sans passion. Eux ils sont dans la passion, ils interviennent à tout moment et ce n’est pas bon », fait remarquer Souleymane Coulibaly.
Le résultat de cette ingérence des parents dans la formation de leurs enfants : « ça fait qu’on a des têtes bien pleines, des têtes bien faites, mais il y a des comportements qui laissent à désirer. Tout cela relève de la discipline. Alors qu’on sait que la discipline est la force principale des armées », a-t-il prévenu.
Le parrain des 80 ans de l’EMPT, a également insisté sur la question de la discipline qui selon lui, commence par la tenue vestimentaire militaire.
« Je déplore certaines choses, quand je vois les enfants, ils ont des tenues militaires certes. Il y a des épaulettes, un béret bien-sûr, mais les chaussures ne sont jamais les mêmes, les pantalons n’ont pas les mêmes coupes. Les chemises sont près du corps pour coller à la tendance du temps. Ce n’est pas un uniforme ça », s’est-il insurgé.
Selon l’Ancien enfant de troupe, un uniforme c’est la même couleur, le même tissu, la même coupe. C’est important parce qu’il a expliqué que ça efface toutes les disparités sociales et ça renforce la fierté d’appartenance, ça renforce la cohésion. « J’aimerais que les encadreurs jettent ce regard-là sur la tenue en imposant des pantalons de même couture, en imposant des tissus, en imposant des couleurs », a-t-il conseillé.
Par ailleurs, sa contribution à la réussite de ces festivités a permis de faire un don de matériel et de médicaments, la réhabilitation de terrain de basket, des lots de récompenses aux différentes épreuves ainsi que des cadeaux souvenir aux délégations des pays amis de l’EMPT.
JOB