Originaire des Antilles françaises, plus exactement de la Guadeloupe, Tracy Lubin est une Gwada qui a le métier consommé. Chorégraphe, elle pousse les limites de cette discipline pour tenter d’explorer d’autres espaces de son champ artistique et culturel.
La « Nolivé » des Antilles inspire le professionnalisme et impose respect dans ce milieu si sélectif et si concurrentiel. « Vous savez je n’ai plus de crainte… », professe-t-elle.
En quoi consiste réellement le concept Heavy-Dance ?
Le concept Heavy-Dance regroupe plusieurs disciplines autour de la danse. Nous avons une partie chorégraphique axée sur la mise en scène d’ouverture de bal pour des mariés et la réalisation de clips pour artistes chanteurs ou musiciens.
Nous avons également la partie typiquement éducation/formation anglée sur les cours de danse que nous dispensons, séquencés autour de modules de danse collective, de danse de couple ou de danse davantage cardio accolée à une part de fitness.
Il y a enfin, à la demande, la création de spectacles que nous présentons lors de différents événements avec notre collectif de plusieurs danseurs.
Êtes-vous davantage en cohérence avec la mode chorégraphique éphémère ou créez-vous des pas qui s’inscrivent dans la durée ?
Pour nos cours, nous suivons effectivement la mode et les tendances, histoire d’être toujours à la pointe de la création chorégraphique pour les artistes ou les couples en devenir qui nous sollicitent.
Pour nous, rester coller aux nouvelles tendances, a ceci d’avantageux que cette méthode nous permet de fluidifier nos mises à jour dans cet environnement culturel si mouvant et archi-fluctuant. Mais, il faut toutefois nuancer.
Notre crédo est de rester fidèle à la demande qui nous est faite et non de rester obligatoirement prisonniers des tendances fashions vite périssables. En sus, les spectacles thématiques que nous réalisons s’inscrivent toujours dans la durée entre 1 et 2 ans en moyenne. Pourquoi ? Parce que nous savons que la création artistique dans notre cosmogonie est une denrée vite flétrie.
Comment prenez-vous en main la demande d’un tiers qui organise un évènement ? Comment transformez-vous cette demande en mouvement artistique ?
Qu’elle soit professionnelle ou particulière, pour toute demande, nous passons par une phase d’entretien d’environ 1 heure. Cette étape est nécessaire, car elle nous permet de savoir si nous pouvons réellement répondre à la demande formulée.
Ensuite, nous établissons un devis pour la prestation à l’attention du demandeur. Une fois un accord trouvé, nous planifions nos rencontres. Afin aussi de traduire la demande du client en mouvement artistique, en actes concrets et cohérents, nous tentons de mieux cerner ses attentes en « entrant dans sa tête » pour chercher à exprimer son souhait à travers le corps.
C’est à partir de là que les choses se précisent : une première phase du programme consiste à la création artistique par un des chorégraphes de l’équipe et la seconde phase est l’appropriation. Nous allons progressivement inviter la personne à prendre possession de ses mouvements.
Elle pourra réaliser des modifications, donner son avis et surtout nous dire ce qu’elle ressent à travers l’exécution des mouvements crées. La troisième phase est l’abandon. En tant que chorégraphe, nous abandonnons complètement ce que nous avons réalisé pour que le client s’en accapare pleinement et totalement.
Êtes-vous focalisés dans un univers clos ou avez-vous des types d’évènements où précisément vos compétences peuvent s’exprimer ?
Nous ne sommes pas focalisés dans un univers clos et hermétique. Nous avons la chance d’avoir des expériences multiples et dans divers styles. Par contre, forts de notre culture et nos origines, nous avons une facilité à travailler dans des univers afro-caribéen.
Dans votre déroulé, quel est le style duquel vous êtes le plus proche : Popping, Locking, New style, Hype, Top rock, Dancehall, Kizomba, etc.?
Nos styles sont plus proches de l’urbain et l’afro/kuduro pour Kévin (NDLR : chorégraphe) ; pour moi Tracy, c’est plutôt le modern jazz afro/ragga et les danses latines, salsa, kizomba et bachata.
De manière générale, d’où viennent vos demandes : des Noirs, des Européens, des Asiatiques ou autres ? Et quelle est la différence dans les styles et les trajectoires de chacune de ces demandes ?
On a la chance d’avoir dans nos demandes beaucoup de métissage. Nous avons un public noir et européen et aussi des couples mixtes. Cela dit, les demandes sont fonction des sensibilités, qui elles aussi varient par rapport aux origines des couples.
Il est des couples qui ne veulent pas forcément dire la même chose lors de l’ouverture de bal ou le spectacle pour leur mariage. Il faut toujours adapter en tenant compte du public, de la famille, des invités. C’est donc en permanence la recherche d’un consensus vertueux entre ce qu’on va transmettre et ce que nous sommes.
Dans vos créations corporelles et gestuelles, on sent un appel à l’africanité. Est-ce si important pour vous, vous qui êtes so Frenchy venant des îles ?
Cette africanité à laquelle vous faite allusion est naturelle et fait partie de nos racines. Il est impossible pour moi de me défaire de qui je suis et d’où je viens. Pour moi, cette nécessité de danser vrai est plus forte que tout.
Je ne peux pas, en conséquence, faire quelque chose qui ne me parle pas, qui ne m’inspire pas. Je puise mon inspiration de la terre de mes racines, de mon moi profond, de mon cœur ; et même si je viens des îles, l’Afrique est le berceau de mon humanité. On a toujours cet appel de la terre et des racines…
Pensez-vous être une vitrine pour la (re) valorisation de la danse « nègre, negro, black ou noire » ?
Je ne me suis jamais posée cette question. Mais être reconnue par mes pairs, appréciée par nos élèves eu égard à ce qu’on leur transmet, mon travail salué et félicité par les experts, est-ce cela revaloriser la danse ? Je n’en sais rien.
Toutefois, j’espère réussir au moins à mettre en valeur les danseurs à travers ma philosophie de danse et de vie artistique. Originaire des îles, on a cette chance d’être entre plusieurs cultures, et d’être au croisement d’univers différents.
Je pense m’être nourrie de ces rencontres. Je suis Noire et fière de pouvoir danser un zouk, une biguine, mais également de pouvoir faire une danse contemporaine, un ragga ou encore une valse. J’aime le mouvement, je ne veux pas simplement qu’on me regarde comme une vitrine, j’aspire à faire bouger les choses et les gens.
Avec la danse chorégraphiée, n’êtes-vous pas en train d’extérioriser un non-dit enfoui dans votre intériorité ?
A travers toute danse chorégraphiée, on fait passer l’osmose, l’unité, la synchronisation et le vivre ensemble. Tous ces mots ont une grande importance dans un monde en proie à la déshumanisation. Quoi de plus beau qu’une syntonie où nous sommes tous, en même temps, au même moment, dans une figure identique tant dans la gestuelle que dans l’esprit !
Ne craignez-vous pas des réflexions du genre, « le Noir ne sait que danser » ?
Vous savez, je n’ai plus de crainte lorsque je danse, puisque j’ose le faire ! J’ose exposer et j’ose montrer qui je suis. Pour tout vous dire, en vérité, toutes les réflexions négatives qu’on pourrait me faire me passeront au-dessus de la tête. C’est connu, il est permis à un seul être de ne pas se tromper, c’est celui qui n’agit jamais…
Dans le prolongement de votre activité sur la danse, vous êtes aussi engagée dans l’entreprenariat notamment dans le domaine de la location de véhicules et de transport, pourquoi ce besoin de combiner deux univers si différents avec Heavy-Drive ?
L’environnement de l’automobile est notre deuxième passion depuis notre enfance. Nous avons naturellement opté pour cette activité qui pouvait représenter une complémentarité avec la danse et les animations que nous proposons lors de nos divers évènements. Cela nous permet d’accompagner encore plus loin notre clientèle au cours des préparatifs et ainsi d’œuvrer au bon aboutissement de son projet.
Quelles sont les spécificités de Heavy-Drive qui feront la différence avec les autres structures existantes sur ce secteur d’activité ?
Heavy Drive se différencie des autres agences de location par son rapport à la clientèle. Nous lui accordons une attention particulière. Nous avons aussi de grandes flexibilités en ce qui concerne les conditions de location de véhicules prestigieux sur le sol français notamment en termes de kilométrage illimité, de livraison à domicile, de prestations avec chauffeur sur-mesure et sans contrainte horaire…Voici la différence.
Êtes-vous souvent ou jamais confrontés à des difficultés particulières du fait de votre statut de chorégraphes noirs dans un domaine comme l’organisation de festivités de luxe ?
Être des entrepreneurs de couleur constitue parfois une « difficulté » au moment de la première prise de contact avec les futurs clients. Souvent, ils sont étonnés d’avoir comme interlocuteurs des prestataires « ayant notre profil », qui plus est, proposent des services de luxe.
Cependant, après quelques minutes d’échanges verbaux, les choses se déroulent généralement bien, et nos interlocuteurs se laissent agréablement surprendre par notre exigence pour nos services de qualité proposés.
Quelles sont les arguments de Heavy-Dance et Heavy-Drive face à la concurrence ?
Le concept « Heavy » n’a pas pour vocation de se comparer explicitement aux autres sociétés concurrentes.
L’objectif était d’observer avec attention le domaine de l’évènementiel en constante croissance, d’en analyser les carences, et de proposer un nouveau « type » de prestations, mettant en avant l’alliance parfaite entre l’attrait familial de nos sociétés complémentaires, et une rigueur professionnelle. Le tout, en affichant l’un des meilleurs rapports qualité-prix de France.
Envisagez-vous d’exporter vos concepts à l’international notamment aux Antilles et en Afrique ?
Exporter notre concept hors Métropole serait pour nous un nouveau challenge, un honneur et une fierté. Car cela nous permettrait de toucher et de satisfaire aux besoins de la communauté afro-caribéenne.
Nous pourrions par ce biais envoyer un message clair à nos semblables quant à la possibilité d’entreprendre dans ce domaine qui peut s’avérer fermé et saturé au premier abord.
Avez-vous des projets, outre vos actuelles activités, à terme ?
Concernant nos projets à venir, ils sont assez nombreux. Nous avons d’ores et déjà créé des activités diverses au sein du Groupe Heavy Department (maison-mère).
En effet, nous avons un service de soins esthétiques et coiffure (Heavy Beauty), de disque jockey et d’enregistrement (Heavy Record), et bientôt, un service d’organisation et de réception d’évènements (Wedding Place by Heavy). Notre ambition est de toujours approfondir notre concept et d’élargir notre champ d’action, tout en préservant une qualité de service optimale.
La « Nolivé » des Antilles inspire le professionnalisme et impose respect dans ce milieu si sélectif et si concurrentiel. « Vous savez je n’ai plus de crainte… », professe-t-elle.
En quoi consiste réellement le concept Heavy-Dance ?
Le concept Heavy-Dance regroupe plusieurs disciplines autour de la danse. Nous avons une partie chorégraphique axée sur la mise en scène d’ouverture de bal pour des mariés et la réalisation de clips pour artistes chanteurs ou musiciens.
Nous avons également la partie typiquement éducation/formation anglée sur les cours de danse que nous dispensons, séquencés autour de modules de danse collective, de danse de couple ou de danse davantage cardio accolée à une part de fitness.
Il y a enfin, à la demande, la création de spectacles que nous présentons lors de différents événements avec notre collectif de plusieurs danseurs.
Êtes-vous davantage en cohérence avec la mode chorégraphique éphémère ou créez-vous des pas qui s’inscrivent dans la durée ?
Pour nos cours, nous suivons effectivement la mode et les tendances, histoire d’être toujours à la pointe de la création chorégraphique pour les artistes ou les couples en devenir qui nous sollicitent.
Pour nous, rester coller aux nouvelles tendances, a ceci d’avantageux que cette méthode nous permet de fluidifier nos mises à jour dans cet environnement culturel si mouvant et archi-fluctuant. Mais, il faut toutefois nuancer.
Notre crédo est de rester fidèle à la demande qui nous est faite et non de rester obligatoirement prisonniers des tendances fashions vite périssables. En sus, les spectacles thématiques que nous réalisons s’inscrivent toujours dans la durée entre 1 et 2 ans en moyenne. Pourquoi ? Parce que nous savons que la création artistique dans notre cosmogonie est une denrée vite flétrie.
Comment prenez-vous en main la demande d’un tiers qui organise un évènement ? Comment transformez-vous cette demande en mouvement artistique ?
Qu’elle soit professionnelle ou particulière, pour toute demande, nous passons par une phase d’entretien d’environ 1 heure. Cette étape est nécessaire, car elle nous permet de savoir si nous pouvons réellement répondre à la demande formulée.
Ensuite, nous établissons un devis pour la prestation à l’attention du demandeur. Une fois un accord trouvé, nous planifions nos rencontres. Afin aussi de traduire la demande du client en mouvement artistique, en actes concrets et cohérents, nous tentons de mieux cerner ses attentes en « entrant dans sa tête » pour chercher à exprimer son souhait à travers le corps.
C’est à partir de là que les choses se précisent : une première phase du programme consiste à la création artistique par un des chorégraphes de l’équipe et la seconde phase est l’appropriation. Nous allons progressivement inviter la personne à prendre possession de ses mouvements.
Elle pourra réaliser des modifications, donner son avis et surtout nous dire ce qu’elle ressent à travers l’exécution des mouvements crées. La troisième phase est l’abandon. En tant que chorégraphe, nous abandonnons complètement ce que nous avons réalisé pour que le client s’en accapare pleinement et totalement.
Êtes-vous focalisés dans un univers clos ou avez-vous des types d’évènements où précisément vos compétences peuvent s’exprimer ?
Nous ne sommes pas focalisés dans un univers clos et hermétique. Nous avons la chance d’avoir des expériences multiples et dans divers styles. Par contre, forts de notre culture et nos origines, nous avons une facilité à travailler dans des univers afro-caribéen.
Dans votre déroulé, quel est le style duquel vous êtes le plus proche : Popping, Locking, New style, Hype, Top rock, Dancehall, Kizomba, etc.?
Nos styles sont plus proches de l’urbain et l’afro/kuduro pour Kévin (NDLR : chorégraphe) ; pour moi Tracy, c’est plutôt le modern jazz afro/ragga et les danses latines, salsa, kizomba et bachata.
De manière générale, d’où viennent vos demandes : des Noirs, des Européens, des Asiatiques ou autres ? Et quelle est la différence dans les styles et les trajectoires de chacune de ces demandes ?
On a la chance d’avoir dans nos demandes beaucoup de métissage. Nous avons un public noir et européen et aussi des couples mixtes. Cela dit, les demandes sont fonction des sensibilités, qui elles aussi varient par rapport aux origines des couples.
Il est des couples qui ne veulent pas forcément dire la même chose lors de l’ouverture de bal ou le spectacle pour leur mariage. Il faut toujours adapter en tenant compte du public, de la famille, des invités. C’est donc en permanence la recherche d’un consensus vertueux entre ce qu’on va transmettre et ce que nous sommes.
Dans vos créations corporelles et gestuelles, on sent un appel à l’africanité. Est-ce si important pour vous, vous qui êtes so Frenchy venant des îles ?
Cette africanité à laquelle vous faite allusion est naturelle et fait partie de nos racines. Il est impossible pour moi de me défaire de qui je suis et d’où je viens. Pour moi, cette nécessité de danser vrai est plus forte que tout.
Je ne peux pas, en conséquence, faire quelque chose qui ne me parle pas, qui ne m’inspire pas. Je puise mon inspiration de la terre de mes racines, de mon moi profond, de mon cœur ; et même si je viens des îles, l’Afrique est le berceau de mon humanité. On a toujours cet appel de la terre et des racines…
Pensez-vous être une vitrine pour la (re) valorisation de la danse « nègre, negro, black ou noire » ?
Je ne me suis jamais posée cette question. Mais être reconnue par mes pairs, appréciée par nos élèves eu égard à ce qu’on leur transmet, mon travail salué et félicité par les experts, est-ce cela revaloriser la danse ? Je n’en sais rien.
Toutefois, j’espère réussir au moins à mettre en valeur les danseurs à travers ma philosophie de danse et de vie artistique. Originaire des îles, on a cette chance d’être entre plusieurs cultures, et d’être au croisement d’univers différents.
Je pense m’être nourrie de ces rencontres. Je suis Noire et fière de pouvoir danser un zouk, une biguine, mais également de pouvoir faire une danse contemporaine, un ragga ou encore une valse. J’aime le mouvement, je ne veux pas simplement qu’on me regarde comme une vitrine, j’aspire à faire bouger les choses et les gens.
Avec la danse chorégraphiée, n’êtes-vous pas en train d’extérioriser un non-dit enfoui dans votre intériorité ?
A travers toute danse chorégraphiée, on fait passer l’osmose, l’unité, la synchronisation et le vivre ensemble. Tous ces mots ont une grande importance dans un monde en proie à la déshumanisation. Quoi de plus beau qu’une syntonie où nous sommes tous, en même temps, au même moment, dans une figure identique tant dans la gestuelle que dans l’esprit !
Ne craignez-vous pas des réflexions du genre, « le Noir ne sait que danser » ?
Vous savez, je n’ai plus de crainte lorsque je danse, puisque j’ose le faire ! J’ose exposer et j’ose montrer qui je suis. Pour tout vous dire, en vérité, toutes les réflexions négatives qu’on pourrait me faire me passeront au-dessus de la tête. C’est connu, il est permis à un seul être de ne pas se tromper, c’est celui qui n’agit jamais…
Dans le prolongement de votre activité sur la danse, vous êtes aussi engagée dans l’entreprenariat notamment dans le domaine de la location de véhicules et de transport, pourquoi ce besoin de combiner deux univers si différents avec Heavy-Drive ?
L’environnement de l’automobile est notre deuxième passion depuis notre enfance. Nous avons naturellement opté pour cette activité qui pouvait représenter une complémentarité avec la danse et les animations que nous proposons lors de nos divers évènements. Cela nous permet d’accompagner encore plus loin notre clientèle au cours des préparatifs et ainsi d’œuvrer au bon aboutissement de son projet.
Quelles sont les spécificités de Heavy-Drive qui feront la différence avec les autres structures existantes sur ce secteur d’activité ?
Heavy Drive se différencie des autres agences de location par son rapport à la clientèle. Nous lui accordons une attention particulière. Nous avons aussi de grandes flexibilités en ce qui concerne les conditions de location de véhicules prestigieux sur le sol français notamment en termes de kilométrage illimité, de livraison à domicile, de prestations avec chauffeur sur-mesure et sans contrainte horaire…Voici la différence.
Êtes-vous souvent ou jamais confrontés à des difficultés particulières du fait de votre statut de chorégraphes noirs dans un domaine comme l’organisation de festivités de luxe ?
Être des entrepreneurs de couleur constitue parfois une « difficulté » au moment de la première prise de contact avec les futurs clients. Souvent, ils sont étonnés d’avoir comme interlocuteurs des prestataires « ayant notre profil », qui plus est, proposent des services de luxe.
Cependant, après quelques minutes d’échanges verbaux, les choses se déroulent généralement bien, et nos interlocuteurs se laissent agréablement surprendre par notre exigence pour nos services de qualité proposés.
Quelles sont les arguments de Heavy-Dance et Heavy-Drive face à la concurrence ?
Le concept « Heavy » n’a pas pour vocation de se comparer explicitement aux autres sociétés concurrentes.
L’objectif était d’observer avec attention le domaine de l’évènementiel en constante croissance, d’en analyser les carences, et de proposer un nouveau « type » de prestations, mettant en avant l’alliance parfaite entre l’attrait familial de nos sociétés complémentaires, et une rigueur professionnelle. Le tout, en affichant l’un des meilleurs rapports qualité-prix de France.
Envisagez-vous d’exporter vos concepts à l’international notamment aux Antilles et en Afrique ?
Exporter notre concept hors Métropole serait pour nous un nouveau challenge, un honneur et une fierté. Car cela nous permettrait de toucher et de satisfaire aux besoins de la communauté afro-caribéenne.
Nous pourrions par ce biais envoyer un message clair à nos semblables quant à la possibilité d’entreprendre dans ce domaine qui peut s’avérer fermé et saturé au premier abord.
Avez-vous des projets, outre vos actuelles activités, à terme ?
Concernant nos projets à venir, ils sont assez nombreux. Nous avons d’ores et déjà créé des activités diverses au sein du Groupe Heavy Department (maison-mère).
En effet, nous avons un service de soins esthétiques et coiffure (Heavy Beauty), de disque jockey et d’enregistrement (Heavy Record), et bientôt, un service d’organisation et de réception d’évènements (Wedding Place by Heavy). Notre ambition est de toujours approfondir notre concept et d’élargir notre champ d’action, tout en préservant une qualité de service optimale.