La Côte d’Ivoire, par la voix de son ministre de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly, appelle les Etats africains à s’aligner sur la position de l’Union africaine (UA) à propos du règlement du conflit régional dans le Sahara occidental, estimant que le continent y joue là sa « crédibilité ».
L’UA, sur la question, a réaffirmé, lors de sa 31ème session ordinaire, en juillet 2018, à Nouakchott, en Mauritanie, à travers sa décision 693, l’exclusivité des Nations Unies dans le traitement de la vieille dispute (datant des années 70) entre le Maroc et le Front Polisario à propos de la propriété du Sahara occidental.
L’organisation a ainsi décidé d’établir un mécanisme africain pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations Unies, insistant sur le fait que « la question du Sahara occidental ne sera abordée que dans ce cadre ». Des voix discordantes se font cependant entendre depuis la décision de Nouakchott.
Intervenant dans le cadre d’une conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’UA au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara, lundi à Marrakech, au Maroc, le ministre Ally Coulibaly a mis en garde contre ces divisions, après coup, susceptibles selon lui d’entacher la crédibilité de toute l’Afrique.
« La Côte d’Ivoire estime que l’Afrique pour sa crédibilité doit être conforme à ce qu’elle a décidée à Nouakchott. C’est-à-dire apporter son soutien total au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara. Autrement dit soutenir un règlement pacifique dans le cadre exclusif des Nations Unies », a-t-il déclaré.
« Pour mon pays il n’y pas d’autres alternatives au processus engagé par les Nations Unies », a insisté le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, rappelant la position « constante et sans équivoque » de son pays depuis le déclenchement du conflit dans les années 70.
Il a prôné l’union africaine et réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à s’investir dans le règlement des conflits sur le continent. « Il n’y a pas de fatalité. Le meilleur peut advenir, à condition que l’Afrique reste unie et animée par une seule volonté, le développement de notre continent », a-t-il soutenu par ailleurs.
(AIP)
kg/kam
L’UA, sur la question, a réaffirmé, lors de sa 31ème session ordinaire, en juillet 2018, à Nouakchott, en Mauritanie, à travers sa décision 693, l’exclusivité des Nations Unies dans le traitement de la vieille dispute (datant des années 70) entre le Maroc et le Front Polisario à propos de la propriété du Sahara occidental.
L’organisation a ainsi décidé d’établir un mécanisme africain pour apporter un soutien efficace aux efforts conduits par les Nations Unies, insistant sur le fait que « la question du Sahara occidental ne sera abordée que dans ce cadre ». Des voix discordantes se font cependant entendre depuis la décision de Nouakchott.
Intervenant dans le cadre d’une conférence ministérielle africaine sur l’appui de l’UA au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara, lundi à Marrakech, au Maroc, le ministre Ally Coulibaly a mis en garde contre ces divisions, après coup, susceptibles selon lui d’entacher la crédibilité de toute l’Afrique.
« La Côte d’Ivoire estime que l’Afrique pour sa crédibilité doit être conforme à ce qu’elle a décidée à Nouakchott. C’est-à-dire apporter son soutien total au processus politique des Nations Unies sur le différend régional sur le Sahara. Autrement dit soutenir un règlement pacifique dans le cadre exclusif des Nations Unies », a-t-il déclaré.
« Pour mon pays il n’y pas d’autres alternatives au processus engagé par les Nations Unies », a insisté le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, rappelant la position « constante et sans équivoque » de son pays depuis le déclenchement du conflit dans les années 70.
Il a prôné l’union africaine et réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire à s’investir dans le règlement des conflits sur le continent. « Il n’y a pas de fatalité. Le meilleur peut advenir, à condition que l’Afrique reste unie et animée par une seule volonté, le développement de notre continent », a-t-il soutenu par ailleurs.
(AIP)
kg/kam