Bouna- Le Nibi est une langue en péril dans la communauté Bamba, un peuple du Bounkani, a constaté l'AIP.
Le Nibi est à l'origine la langue des Bamba, peuples anciens et minoritaires établis depuis des siècles dans la région du Bounkani. Mais avec l'arrivée des Malinké dans la région, les échanges commerciaux et les mariages interethniques, la communauté Bamba a vu sa langue perdre de locuteurs.
Aujourd'hui, quelques rares patriarches parlent encore le Nibi, pour la plupart, tous s'expriment en Malinké.
Une situation jugée inquiétante pour le patriarche Bamba Mamadou, qui craint la disparition définitive de la langue de leurs ancêtres. Pour lui, les jeunes générations, ayant opté pour le Malinké, marquent ainsi une rupture dans la chaîne de transmission des valeurs culturelles.
Interrogés, ces jeunes Nibi disent n'avoir pas appris à bas âge cette langue du fait des activités commerciales des parents, une activité où le Malinké est la langue de prédilection.
Pour l'heure, quelques rares jeunes, parlant partiellement la langue, disent vouloir transmettre ce ''peu" à leurs progénitures. Une façon pour eux de contribuer à la sauvegarde de cette langue, l'une des marques identitaires du peuple Bamba.
Les Bamba sont répartis dans le Bounkani dans plusieurs localités. Leur capitale est Kineta, dans la sous-préfecture de Ondefidouo. A Bouna, ils vivent au quartier Nibisso.
on/fmo
Le Nibi est à l'origine la langue des Bamba, peuples anciens et minoritaires établis depuis des siècles dans la région du Bounkani. Mais avec l'arrivée des Malinké dans la région, les échanges commerciaux et les mariages interethniques, la communauté Bamba a vu sa langue perdre de locuteurs.
Aujourd'hui, quelques rares patriarches parlent encore le Nibi, pour la plupart, tous s'expriment en Malinké.
Une situation jugée inquiétante pour le patriarche Bamba Mamadou, qui craint la disparition définitive de la langue de leurs ancêtres. Pour lui, les jeunes générations, ayant opté pour le Malinké, marquent ainsi une rupture dans la chaîne de transmission des valeurs culturelles.
Interrogés, ces jeunes Nibi disent n'avoir pas appris à bas âge cette langue du fait des activités commerciales des parents, une activité où le Malinké est la langue de prédilection.
Pour l'heure, quelques rares jeunes, parlant partiellement la langue, disent vouloir transmettre ce ''peu" à leurs progénitures. Une façon pour eux de contribuer à la sauvegarde de cette langue, l'une des marques identitaires du peuple Bamba.
Les Bamba sont répartis dans le Bounkani dans plusieurs localités. Leur capitale est Kineta, dans la sous-préfecture de Ondefidouo. A Bouna, ils vivent au quartier Nibisso.
on/fmo