Rabat (Maroc)- Estimés officiellement à 30 000 chrétiens dont 20 000 catholiques sur une population totale de plus de 36 millions d’habitants, la communauté chrétienne formant une "toute petite minorité" qui, à suivre le curé de la cathédrale St Pierre de Rabat, gagne en vitalité ces dernière années grâce à l’arrivée massive de jeunes fidèles des pays d’Afrique subsaharienne.
« Depuis que je suis là, on dit il y a 30 000 chrétiens ; je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que ceux qui fréquentent l’église sont plus nombreux que quand je suis arrivé », a confié à l’AIP le père Daniel Nourissat, à la veille de l’arrivée du Pape qui effectue une visite de 48 heures à compter de samedi.
Le guide religieux qui a rencontré une quinzaine de journalistes présents dans la capitale marocaine pour la couverture de l’événement, a jouté que la cathédrale St Pierre bénéficie de travaux de toilettage pour accueillir, dimanche, le Saint Père pour la prière de l’Angélus.
Selon le prêtre, cette vitalité retrouvée au sein de la communauté catholique est dûe à la présence de plus en plus massive de jeunes étudiants de l’Afrique subsaharienne au Maroc pour des études universitaires ou professionnelles.
« Le nombre d’étudiants a grandi un peu plus. Qui aurait pu imaginer, il y a 150 ans, que l’Eglise au Maroc aurait été revitalisée par des chrétiens africains puisqu’il n’y avait pas un seul à cette époque », s’est émerveillé le curé Nourissat, en attribuant tout le mérite et toute la gloire au Seigneur.
A ces étudiants, il faut ajouter des représentants des missions diplomatiques professant la foi chrétienne catholique, mais aussi des migrants d’Afrique subsaharienne (en grand nombre dans le pays) dans l’attente de traverser la Méditerranée.
Le guide religieux qui se présente comme « citoyen du monde avec un passeport français », s’est félicité, face aux journalistes, de « la liberté complète de culte » dont jouissent les chrétiens malgré le fait que le christianisme se veut, sur ces terres dominées par l’islam, comme « la religion des étrangers ».
Trente-quatre ans après Jean-Paul II (août 1985), un autre pape va fouler le sol du Royaume chérifien. Le Pape François répond à une invitation du roi du Maroc, Mohammed VI. Les deux personnalités prononceront un discours depuis la tour de la mosquée Hassan, le premier jour de la visite. Tout un symbole, selon le père Daniel Nourissat, pour une visite placée sous le signe de la tolérance et de la compréhension mutuelle entre religions.
Kg/kp
« Depuis que je suis là, on dit il y a 30 000 chrétiens ; je n’en sais rien. Ce que je sais, c’est que ceux qui fréquentent l’église sont plus nombreux que quand je suis arrivé », a confié à l’AIP le père Daniel Nourissat, à la veille de l’arrivée du Pape qui effectue une visite de 48 heures à compter de samedi.
Le guide religieux qui a rencontré une quinzaine de journalistes présents dans la capitale marocaine pour la couverture de l’événement, a jouté que la cathédrale St Pierre bénéficie de travaux de toilettage pour accueillir, dimanche, le Saint Père pour la prière de l’Angélus.
Selon le prêtre, cette vitalité retrouvée au sein de la communauté catholique est dûe à la présence de plus en plus massive de jeunes étudiants de l’Afrique subsaharienne au Maroc pour des études universitaires ou professionnelles.
« Le nombre d’étudiants a grandi un peu plus. Qui aurait pu imaginer, il y a 150 ans, que l’Eglise au Maroc aurait été revitalisée par des chrétiens africains puisqu’il n’y avait pas un seul à cette époque », s’est émerveillé le curé Nourissat, en attribuant tout le mérite et toute la gloire au Seigneur.
A ces étudiants, il faut ajouter des représentants des missions diplomatiques professant la foi chrétienne catholique, mais aussi des migrants d’Afrique subsaharienne (en grand nombre dans le pays) dans l’attente de traverser la Méditerranée.
Le guide religieux qui se présente comme « citoyen du monde avec un passeport français », s’est félicité, face aux journalistes, de « la liberté complète de culte » dont jouissent les chrétiens malgré le fait que le christianisme se veut, sur ces terres dominées par l’islam, comme « la religion des étrangers ».
Trente-quatre ans après Jean-Paul II (août 1985), un autre pape va fouler le sol du Royaume chérifien. Le Pape François répond à une invitation du roi du Maroc, Mohammed VI. Les deux personnalités prononceront un discours depuis la tour de la mosquée Hassan, le premier jour de la visite. Tout un symbole, selon le père Daniel Nourissat, pour une visite placée sous le signe de la tolérance et de la compréhension mutuelle entre religions.
Kg/kp