Le milliardaire nigérian Aliko Dangote, qui a fait fortune dans les ciments, a raconté samedi lors du forum Mo Ibrahim à Abidjan une anecdote sur sa jeunesse et un jour où il avait encaissé 10 millions de dollars en liquide simplement pour les voir.
"Quand vous êtes jeune, votre premier million est important mais après, les
chiffres ne veulent plus dire grand-chose. Un jour, j'ai fait un chèque de 10 millions de dollars à ma banque, je les ai pris et les ai mis dans le coffre de ma voiture", a-t-il raconté.
Arrivé chez lui, il a mis les 10 millions de dollars dans sa chambre, les a regardés et dit: "maintenant, je sais que j'ai de l'argent", a-t-il ajouté en riant.
"Je les ai repris et remis à la banque le lendemain", a-t-il conclu dans l'hilarité générale.
En dehors de l'anecdote, il a estimé que les deux secteurs les plus prometteurs pour l'avenir en Afrique étaient l'agriculture et les nouvelles technologies (ICT), conseillant aux jeunes entrepreneurs africains de ne pas s'enflammer après les premiers succès: "Souvent en Afrique, on dépense les recettes projetées. Il y a des hauts et des bas" dans le business.
Aliko Dangote a aussi regretté les barrières douanières et les problèmes
administratifs sur le continent qui freinent selon lui le développement. Il a notamment expliqué qu'il était très difficile à son groupe de cimenterie d'exporter au Bénin à partir d'une de ses usines au Nigéria située à 40 km de la frontière du Bénin, qui importe du ciment "plus cher" de Chine.
pgf/sd
"Quand vous êtes jeune, votre premier million est important mais après, les
chiffres ne veulent plus dire grand-chose. Un jour, j'ai fait un chèque de 10 millions de dollars à ma banque, je les ai pris et les ai mis dans le coffre de ma voiture", a-t-il raconté.
Arrivé chez lui, il a mis les 10 millions de dollars dans sa chambre, les a regardés et dit: "maintenant, je sais que j'ai de l'argent", a-t-il ajouté en riant.
"Je les ai repris et remis à la banque le lendemain", a-t-il conclu dans l'hilarité générale.
En dehors de l'anecdote, il a estimé que les deux secteurs les plus prometteurs pour l'avenir en Afrique étaient l'agriculture et les nouvelles technologies (ICT), conseillant aux jeunes entrepreneurs africains de ne pas s'enflammer après les premiers succès: "Souvent en Afrique, on dépense les recettes projetées. Il y a des hauts et des bas" dans le business.
Aliko Dangote a aussi regretté les barrières douanières et les problèmes
administratifs sur le continent qui freinent selon lui le développement. Il a notamment expliqué qu'il était très difficile à son groupe de cimenterie d'exporter au Bénin à partir d'une de ses usines au Nigéria située à 40 km de la frontière du Bénin, qui importe du ciment "plus cher" de Chine.
pgf/sd