Abidjan- Lors du "Now Generation Forum" qui se tient à Abidjan dans le cadre du "Ibrahim Governance Week-end" (IGW) à l'intention des porte-paroles de la jeunesse africaine pour traiter de la problématique de la migration, ceux-ci ont tous été unanimes pour soutenir que « le migrant doit être perçu comme un cadeau et non comme un envahisseur », a constaté l'AIP vendredi.
Tina, une participante nigériane, rejette le fait que les migrants soient perçus comme « des lâches qui fuient les problèmes de leur propre pays ». Pour elle, l’immigration des jeunes africains est due à l’absence d’espoir au niveau de l’éducation et de perspectives socio-économiques. Elle soutient que les migrants ramènent des fonds à leur famille restée en Afrique. Aussi, ils apportent une main d’œuvre conséquente dans leur pays d’accueil en Europe ou en l’Amérique et payent également des taxes.
Pour la jeune Ivoirienne Aminata Touré de l’Université de Grand-Bassam, « immigrer un droit. Vouloir découvrir un lieu est droit, c’est pourquoi on parle de +citoyen du monde+ ». Mais, affirme-t-elle, le problème de l’insécurité, des guerres, les inondations et sécheresses dues aux changements climatiques amènent les jeunes à aller, par tous les moyens, vers des horizons meilleurs que les médias donnent comme image des pays développés, malgré les risques, sans oublier la traite inhumaine des migrants.
C’est dans ce même ordre d’idées que va Nasir, un jeune Sud-Africain. Pour lui, la perception des Africains est que le fait de voyager est considéré comme un luxe. Aussi, un jeune qui part en Europe ou en Amérique pour du travail ou des études est plus estimé à son retour. Il relève aussi que le plus grand nombre de migrants est d’origine asiatique et non africain, ainsi que les actes de xénophobie entre pays africains mêmes.
La soixantaine des jeunes présents à cet atelier demande aux gouvernants de trouver des solutions africaines aux problèmes africains, qu’ils soient politiques, éducationnels, religieux, économiques et sociaux, et de mettre à la disposition des jeunes, des fonds pour permettre aux jeunes de se prendre en charge et les rembourser.
Les résolutions et propositions de ces ateliers de réflexions avec les jeunes se poursuivent et seront connus samedi.
La 12e édition de l’IGW qui porte sur le thème "Jeunesse africaine: migration, faute d’emplois ? » sera marquée par la Leadership Ceremony consacré à Kofi Annan vendredi soir. Entre les sessions, Mo Ibrahim tiendra un Dialogue avec Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote, et du Président ivoirien, Alassane Ouattara. Un concert géant, au Palais de la Culture de Treichville, avec des stars africaines clôturera dimanche soir, ces assises.
La Fondation Mo Ibrahim soutient la bonne gouvernance publique et le leadership de qualité sur le continent africain. Les indicateurs recueillis sont impartiaux et mis à la disposition des décideurs des pays pour leur permettre de mieux orienter leurs investissements.
tls/cmas
Tina, une participante nigériane, rejette le fait que les migrants soient perçus comme « des lâches qui fuient les problèmes de leur propre pays ». Pour elle, l’immigration des jeunes africains est due à l’absence d’espoir au niveau de l’éducation et de perspectives socio-économiques. Elle soutient que les migrants ramènent des fonds à leur famille restée en Afrique. Aussi, ils apportent une main d’œuvre conséquente dans leur pays d’accueil en Europe ou en l’Amérique et payent également des taxes.
Pour la jeune Ivoirienne Aminata Touré de l’Université de Grand-Bassam, « immigrer un droit. Vouloir découvrir un lieu est droit, c’est pourquoi on parle de +citoyen du monde+ ». Mais, affirme-t-elle, le problème de l’insécurité, des guerres, les inondations et sécheresses dues aux changements climatiques amènent les jeunes à aller, par tous les moyens, vers des horizons meilleurs que les médias donnent comme image des pays développés, malgré les risques, sans oublier la traite inhumaine des migrants.
C’est dans ce même ordre d’idées que va Nasir, un jeune Sud-Africain. Pour lui, la perception des Africains est que le fait de voyager est considéré comme un luxe. Aussi, un jeune qui part en Europe ou en Amérique pour du travail ou des études est plus estimé à son retour. Il relève aussi que le plus grand nombre de migrants est d’origine asiatique et non africain, ainsi que les actes de xénophobie entre pays africains mêmes.
La soixantaine des jeunes présents à cet atelier demande aux gouvernants de trouver des solutions africaines aux problèmes africains, qu’ils soient politiques, éducationnels, religieux, économiques et sociaux, et de mettre à la disposition des jeunes, des fonds pour permettre aux jeunes de se prendre en charge et les rembourser.
Les résolutions et propositions de ces ateliers de réflexions avec les jeunes se poursuivent et seront connus samedi.
La 12e édition de l’IGW qui porte sur le thème "Jeunesse africaine: migration, faute d’emplois ? » sera marquée par la Leadership Ceremony consacré à Kofi Annan vendredi soir. Entre les sessions, Mo Ibrahim tiendra un Dialogue avec Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, de l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote, et du Président ivoirien, Alassane Ouattara. Un concert géant, au Palais de la Culture de Treichville, avec des stars africaines clôturera dimanche soir, ces assises.
La Fondation Mo Ibrahim soutient la bonne gouvernance publique et le leadership de qualité sur le continent africain. Les indicateurs recueillis sont impartiaux et mis à la disposition des décideurs des pays pour leur permettre de mieux orienter leurs investissements.
tls/cmas