Abidjan- Le collectif des enseignants-chercheurs (CODEC) appelle la présidence de l'université Félix Houphouët-Boigny à résoudre ses revendications en vue de sauver l'année académique en cours.
Dans une déclaration produite le 04 avril et dont l'AIP a reçu copie, lundi, son porte parole, Yéo Kanabein, a marqué son indignation devant le fait que jusque-là, aucune condition n'est été remplie pour la tenue des cours comptant au titre de l'année académique 2018-2019.
Selon lui, la présidence de cette université continue toujours de compromettre la qualité de l'enseignement par le manque d'infrastructures de base telles que des bibliothèques, la connexion internet, les salles de travaux dirigés et de bureaux pour les enseignants-chercheurs.
Il a aussi dénoncé la difficulté du paiement intégral de leurs ponctions sur les heures complémentaires et la correction des copies d'examen, regretté le tripatouillage des maquettes pédagogiques et le retrait de l'enseignement de l'anglais et de l'informatique dans le programme des cours dispensés.
La CODEC déplore la pression de la présidence de cette université à vouloir menacer ses membres, chefs de département, à entamer les cours de cette année académique dans le flou total, précisant qu'une telle attitude n'a qu'à pour ambition d'augmenter les tensions dans ladite université.
Cette déclaration du 4 avril avait pour objectif d'interpeller les autorités sur leur engagement en vue de garantir une année académique apaisée.
Le gouvernement s'est auto-saisi du dossier opposant la présidence de l'université aux enseignants chercheurs par sa volonté de dialoguer avec les acteurs. Cela avait favorisé la libération de certains enseignants-chercheurs incarcérés à la maison d'arrêt et de correction (MACA) dont le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC), Pr Johnson Koussi Zamina, lors des récents mouvements, note-t-on.
asga/fmo
Dans une déclaration produite le 04 avril et dont l'AIP a reçu copie, lundi, son porte parole, Yéo Kanabein, a marqué son indignation devant le fait que jusque-là, aucune condition n'est été remplie pour la tenue des cours comptant au titre de l'année académique 2018-2019.
Selon lui, la présidence de cette université continue toujours de compromettre la qualité de l'enseignement par le manque d'infrastructures de base telles que des bibliothèques, la connexion internet, les salles de travaux dirigés et de bureaux pour les enseignants-chercheurs.
Il a aussi dénoncé la difficulté du paiement intégral de leurs ponctions sur les heures complémentaires et la correction des copies d'examen, regretté le tripatouillage des maquettes pédagogiques et le retrait de l'enseignement de l'anglais et de l'informatique dans le programme des cours dispensés.
La CODEC déplore la pression de la présidence de cette université à vouloir menacer ses membres, chefs de département, à entamer les cours de cette année académique dans le flou total, précisant qu'une telle attitude n'a qu'à pour ambition d'augmenter les tensions dans ladite université.
Cette déclaration du 4 avril avait pour objectif d'interpeller les autorités sur leur engagement en vue de garantir une année académique apaisée.
Le gouvernement s'est auto-saisi du dossier opposant la présidence de l'université aux enseignants chercheurs par sa volonté de dialoguer avec les acteurs. Cela avait favorisé la libération de certains enseignants-chercheurs incarcérés à la maison d'arrêt et de correction (MACA) dont le secrétaire général de la Coordination nationale des enseignants chercheurs (CNEC), Pr Johnson Koussi Zamina, lors des récents mouvements, note-t-on.
asga/fmo