Les organisateurs prévoyaient un coup d’essai. Mais à l’arrivée, le Festival Bouaké Ouflê s’est avéré être un coup de maître. Et ce ne sont pas les Bouakois qui diront le contraire. Bravant parfois les intempéries, les populations de la capitale du Gbêkê ont investi massivement durant trois jours l’emblématique Place du célèbre Carnaval de Bouaké. La démonstration s’est une fois faite au petit matin du 1er avril à 4h02 mn. Ariel Sheney, l’une des têtes d’affiche du festival clôt son tour de chant par une grande symbiose musicale avec l’immense public qui attendait toujours. La nouvelle coqueluche du couper-décaler venait ainsi de mettre fin à la première édition du Festival Bouaké Ouflê qui avait ouvert ses portes le 29 mars 2019. « C’était la seule soirée où il n’avait pas plu. Le public est resté jusqu’à la fin et on a même commencé à ranger micros, chaises et baffles devant la foule. J’ai trouvé cela extraordinaire », se réjouit Mister Campbell du service communication de l’évènement. Comme lui, les initiateurs Sié Kambou et Chico Lacoste d’Xclusiv Media View pensent déjà à institutionnaliser leur trouvaille. Avec le soutien des filles et fils de Bouaké et surtout des autorités politiques et coutumières, ils ont désormais carte blanche pour aller au bout de leurs idées. Au cours de leur réunion bilan, ils comptent remettre rapidement leur épique sur les rails en direction de Bouaké pour préparer la seconde édition. « Je pense qu’il est tout à fait indiquer de penser à la prochaine édition », projette un responsable de Média Lab, structure co-organisatrice du festival. L’ambiance à Bouaké les 29, 30 et 31 mars dernier lui ont donné raison.
Avant le final réussi d’Ariel Sheney, Abou Nidal de Genève, Nguess Bonsens, Yabongo Lova et Aboutou Roots ont aussi utilisé de bons ingrédients scéniques pour séduire les festivaliers. Tous les chanteurs invités ont tenu leur rang et les spectateurs les ont accompagnés avec des acclamations nourries suivies de ‘’bissez, bissez, bissez’’. Ils étaient disciplinés et il n’y a pas eu d’escarmouches. Chaque soir, l’affiche des concerts constituait un motif intéressant de ce rassemblement inédit. Fadal Dey, Kajeem, Espoir 2000, Amani Djoni, l’orchestre Kitoko et bien d’autres ont saisi la balle au bond pour offrir du bonheur aux populations de la capitale du Gbêkê le 30 mars. En live ou semi-live, chacun a proposé ses meilleures chansons pour ‘’enjailler’’ les festivaliers. «J’espère que la 2è édition sera celle de la maturité. Progressivement, Bouaké aura son festival. Nous allons faire venir ici tout le monde entier pour voir ce que c’est que Bouaké. Nous verrons avec les organisateurs comment donner un autre nom au festival car Bouaké vit déjà », a souhaité le ministre Amadaou Koné. Qui avait à ses côtés le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana. A la veille, la note musicale de Bouaké Ouflê avait été assurée par Sidonie La Tigresse, Spyrow, Shado Chris, Vital… Pour poser les bases d’un évènement qui rêve d’une stature internationale, les organisateurs ont fait venir à la première édition, Sekouba Bambino de la Guinée-Conakry, Adji du Burkina et Modibo Diabaté du Mali.
Si la musique constituait la principale vitrine du Festival Bouaké Ouflê 1, le menu était ouvert à d’autres disciplines qui ne manquaient pas d’attrait. Dans les espaces maquis et restaurants alentours, la bière a coulé à flot et les papilles n’ont pas chômé. Durant les trois nuits du festival, la salle gaming climatisée a toujours fait le plein. Et là-bas, c’était une toute autre ambiance. Les jeunes publics s’y donnaient à cœur joie avec leurs manettes et les yeux rivés des écrans plats. Le samedi 30 mars dans la matinée, il y a eu un cross populaire et un match de Maracana parrainé par les footballeurs Didier Zokora, Kader Kéïta et Tony Koutouan. La veille, les spectateurs avaient eu droit à un excellent défilé de mode piloté par Sydney Conceptuel de Fatim Sidimé, fille de Bouaké. Le dimanche 31 mars, c’est la maternité de Koko qui a reçu la visite des festivaliers. Ceux-ci ont remis des kits de produits cosmétiques et hygiéniques aux nouveau-nés et à leurs mamans.
En respectant presque entièrement tout son programme, on peut dire que le Festival Bouaké Ouflê a été un succès. Il a permis aux habitants de la capitale du Gbêkê de vivre une ambiance carnavalesque en prônant le vivre-ensemble dans le respect des uns et des autres. Bouaké a trouvé son statut d’antan de ville accueillante et de brassage culturel.
O. K. à Bouaké
Avant le final réussi d’Ariel Sheney, Abou Nidal de Genève, Nguess Bonsens, Yabongo Lova et Aboutou Roots ont aussi utilisé de bons ingrédients scéniques pour séduire les festivaliers. Tous les chanteurs invités ont tenu leur rang et les spectateurs les ont accompagnés avec des acclamations nourries suivies de ‘’bissez, bissez, bissez’’. Ils étaient disciplinés et il n’y a pas eu d’escarmouches. Chaque soir, l’affiche des concerts constituait un motif intéressant de ce rassemblement inédit. Fadal Dey, Kajeem, Espoir 2000, Amani Djoni, l’orchestre Kitoko et bien d’autres ont saisi la balle au bond pour offrir du bonheur aux populations de la capitale du Gbêkê le 30 mars. En live ou semi-live, chacun a proposé ses meilleures chansons pour ‘’enjailler’’ les festivaliers. «J’espère que la 2è édition sera celle de la maturité. Progressivement, Bouaké aura son festival. Nous allons faire venir ici tout le monde entier pour voir ce que c’est que Bouaké. Nous verrons avec les organisateurs comment donner un autre nom au festival car Bouaké vit déjà », a souhaité le ministre Amadaou Koné. Qui avait à ses côtés le ministre du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana. A la veille, la note musicale de Bouaké Ouflê avait été assurée par Sidonie La Tigresse, Spyrow, Shado Chris, Vital… Pour poser les bases d’un évènement qui rêve d’une stature internationale, les organisateurs ont fait venir à la première édition, Sekouba Bambino de la Guinée-Conakry, Adji du Burkina et Modibo Diabaté du Mali.
Si la musique constituait la principale vitrine du Festival Bouaké Ouflê 1, le menu était ouvert à d’autres disciplines qui ne manquaient pas d’attrait. Dans les espaces maquis et restaurants alentours, la bière a coulé à flot et les papilles n’ont pas chômé. Durant les trois nuits du festival, la salle gaming climatisée a toujours fait le plein. Et là-bas, c’était une toute autre ambiance. Les jeunes publics s’y donnaient à cœur joie avec leurs manettes et les yeux rivés des écrans plats. Le samedi 30 mars dans la matinée, il y a eu un cross populaire et un match de Maracana parrainé par les footballeurs Didier Zokora, Kader Kéïta et Tony Koutouan. La veille, les spectateurs avaient eu droit à un excellent défilé de mode piloté par Sydney Conceptuel de Fatim Sidimé, fille de Bouaké. Le dimanche 31 mars, c’est la maternité de Koko qui a reçu la visite des festivaliers. Ceux-ci ont remis des kits de produits cosmétiques et hygiéniques aux nouveau-nés et à leurs mamans.
En respectant presque entièrement tout son programme, on peut dire que le Festival Bouaké Ouflê a été un succès. Il a permis aux habitants de la capitale du Gbêkê de vivre une ambiance carnavalesque en prônant le vivre-ensemble dans le respect des uns et des autres. Bouaké a trouvé son statut d’antan de ville accueillante et de brassage culturel.
O. K. à Bouaké