Passionnée de Lettres, elle voulait être vétérinaire. Formée à l’École supérieure de réalisation audiovisuelle (Esra) de Paris, Avenue Félix Faure, dans le 15ème, où elle sera diplômée en Ingénierie sonore - Spécialité Radio, Koné Soukeïna Alpha Young – également titulaire d’une Licence d’Anglais – fait le choix de la musique : artiste-chanteuse. Dans cette interview exclusive, Soukéïna, très réservée se confie et fait des confidences.
Soukeïna Koné, Soukeïna, Soukeïna Alpha Young, Suki, sur scène quel nom retenir de vous?
A l’Etat civil, mon nom de famille est Koné et mes trois prénoms sont Alpha Soukeïna Young. Mes amis m’appellent Suki, ma famille Soussou. Mais, je préfère Soukeïna, tout simplement.
Pouvez-vous partager avec nous l’histoire ‘’God danced when she was born’’, votre premier single dédié à votre mère ?
Ma mère est diplômée des Beaux-Arts. Réalisatrice, elle est une artiste-peintre incroyable par sa sensibilité et sa facilité à déceler le meilleur chez les autres, quand eux-mêmes sont incapables de le voir. C’est elle qui m’a apprise à chanter « Yesterday » des Beattles quand j’intégrais pour la première fois la chorale de mon école – Le lycée Jean Mermoz. C’était au CM1, je crois ! Et, c’est elle qui a réalisé l’architecture de la maison familiale avec mon père. Un jour je lui ai demandé pourquoi elle avait arrêté de créer ? Elle m’a répondu que lorsqu’elle m’avait mise en monde, elle s’était rendue compte qu’elle ne pourrait créer quelque chose de plus beau. Je lui devais cet hommage.
Soul, Jazz, Pop, dans quelle case rangez-vous ce single ?
Aucune ! Je n’aime pas les cases. Je crée de façon libre et instinctive sans me demander si je corresponds à un genre ou à un profil particulier. Je dirais que ma musique est à mon image. Métissée, un jour avec les cheveux brun et un autre jour, avec les cheveux blond.
Ce single, est-ce en prélude à un prochain album ?
Exactement. L’album est fini. Ce single est une autoproduction. Etant ingénieur du son de formation, j’ai tenté l’aventure !
Chanter à l’Olympia en première partie d’un rigoureux Alpha Blondy vous a-t-il fait rêver à cette époque à une carrière musicale?
Chanter à l’Olympia, c’était une opportunité certes magique, mais stressante. C’est lors du concert au stade de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ndlr ; Décembre 2017) que j’ai eu mon déclic. J’ai compris que je n’avais pas le choix et que si je n’essayais pas de réaliser ce rêve, personne ne le ferait pour moi.
Vivre depuis l’enfance dans un environnement musical a-t-il impacté votre cursus scolaire ?
C’est tout le contraire. Mon père ne voulait pas que je fasse de musique. Cependant, il m’a toujours encouragé. Quand, en classe de seconde, je lui ai dit que je ne voulais pas aller à l’Université et que je voulais me lancer dans le chant, il était fier. Il a rigolé et m’a dit : «De quoi tu vas parler dans tes textes ? Tu pleures tellement facilement, est-ce que tu seras capable de supporter le regard et les avis des autres ? ». Il avait raison. Mais, je suis têtue comme lui. Pour tout vous dire, le plan A c’était devenir Vétérinaire. Chanter, en revanche, a toujours été instinctif. Je n’arrive pas à me souvenir (de) quand je ne chantais pas. Mais, c’est Brenda Fassie que j’ai vu en concert, quand jetais enfant, qui a changé ma vie et ma vision de la féminité.
KS
Soukeïna Koné, Soukeïna, Soukeïna Alpha Young, Suki, sur scène quel nom retenir de vous?
A l’Etat civil, mon nom de famille est Koné et mes trois prénoms sont Alpha Soukeïna Young. Mes amis m’appellent Suki, ma famille Soussou. Mais, je préfère Soukeïna, tout simplement.
Pouvez-vous partager avec nous l’histoire ‘’God danced when she was born’’, votre premier single dédié à votre mère ?
Ma mère est diplômée des Beaux-Arts. Réalisatrice, elle est une artiste-peintre incroyable par sa sensibilité et sa facilité à déceler le meilleur chez les autres, quand eux-mêmes sont incapables de le voir. C’est elle qui m’a apprise à chanter « Yesterday » des Beattles quand j’intégrais pour la première fois la chorale de mon école – Le lycée Jean Mermoz. C’était au CM1, je crois ! Et, c’est elle qui a réalisé l’architecture de la maison familiale avec mon père. Un jour je lui ai demandé pourquoi elle avait arrêté de créer ? Elle m’a répondu que lorsqu’elle m’avait mise en monde, elle s’était rendue compte qu’elle ne pourrait créer quelque chose de plus beau. Je lui devais cet hommage.
Soul, Jazz, Pop, dans quelle case rangez-vous ce single ?
Aucune ! Je n’aime pas les cases. Je crée de façon libre et instinctive sans me demander si je corresponds à un genre ou à un profil particulier. Je dirais que ma musique est à mon image. Métissée, un jour avec les cheveux brun et un autre jour, avec les cheveux blond.
Ce single, est-ce en prélude à un prochain album ?
Exactement. L’album est fini. Ce single est une autoproduction. Etant ingénieur du son de formation, j’ai tenté l’aventure !
Chanter à l’Olympia en première partie d’un rigoureux Alpha Blondy vous a-t-il fait rêver à cette époque à une carrière musicale?
Chanter à l’Olympia, c’était une opportunité certes magique, mais stressante. C’est lors du concert au stade de l’Université Félix Houphouët-Boigny (Ndlr ; Décembre 2017) que j’ai eu mon déclic. J’ai compris que je n’avais pas le choix et que si je n’essayais pas de réaliser ce rêve, personne ne le ferait pour moi.
Vivre depuis l’enfance dans un environnement musical a-t-il impacté votre cursus scolaire ?
C’est tout le contraire. Mon père ne voulait pas que je fasse de musique. Cependant, il m’a toujours encouragé. Quand, en classe de seconde, je lui ai dit que je ne voulais pas aller à l’Université et que je voulais me lancer dans le chant, il était fier. Il a rigolé et m’a dit : «De quoi tu vas parler dans tes textes ? Tu pleures tellement facilement, est-ce que tu seras capable de supporter le regard et les avis des autres ? ». Il avait raison. Mais, je suis têtue comme lui. Pour tout vous dire, le plan A c’était devenir Vétérinaire. Chanter, en revanche, a toujours été instinctif. Je n’arrive pas à me souvenir (de) quand je ne chantais pas. Mais, c’est Brenda Fassie que j’ai vu en concert, quand jetais enfant, qui a changé ma vie et ma vision de la féminité.
KS