Salif Traoré dit A’Salfo, lead vocal du mythique groupe ivoirien Magic System, a dénoncé mardi à Abidjan les « dérives langagières » des hommes politiques ivoiriens à l’approche de l’élection présidentielle de 2020, les invitant à « cultiver les valeurs de paix ».
A’Salfo s’exprimait à l’ouverture de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), prévue du 23 au 28 avril 2019. La cérémonie s’est déroulée à Anoumabo, village qui a vu naître et grandir les magiciens A’Salfo, Tino, Goudé et Manadja.
« Je voudrais lancer un message à l’endroit des hommes politiques, nous assistons malheureusement à des dérives langagières en prélude à l’élection présidentielle de 2020. Le monde entier nous regarde, cultivons les valeurs de paix et de tolérance », a lancé A’Salfo, le commissaire général du FEMUA.
Selon lui, « la Côte d’Ivoire a trop souffert » et les Ivoiriens n’ont plus besoin de ça. Pour ce faire, les leaders politiques devraient mettre « l’intérêt général au-dessus des intérêts partisans pour un développement durable de la Côte d’Ivoire ».
La Côte d’Ivoire a connu près d’une décennie de crise de 2000 à 2010. L’élection présidentielle de 2010, sensée mettre un terme à cette crise, s’est soldée par un conflit post-électoral qui a fait officiellement plus de 3.000 morts dans le pays.
Aujourd’hui, le paysage politique se recompose. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, se rapproche du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo. Dans ce contexte, les partis cherchent à se repositionner dans l’optique de la présidentielle de 2020.
AP/ls
A’Salfo s’exprimait à l’ouverture de la 12è édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (FEMUA), prévue du 23 au 28 avril 2019. La cérémonie s’est déroulée à Anoumabo, village qui a vu naître et grandir les magiciens A’Salfo, Tino, Goudé et Manadja.
« Je voudrais lancer un message à l’endroit des hommes politiques, nous assistons malheureusement à des dérives langagières en prélude à l’élection présidentielle de 2020. Le monde entier nous regarde, cultivons les valeurs de paix et de tolérance », a lancé A’Salfo, le commissaire général du FEMUA.
Selon lui, « la Côte d’Ivoire a trop souffert » et les Ivoiriens n’ont plus besoin de ça. Pour ce faire, les leaders politiques devraient mettre « l’intérêt général au-dessus des intérêts partisans pour un développement durable de la Côte d’Ivoire ».
La Côte d’Ivoire a connu près d’une décennie de crise de 2000 à 2010. L’élection présidentielle de 2010, sensée mettre un terme à cette crise, s’est soldée par un conflit post-électoral qui a fait officiellement plus de 3.000 morts dans le pays.
Aujourd’hui, le paysage politique se recompose. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, se rapproche du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo. Dans ce contexte, les partis cherchent à se repositionner dans l’optique de la présidentielle de 2020.
AP/ls