Trois personnes dont deux Guyanais sont tombées en transe lors d’une cérémonie rituelle de purification de descendants d’esclaves guyanais sur les rives de la rivière Bodo, dans le village de Kanga Nianzè à N’Douci.
La délégation guyanaise de 25 personnes suivait un rite auquel sacrifiaient les esclaves avant leur déportation. Anciennement Golèkro, Kanga Nianzè était une étape où les esclaves se purifiaient, se lavaient, étaient soignés et habillés.
Lors de la cérémonie, lorsque le prêtre traditionnel les aspergeait d’eau avec des incantations, l’artiste chanteur Rick Man est tombé en transe poussant des cris avec des gestes saccadés. Il s’en est suivi celle d’une femme du village avant la crise de la guyanaise Monique Blerald.
Selon les explications des anciens du village, ce sont les descendants des Boni partis des bords de la rivière Bodo qui entrent en transe lors des cérémonies rituelles.
Tout de même, dame Blerald, de l’université de Guyane, venue coordonner les travaux scientifiques de documentation du projet de la Route de l’esclave, a dit son étonnement parce qu’elle n’est pas du peuple des Boni de Guyane mais créole.
Avant la purification, la délégation guyanaise avait partagé la richesse de sa culture à travers notamment la danse Awassa qu’ils ont exécutée en parfaite symbiose sur les airs de la danse traditionnelle Abédédjé de Tiassalé. Ses membres ont ensuite visité la Stèle de la Route de l’esclave figurant une esclave se faisant purifier par un prêtre traditionnel, construit en 2017.
Fait chef traditionnel, le premier député issu du peuple Boni, Adam Lenaïck, baptisé nanan Amoa Golé, a dit sa joie et celle de toute la délégation de se retrouver sur la terre de leurs aïeux.
La présidente de la mutuelle de développement de Kanga Nianzè, Brou Odette, le maire de N’Douci, Golé Oboumou Marcellin et le directeur de cabinet, Yves Konan représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, ont dit leur joie de les accueillir.
Les Boni guyanais ont par la suite rencontré et échangé avec leurs frères Boni de Tiassalékro, un village de Tiassalé, en présence des anciens et des autorités administratives et politiques, au nombre desquelles l’ancienne ministre Danielle Boni Claverie. Ils ont, a cette occasion, été instruits sur l’histoire commune des deux Boni séparés par la traite négrière et l’esclavage.
Cette visite des Boni guyanais s’inscrivait dans le cadre des premières journées mémorielles de la Route de l’esclave.
Les pèlerins guyanais avaient visité la veille, lundi, le royaume Sanwi où le roi, nanan Amon N’Doffou V les avaient reçus et purifiés.
(AIP)
aaa/ask
La délégation guyanaise de 25 personnes suivait un rite auquel sacrifiaient les esclaves avant leur déportation. Anciennement Golèkro, Kanga Nianzè était une étape où les esclaves se purifiaient, se lavaient, étaient soignés et habillés.
Lors de la cérémonie, lorsque le prêtre traditionnel les aspergeait d’eau avec des incantations, l’artiste chanteur Rick Man est tombé en transe poussant des cris avec des gestes saccadés. Il s’en est suivi celle d’une femme du village avant la crise de la guyanaise Monique Blerald.
Selon les explications des anciens du village, ce sont les descendants des Boni partis des bords de la rivière Bodo qui entrent en transe lors des cérémonies rituelles.
Tout de même, dame Blerald, de l’université de Guyane, venue coordonner les travaux scientifiques de documentation du projet de la Route de l’esclave, a dit son étonnement parce qu’elle n’est pas du peuple des Boni de Guyane mais créole.
Avant la purification, la délégation guyanaise avait partagé la richesse de sa culture à travers notamment la danse Awassa qu’ils ont exécutée en parfaite symbiose sur les airs de la danse traditionnelle Abédédjé de Tiassalé. Ses membres ont ensuite visité la Stèle de la Route de l’esclave figurant une esclave se faisant purifier par un prêtre traditionnel, construit en 2017.
Fait chef traditionnel, le premier député issu du peuple Boni, Adam Lenaïck, baptisé nanan Amoa Golé, a dit sa joie et celle de toute la délégation de se retrouver sur la terre de leurs aïeux.
La présidente de la mutuelle de développement de Kanga Nianzè, Brou Odette, le maire de N’Douci, Golé Oboumou Marcellin et le directeur de cabinet, Yves Konan représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie, ont dit leur joie de les accueillir.
Les Boni guyanais ont par la suite rencontré et échangé avec leurs frères Boni de Tiassalékro, un village de Tiassalé, en présence des anciens et des autorités administratives et politiques, au nombre desquelles l’ancienne ministre Danielle Boni Claverie. Ils ont, a cette occasion, été instruits sur l’histoire commune des deux Boni séparés par la traite négrière et l’esclavage.
Cette visite des Boni guyanais s’inscrivait dans le cadre des premières journées mémorielles de la Route de l’esclave.
Les pèlerins guyanais avaient visité la veille, lundi, le royaume Sanwi où le roi, nanan Amon N’Doffou V les avaient reçus et purifiés.
(AIP)
aaa/ask