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Art et Culture Publié le samedi 4 mai 2019 | AIP

Mahoua S. Bakayoko dédicace ses nouvelles sorties

L’auditorium de la Bibliothèque nationale était plein à craquer vendredi soir à l’occasion de la dédicace des nouvelles sorties de l’écrivaine ivoirienne, Mahoua S. Bakayoko.

Le coffret de trois romans, ‘’On me l’a ôté’’, ‘’Sous le joug d’un dangadéh (enfant maudit)’’ et ‘’La rébellion de Zantigui’’ (écrite en 2012 et réédité en 2019 en Côte d’Ivoire’’, publiés par ‘Les éditions Barrow’ ainsi que ses autres œuvres, ‘’Toughan ou les écueils de l’immigration’’ et ‘’Chroniques étranges d’Afriki’’, se sont arrachés par le public.

Dans ses œuvres, Mahoua S. Bakayoko dépeint avec maestria, finesse et une plume digeste, des faits généralement réels vécus par elle-même ou qui lui sont relatés. Des faits de société, comme l’excision, l’immigration irrégulière, la tradition.

Par exemple, dans son dernier ouvrage autobiographique, ‘’On me l’a ôté’’, Mahoua Soumahoro Bakayoko réussit, dit-elle, à faire hurler ses émotions. « L’excision est le fil conducteur de ‘’On me l’a ôté’’ mais pas la quintessence », présente-t-elle l’ouvrage qui rend hommage, par ailleurs, à ses défunts géniteurs notamment sa mère, ‘’la porteuse de canne’’.

« L’excision ne rentre plus dans le système de notre société. (…) Cette pratique est à combattre », lance-t-elle. Et de poursuivre, après une série de constats et de questionnements face aux turpitudes de la société actuelle : « avons-nous le droit de tout jeter aux orties ? (…), toutes ces valeurs ancestrales ? ».

« Allons à la conquête du monde avec Afriki ses valeurs », conclut l’écrivaine avant d’apposer des mots aimables sur les ouvrages achetés par les lecteurs.

La cérémonie de dédicace, présidée en personne par le ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly, s’est tenue en présence notamment du préfet d'Abidjan, Vincent Toh Bi Irié, du président de l’Association des écrivains de Côte d’Ivoire (AECI), Macaire Etty, de représentants du ministère de la Culture et de la Francophonie, du Conseil municipal de Mankono, du Parlement, ainsi que d'écrivains. Et ce, sous les airs forts appréciés des Diabaté père et fils, et d'une troupe de l’Ecole de danse d’Abobo.

(AIP)

cmas
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