La Coalition secteur éducation/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) a, au terme de son assemblée générale extraordinaire, mercredi, à l’école primaire publique Sogefiha 6 de Yopougon, décidé de la reconduite de sa grève à partir du mardi pour quatre jours renouvelables, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants. "Nous avons décidé de reconduire notre grève à partir du mardi prochain. Advienne que pourra après avoir assisté à un dilatoire de la part du gouvernement", a déclaré le porte-parole du directoire de la Cosefci, Pacôme Attaby, rappelant que sa coalition est restée sur sa faim quant aux réponses du gouvernement à plusieurs de ses revendications.
Les principales revendications du COSEFCI tiennent en cinq points, à savoir la revalorisation des indemnités de logements des instituteurs et professeurs du secondaire, la suppression des cours de mercredi matin dans le primaire, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires et la rémunération de la surveillance de ces examens, le paiement de 500.000 francs CFA par enseignant ex-contractuel au titre des émoluments non perçus de janvier à mai 2014 et l’intégration à la fonction publique de 97 d’entre eux radiés en 2014 pour faits de grève, ainsi que la suppression de l’emploi d’instituteurs adjoints. Bien avant de reconduire ce mouvement, le directoire du COSEFCI entend sensibiliser et remobiliser ses différentes bases de l’intérieur comme il se doit pour réussir cette grève. "La Cosefci a une grande capacité de résilience. Alors il ne faut pas qu’on se trompe parce que la prochaine fois aura le même effet qu’à la première occasion", a indiqué M. Attaby.
J.P
Les principales revendications du COSEFCI tiennent en cinq points, à savoir la revalorisation des indemnités de logements des instituteurs et professeurs du secondaire, la suppression des cours de mercredi matin dans le primaire, le relèvement au double de toutes les primes liées aux examens scolaires et la rémunération de la surveillance de ces examens, le paiement de 500.000 francs CFA par enseignant ex-contractuel au titre des émoluments non perçus de janvier à mai 2014 et l’intégration à la fonction publique de 97 d’entre eux radiés en 2014 pour faits de grève, ainsi que la suppression de l’emploi d’instituteurs adjoints. Bien avant de reconduire ce mouvement, le directoire du COSEFCI entend sensibiliser et remobiliser ses différentes bases de l’intérieur comme il se doit pour réussir cette grève. "La Cosefci a une grande capacité de résilience. Alors il ne faut pas qu’on se trompe parce que la prochaine fois aura le même effet qu’à la première occasion", a indiqué M. Attaby.
J.P