Grand-Lahou-Des enfants dont l’âge varie entre de 12 et 15 ans abandonnent l’école pour s’adonner au transport de personnes et de bagages à l’aide de motos tricycles à Yocoboué, dans le département de Grand-Lahou, a constaté l’AIP.
"Cela fait maintenant un an et demi que je roule cet engin. D'abord j'ai arrêté l'école en classe de CM1. En plus il y a une loi qui interdit le travail des enfants dans les plantations, donc moi je préfère rouler mon engin ", indique N'guessan Emmanuel, 15 ans, abord de sa moto à trois roues attendant le prochain client, à la gare routière de Yocoboué. Exploitant le véhicule de son « patron », il souhaite acquérir son propre engin à l’avenir.
Le champ d’action de ces conducteurs est sans limite. Ils arborent tous les quartiers de la sous-préfecture transportant bagages et passagers.
Doguy Kevin 14 ans, relève quant à lui qu'il fait une recette journalière de 10.000 F CFA. Le propriétaire de son engin exige qu’il fasse la réparation des "petites pannes".
« Lorsqu'il s'agit des pannes de moteur et celles qui nécessitent de gros moyens c'est à ce niveau que notre patron intervient », ajoute-t-il.
Pour N'guessan Séverin, en classe de CP2 qui accompagne son frère dans ses activités les jours non ouvrables, l’envie d’abandonner les salles de classe trotte dans sa tête. Cette activité semble plus juteuse que l’école, avance-t-il, précisant que lorsque qu’il aide son frère en portant les bagages, il peut se retrouver avec 1500F CFA à la descente.
Un habitant de Yocoboué, B.D estime que les parents sont les premiers responsables de cette situation. Il relève que lorsqu’il interpelle les géniteurs de ces conducteurs d'engins, il récolte des injures et des menaces.
En plus de l’abandon de l’école comme inconvénient de cette activité, l’on peut relever la densité du trafic routier dans cette zone qui peut constituer un danger pour la vie de ces gamins.
rk/tad/tm
"Cela fait maintenant un an et demi que je roule cet engin. D'abord j'ai arrêté l'école en classe de CM1. En plus il y a une loi qui interdit le travail des enfants dans les plantations, donc moi je préfère rouler mon engin ", indique N'guessan Emmanuel, 15 ans, abord de sa moto à trois roues attendant le prochain client, à la gare routière de Yocoboué. Exploitant le véhicule de son « patron », il souhaite acquérir son propre engin à l’avenir.
Le champ d’action de ces conducteurs est sans limite. Ils arborent tous les quartiers de la sous-préfecture transportant bagages et passagers.
Doguy Kevin 14 ans, relève quant à lui qu'il fait une recette journalière de 10.000 F CFA. Le propriétaire de son engin exige qu’il fasse la réparation des "petites pannes".
« Lorsqu'il s'agit des pannes de moteur et celles qui nécessitent de gros moyens c'est à ce niveau que notre patron intervient », ajoute-t-il.
Pour N'guessan Séverin, en classe de CP2 qui accompagne son frère dans ses activités les jours non ouvrables, l’envie d’abandonner les salles de classe trotte dans sa tête. Cette activité semble plus juteuse que l’école, avance-t-il, précisant que lorsque qu’il aide son frère en portant les bagages, il peut se retrouver avec 1500F CFA à la descente.
Un habitant de Yocoboué, B.D estime que les parents sont les premiers responsables de cette situation. Il relève que lorsqu’il interpelle les géniteurs de ces conducteurs d'engins, il récolte des injures et des menaces.
En plus de l’abandon de l’école comme inconvénient de cette activité, l’on peut relever la densité du trafic routier dans cette zone qui peut constituer un danger pour la vie de ces gamins.
rk/tad/tm