La grève annoncée par la Coalition secteur éducation/formation (Cosefci) a effectivement démarré et comme en janvier sur toute l'étendue du territoire national, elle gagnera en intensité jusqu'à ce que les enseignants aient gain de cause », a indiqué, mardi, le porte-parole de ladite coalition, Pacôme Attaby, au cours du bilan de la première journée de grève qu’il a effectué hier au siège de la Coalition sis à Yopougon. « Concernant la grève, elle a effectivement démarré ce matin sur toute l'étendue du territoire national. Les taux moyens de suivi s'établis sent comme suit: au primaire 40%, au secondaire général, technique et professionnel 51% à Abidjan et 75% pour l'intérieur", a déclaré le porte-parole de la Cosefci, Pacôme Attaby. S'agissant des menaces proférées par la ministre de l'Education nationale, Kandia Camara, la Cosefci, par la voix de son porte-parole, les juge "inopportunes et inopérantes. Faire une grève légale n'est pas une faute pouvant conduire à la radiation d'un fonctionnaire. D'ailleurs, le dire ainsi, c'est méconnaître le droit", a-t-il renchéri, soulignant que "cette rhétorique guerrière systématique" de leur ministre de tutelle face à toutes les grèves de son département n'est pas digne d'"un ministre de la République qui a pour mission de régler les problèmes de ses collaborateurs". C'est pourquoi, la Cosefci estime que ces intimidations ne peuvent pas freiner la détermination des enseignants ivoiriens à obtenir de nouvelles indemnités de logements et d'autres points d'intérêts pour eux ».
La ministre de l'Education nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, prévoit également de rencontrer les syndicats de son département ministériel, vendredi, pour échanger sur la question de leur plateforme revendicative.
J.P
La ministre de l'Education nationale, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, Kandia Camara, prévoit également de rencontrer les syndicats de son département ministériel, vendredi, pour échanger sur la question de leur plateforme revendicative.
J.P