Président du comité d’organisation de la Journée de la fraternité organisée par le Réseau des cadres Pdci Notre héritage, Dibahi Dodo dresse ici le bilan de cette organisation. Par ailleurs, il se prononce sur l’actualité nationale. Entretien.
Quel enseignement tirez-vous de cette journée que vous avez organisée en rapport avec la thématique qui était la paix et la fraternité et ce, par rapport à la situation sociopolitique du moment ?
Nous faisons partie du Réseau des cadres ‘’Pdci notre héritage’’ qui est un organe qui appuie la direction du Pdci et surtout le président Henri Konan Bédié qui est le président de ce parti. Il a donné des orientations qui concernent la Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée. Nous qui sommes des hauts cadres de ce parti, nous savons le rôle que nous devons jouer. C’est pour cela que les orientations du président du parti sont relayées par le réseau et mises en application par les membres de ce Réseau en collaboration avec la direction du parti. L’objectif, c’était de rappeler aux Ivoiriens que nous venons de très loin. Le président l’a dit, il faut l’appliquer. La paix et la fraternité qui manquent aux Ivoiriens depuis un certain nombre d’années, depuis le coup d’Etat inexpliqué de 1999. Depuis cette date, il y a des choses qui ne vont pas très fort dans notre pays. Nous avons le coup d’Etat mué en rébellion de 2002, la crise postélectorale de 2010. Pour nous, c’était l’occasion de rappeler aux Ivoiriens le mérite que le Pdci a de parler de dialogue, de paix, de fraternité et de cohésion depuis Houphouët Boigny. Nous avons eu comme leitmotiv de dire aux Ivoiriens, soyons ensemble pour que le pays se développe en paix. C’était cela l’objectif de notre journée. Mais au-delà, il faut préparer les esprits pour ne pas que cela se répète. Il faut qu’en 2020 et au-delà de cette date, la Côte d’Ivoire soit totalement pacifiée pour que nous allions aux élections sans qu’il y ait des problèmes. Au cours de cette cérémonie, nous avons fait appel à ceux qui ont dirigé ce pays et qui avaient des informations ou des enseignements à donner. Quand on parle d’Emile Constant Bombet, de Ouassenan Koné. Cela voudrait dire que les enseignements donnés ont servi aux Ivoiriens et nous sommes sortis de cette journée rassurés que les Ivoiriens ont entendu notre message. Nous avons profité de l’occasion pour demander le retour de nos frères qui sont en exil et ceux qui étaient en prison et qui ont été acquittés. A savoir le président Laurent Gbagbo, le ministre Blé Goudé et tous les exilés. Qu’ils rentrent tous pour que nous soyons ensemble et participer au développement de ce pays dans la paix. Il faut que la paix soit une religion comme Houphouët le disait. Cette paix ne doit pas être au bout des lèvres mais dans les actes. Nous savons que cela est perçu par tout le monde et non pas le Pdci seul. Et nous avons servi d’intermédiaire pour le rappeler.
Est-ce cet objectif de recherche de la paix qui a amené le président Henri Konan Bédié à dépêcher une délégation auprès de l’ancien président Laurent Gbagbo à Bruxelles ?
Le président Henri Konan a créé une plateforme qui va regrouper tous les Ivoiriens autour de lui. Et ce, à travers les partis politiques, c’est aussi à travers les mouvements et Ong. Ce n’est pas seulement les partis politiques qu’il a sollicités. Lui le président Henri Konan Bédié qui voudrait que tous les Ivoiriens soient ensemble et qui voudrait que le pays soit totalement réconcilié, il va fournir de grands efforts pour que toutes les filles et tous les fils de ce pays se parlent. La délégation qui est partie à Bruxelles, c’était vraiment opportun d’autant plus que cela va dans le droit chemin de la réconciliation qu’il est en train de prôner. Cela va aussi dans la ligne qu’il a déterminée pour que la Côte d’Ivoire soit totalement réconciliée. C’est lui qui est aujourd’hui considéré comme l’icône de la paix car il a fait beaucoup de sacrifices pour qu’il y ait la paix en Côte d’Ivoire et il continue. C’est pourquoi nous l’avons soutenu et applaudi pour l’acte qu’il a posé en envoyant une délégation vers le président Laurent Gbagbo pour que tous les Ivoiriens soient ensemble pour la Côte d’Ivoire qui sera réconciliée et rassemblée. Nous encourageons donc le président Bédié dans cette action.
La rencontre entre le Pdci-Rda et Laurent Gbagbo suscite quelques polémiques dans la mesure où le Front populaire ivoirien est dirigé ici par le président Affi N’guessan. Est-ce qu’avec cette rencontre et les déclarations qui ont suivi, le Pdci-Rda considère que le président Laurent Gbagbo est le président du Fpi et l’interlocuteur du Pdci-Rda ?
Lorsque vous êtes un père que vous voulez réconcilier vos enfants, vous ne prenez pas partie mais vous rassemblez. Le président Affi N’guessan a été le premier à être reçu par le président Henri Konan Bédié. Il y avait l’autre faction qui était dirigée par feu Abou Drahamane Sangaré. Le père ou l’aîné rencontre tous ceux-là pour parler de réconciliation. Il n’a pas mis à l’écart Affi N’guessan. Et c’est son rôle de rencontrer toutes les parties qui sont opposées, non seulement pour être ensemble, mais que la paix revienne définitivement. Ce n’est pas le rôle du président de dire qui est la faction du Fpi qu’il faut suivre. Il compose avec tous les Ivoiriens, Affi N’guessan, Laurent Gbagbo et tous les autres. Le président Henri Konan Bédié n’a pas pris parti pour un camp. Il veut ramener tous les Ivoiriens ensemble et leur parler régulièrement. Le président n’a jamais déclaré qu’il va contre le groupe dirigé par Affi N’guessan. Le président Bédié va au-delà pour dire qu’il veut rassembler tous les Ivoiriens. Le président joue son rôle d’aîné pour qu’il y ait une paix définitive à tous les niveaux. Le président Henri Konan Bédié est celui qui doit rassembler. C’est pourquoi, il a créé la plateforme pour que tous les Ivoiriens viennent autour de lui pour parler de paix. Il est l’héritier d’Houphouët-Boigny qui a érigé la paix en seconde religion. Cela doit être enseigné par tous.
Parallèlement à cette rencontre avec le président Laurent Gbagbo, confirmez-vous l’information selon laquelle, le Pdci-Rda et le président Bédié sont engagés dans une tentative de réconciliation des militants du Fpi ?
Le président Henri Konan Bédié est celui qui va réconcilier tous les Ivoiriens et c’est le rôle qu’il s’est donné. Partout où le besoin de réconciliation s’impose et où l’on a besoin du président Bédié, il agira y compris au Front Populaire Ivoirien.
Vous êtes député et la formation du bureau de l’Assemblée Nationale a été boycottée par le groupe parlementaire PDCI et d’autres groupes parlementaires. Mais les députés du Rhdp estiment que vous êtes dans une campagne pour discréditer l’institution et l’image de son président. Est-ce que vous n’êtes pas en train de jouer sur la crise politique actuelle pour espérer en tirer des dividendes au plan politique ?
L’Assemblée Nationale a toujours existé et fonctionné correctement sans ce genre de crise. Si nous prenons les 20 dernières années, nous constatons que sous le président Henri Konan Bédié, l’Assemblée Nationale n’a pas eu ce genre de crise, sous le président Laurent Gbagbo, l’Assemblée Nationale n’a pas connu ce genre de crise et sous le président Alassane Ouattara, nous avons connu ce genre de crise. D’où vient donc qu’il y a des difficultés ou des problèmes à l’Assemblée Nationale. C’est le refus d’appliquer les principes habituels de l’organisation d’élection du président de l’Assemblée Nationale. Tous les principes qui ont été appliqués jusque-là n’ont pas été respectés. Pour la composition du bureau de l’Assemblée Nationale, les principes n’ont pas été respectés alors que nous connaissons les usages. Le principe, c’est la proportionnalité en fonction de la composition politique de l’Assemblée Nationale. Il y a plusieurs groupes parlementaires qui existent et ces groupes ont un certain nombre de députés dont il faut tenir compte pour l’attribution des postes. Sous le président Amadou Soumahoro, aucun principe n’est respecté. Tout est bafoué. Le Pdci-Rda n’a jamais voulu de crise. Bien au contraire,il a toujours œuvré pour qu’il y ait la paix dans ce pays. S’il y a crise, c’est que le Pdci a une bonne raison. Le Pdci-Rda a 68 députés. Dans les règles qui ont été toujours appliquées, le Pdci a droit à 3 vice-présidents, 3 secrétaires et 1 questeur. Les autres groupes parlementaires que sont Vox populi et Rassemblement ont droit aussi à des postes en fonction de leur nombre. Nous réclamons simplement ce qui nous revient de droit. Nous ne tirons sur aucune corde. Comme le président Amadou Soumahoro ne veut pas appliquer ce principe ou ces usages qui ont toujours existé au sein du parlement, nous lui demandons simplement l’application de ce qui a toujours existé en notre sein. L’Assemblée Nationale, c’est toute la Côte d’Ivoire réunie et aucun parti à lui seul ne peut diriger les organes de l’Assemblée Nationale et cela n’est pas possible. Nous sommes 255 députés, il faut en tenir compte car nous venons des partis politiques différents et des régions différentes. Le Rhdp n’est pas le seul groupe parlementaire pour pouvoir prendre tous les postes. Si cela n’est pas appliqué, c’est que le président de l’Assemblée Nationale qui n’a pas besoin des autres groupes parlementaires pour diriger. Nous devons donc attirer l’attention de la communauté nationale et internationale pour que tout ce qui a marché jusque-là à l’Assemblée Nationale puisse être mis en place. C’est ce que le Pdci réclame.
Interview réalisée par JEROME N’DRI
Quel enseignement tirez-vous de cette journée que vous avez organisée en rapport avec la thématique qui était la paix et la fraternité et ce, par rapport à la situation sociopolitique du moment ?
Nous faisons partie du Réseau des cadres ‘’Pdci notre héritage’’ qui est un organe qui appuie la direction du Pdci et surtout le président Henri Konan Bédié qui est le président de ce parti. Il a donné des orientations qui concernent la Côte d’Ivoire rassemblée et réconciliée. Nous qui sommes des hauts cadres de ce parti, nous savons le rôle que nous devons jouer. C’est pour cela que les orientations du président du parti sont relayées par le réseau et mises en application par les membres de ce Réseau en collaboration avec la direction du parti. L’objectif, c’était de rappeler aux Ivoiriens que nous venons de très loin. Le président l’a dit, il faut l’appliquer. La paix et la fraternité qui manquent aux Ivoiriens depuis un certain nombre d’années, depuis le coup d’Etat inexpliqué de 1999. Depuis cette date, il y a des choses qui ne vont pas très fort dans notre pays. Nous avons le coup d’Etat mué en rébellion de 2002, la crise postélectorale de 2010. Pour nous, c’était l’occasion de rappeler aux Ivoiriens le mérite que le Pdci a de parler de dialogue, de paix, de fraternité et de cohésion depuis Houphouët Boigny. Nous avons eu comme leitmotiv de dire aux Ivoiriens, soyons ensemble pour que le pays se développe en paix. C’était cela l’objectif de notre journée. Mais au-delà, il faut préparer les esprits pour ne pas que cela se répète. Il faut qu’en 2020 et au-delà de cette date, la Côte d’Ivoire soit totalement pacifiée pour que nous allions aux élections sans qu’il y ait des problèmes. Au cours de cette cérémonie, nous avons fait appel à ceux qui ont dirigé ce pays et qui avaient des informations ou des enseignements à donner. Quand on parle d’Emile Constant Bombet, de Ouassenan Koné. Cela voudrait dire que les enseignements donnés ont servi aux Ivoiriens et nous sommes sortis de cette journée rassurés que les Ivoiriens ont entendu notre message. Nous avons profité de l’occasion pour demander le retour de nos frères qui sont en exil et ceux qui étaient en prison et qui ont été acquittés. A savoir le président Laurent Gbagbo, le ministre Blé Goudé et tous les exilés. Qu’ils rentrent tous pour que nous soyons ensemble et participer au développement de ce pays dans la paix. Il faut que la paix soit une religion comme Houphouët le disait. Cette paix ne doit pas être au bout des lèvres mais dans les actes. Nous savons que cela est perçu par tout le monde et non pas le Pdci seul. Et nous avons servi d’intermédiaire pour le rappeler.
Est-ce cet objectif de recherche de la paix qui a amené le président Henri Konan Bédié à dépêcher une délégation auprès de l’ancien président Laurent Gbagbo à Bruxelles ?
Le président Henri Konan a créé une plateforme qui va regrouper tous les Ivoiriens autour de lui. Et ce, à travers les partis politiques, c’est aussi à travers les mouvements et Ong. Ce n’est pas seulement les partis politiques qu’il a sollicités. Lui le président Henri Konan Bédié qui voudrait que tous les Ivoiriens soient ensemble et qui voudrait que le pays soit totalement réconcilié, il va fournir de grands efforts pour que toutes les filles et tous les fils de ce pays se parlent. La délégation qui est partie à Bruxelles, c’était vraiment opportun d’autant plus que cela va dans le droit chemin de la réconciliation qu’il est en train de prôner. Cela va aussi dans la ligne qu’il a déterminée pour que la Côte d’Ivoire soit totalement réconciliée. C’est lui qui est aujourd’hui considéré comme l’icône de la paix car il a fait beaucoup de sacrifices pour qu’il y ait la paix en Côte d’Ivoire et il continue. C’est pourquoi nous l’avons soutenu et applaudi pour l’acte qu’il a posé en envoyant une délégation vers le président Laurent Gbagbo pour que tous les Ivoiriens soient ensemble pour la Côte d’Ivoire qui sera réconciliée et rassemblée. Nous encourageons donc le président Bédié dans cette action.
La rencontre entre le Pdci-Rda et Laurent Gbagbo suscite quelques polémiques dans la mesure où le Front populaire ivoirien est dirigé ici par le président Affi N’guessan. Est-ce qu’avec cette rencontre et les déclarations qui ont suivi, le Pdci-Rda considère que le président Laurent Gbagbo est le président du Fpi et l’interlocuteur du Pdci-Rda ?
Lorsque vous êtes un père que vous voulez réconcilier vos enfants, vous ne prenez pas partie mais vous rassemblez. Le président Affi N’guessan a été le premier à être reçu par le président Henri Konan Bédié. Il y avait l’autre faction qui était dirigée par feu Abou Drahamane Sangaré. Le père ou l’aîné rencontre tous ceux-là pour parler de réconciliation. Il n’a pas mis à l’écart Affi N’guessan. Et c’est son rôle de rencontrer toutes les parties qui sont opposées, non seulement pour être ensemble, mais que la paix revienne définitivement. Ce n’est pas le rôle du président de dire qui est la faction du Fpi qu’il faut suivre. Il compose avec tous les Ivoiriens, Affi N’guessan, Laurent Gbagbo et tous les autres. Le président Henri Konan Bédié n’a pas pris parti pour un camp. Il veut ramener tous les Ivoiriens ensemble et leur parler régulièrement. Le président n’a jamais déclaré qu’il va contre le groupe dirigé par Affi N’guessan. Le président Bédié va au-delà pour dire qu’il veut rassembler tous les Ivoiriens. Le président joue son rôle d’aîné pour qu’il y ait une paix définitive à tous les niveaux. Le président Henri Konan Bédié est celui qui doit rassembler. C’est pourquoi, il a créé la plateforme pour que tous les Ivoiriens viennent autour de lui pour parler de paix. Il est l’héritier d’Houphouët-Boigny qui a érigé la paix en seconde religion. Cela doit être enseigné par tous.
Parallèlement à cette rencontre avec le président Laurent Gbagbo, confirmez-vous l’information selon laquelle, le Pdci-Rda et le président Bédié sont engagés dans une tentative de réconciliation des militants du Fpi ?
Le président Henri Konan Bédié est celui qui va réconcilier tous les Ivoiriens et c’est le rôle qu’il s’est donné. Partout où le besoin de réconciliation s’impose et où l’on a besoin du président Bédié, il agira y compris au Front Populaire Ivoirien.
Vous êtes député et la formation du bureau de l’Assemblée Nationale a été boycottée par le groupe parlementaire PDCI et d’autres groupes parlementaires. Mais les députés du Rhdp estiment que vous êtes dans une campagne pour discréditer l’institution et l’image de son président. Est-ce que vous n’êtes pas en train de jouer sur la crise politique actuelle pour espérer en tirer des dividendes au plan politique ?
L’Assemblée Nationale a toujours existé et fonctionné correctement sans ce genre de crise. Si nous prenons les 20 dernières années, nous constatons que sous le président Henri Konan Bédié, l’Assemblée Nationale n’a pas eu ce genre de crise, sous le président Laurent Gbagbo, l’Assemblée Nationale n’a pas connu ce genre de crise et sous le président Alassane Ouattara, nous avons connu ce genre de crise. D’où vient donc qu’il y a des difficultés ou des problèmes à l’Assemblée Nationale. C’est le refus d’appliquer les principes habituels de l’organisation d’élection du président de l’Assemblée Nationale. Tous les principes qui ont été appliqués jusque-là n’ont pas été respectés. Pour la composition du bureau de l’Assemblée Nationale, les principes n’ont pas été respectés alors que nous connaissons les usages. Le principe, c’est la proportionnalité en fonction de la composition politique de l’Assemblée Nationale. Il y a plusieurs groupes parlementaires qui existent et ces groupes ont un certain nombre de députés dont il faut tenir compte pour l’attribution des postes. Sous le président Amadou Soumahoro, aucun principe n’est respecté. Tout est bafoué. Le Pdci-Rda n’a jamais voulu de crise. Bien au contraire,il a toujours œuvré pour qu’il y ait la paix dans ce pays. S’il y a crise, c’est que le Pdci a une bonne raison. Le Pdci-Rda a 68 députés. Dans les règles qui ont été toujours appliquées, le Pdci a droit à 3 vice-présidents, 3 secrétaires et 1 questeur. Les autres groupes parlementaires que sont Vox populi et Rassemblement ont droit aussi à des postes en fonction de leur nombre. Nous réclamons simplement ce qui nous revient de droit. Nous ne tirons sur aucune corde. Comme le président Amadou Soumahoro ne veut pas appliquer ce principe ou ces usages qui ont toujours existé au sein du parlement, nous lui demandons simplement l’application de ce qui a toujours existé en notre sein. L’Assemblée Nationale, c’est toute la Côte d’Ivoire réunie et aucun parti à lui seul ne peut diriger les organes de l’Assemblée Nationale et cela n’est pas possible. Nous sommes 255 députés, il faut en tenir compte car nous venons des partis politiques différents et des régions différentes. Le Rhdp n’est pas le seul groupe parlementaire pour pouvoir prendre tous les postes. Si cela n’est pas appliqué, c’est que le président de l’Assemblée Nationale qui n’a pas besoin des autres groupes parlementaires pour diriger. Nous devons donc attirer l’attention de la communauté nationale et internationale pour que tout ce qui a marché jusque-là à l’Assemblée Nationale puisse être mis en place. C’est ce que le Pdci réclame.
Interview réalisée par JEROME N’DRI