Toulépleu, Des commerçants et des propriétaires des grands magasins ou de boutiques à Bin-Houyé reprennent progressivement la reconstruction et l’animation du marché principal, après les incidents du 1er avril, a constaté l’AIP.
Ces incidents avaient occasionné de nombreux dégâts matériels et la destruction en grande partie des bâtiments et des installations du marché. « Cela a été possible grâce à l’intervention rapide des autorités administratives et militaires, et les multiplications d’appel au calme du maire de la commune de Bin-Houyé », s’est réjoui le chef de village de Goulaleu.
Le calme s’était vite rétabli mais la ville de Bin-Houyé est restée économiquement paralysée durant plusieurs jours. Toutefois, seuls quelques petits vendeurs et commençants étaient visibles mais la plupart avaient orienté leurs activités vers les villes de Toulépleu et Zouan-hounien.
Ces violences s’étaient produites dans les sous-préfectures de Bin-Houyé et Goulaleu suite à un accident de circulation occasionnant la mort d’un jeune de l'ethnie Yacouba qui était à moto sur l’axe Guiamahapleu-Goulaleu, dans la nuit du 1er avril. Un véhicule rempli de marchandises avec à son bord des femmes qui rentraient du marché hebdomadaire du village de Guiamahapleu (sous-préfecture de Goulaleu) avait accidentellement tué un jeune sur sa moto.
Cet accident avait provoqué la colère des populations autochtones Yacouba, témoins de la scène. Le conducteur du gros camion, après avoir descendu les commerçantes majoritairement de l'ethnie Malinké et craignant les représailles de la foule en colère, s’était enfuit avec le véhicule rempli de marchandises.
« C’est ainsi que les villageois témoins ont décidé de se rendre justice en incendiant ledit véhicule avec tout son contenu. S’en sont suivis l’incendie de trois autres camions de la même marque puis des incendies et pillages systématiques des grands magasins dans les deux localités », s'est indigné le maire de Bin-Houyé, Meman Narcisse André.
Les commerçants de Bin-Houyé, en guise de protestation contre la destruction de leurs biens, s’étaient résolus de suspendre toute activité commerciale dans la localité sur une période d’un mois.
(AIP)
snm/kkf/cmas
Ces incidents avaient occasionné de nombreux dégâts matériels et la destruction en grande partie des bâtiments et des installations du marché. « Cela a été possible grâce à l’intervention rapide des autorités administratives et militaires, et les multiplications d’appel au calme du maire de la commune de Bin-Houyé », s’est réjoui le chef de village de Goulaleu.
Le calme s’était vite rétabli mais la ville de Bin-Houyé est restée économiquement paralysée durant plusieurs jours. Toutefois, seuls quelques petits vendeurs et commençants étaient visibles mais la plupart avaient orienté leurs activités vers les villes de Toulépleu et Zouan-hounien.
Ces violences s’étaient produites dans les sous-préfectures de Bin-Houyé et Goulaleu suite à un accident de circulation occasionnant la mort d’un jeune de l'ethnie Yacouba qui était à moto sur l’axe Guiamahapleu-Goulaleu, dans la nuit du 1er avril. Un véhicule rempli de marchandises avec à son bord des femmes qui rentraient du marché hebdomadaire du village de Guiamahapleu (sous-préfecture de Goulaleu) avait accidentellement tué un jeune sur sa moto.
Cet accident avait provoqué la colère des populations autochtones Yacouba, témoins de la scène. Le conducteur du gros camion, après avoir descendu les commerçantes majoritairement de l'ethnie Malinké et craignant les représailles de la foule en colère, s’était enfuit avec le véhicule rempli de marchandises.
« C’est ainsi que les villageois témoins ont décidé de se rendre justice en incendiant ledit véhicule avec tout son contenu. S’en sont suivis l’incendie de trois autres camions de la même marque puis des incendies et pillages systématiques des grands magasins dans les deux localités », s'est indigné le maire de Bin-Houyé, Meman Narcisse André.
Les commerçants de Bin-Houyé, en guise de protestation contre la destruction de leurs biens, s’étaient résolus de suspendre toute activité commerciale dans la localité sur une période d’un mois.
(AIP)
snm/kkf/cmas