Béoumi, 17 mai (AIP) – Le ministre de la Communication et des médias Sidi Touré a engagé, jeudi, les communautés malinké et baoulé à mettre fin aux violences à Béoumi, au cours d’une réunion de crise organisée au domicile du préfet du département de cette localité, M. Djedj Mel.
Le chef canton des kôdès, Nanan Ago Yao Barthélémy, et le responsable des communautés malinkés, Touré Siaka, ont promis au ministre Sidi Touré, d’œuvrer à l’apaisement communautaire après ces tumultes meurtrières.
Pour ce faire, le chef des baoulés de Béoumi s’est résolu à immoler des sacrifice d’animaux, à savoir, des bœufs, un mouton, un cabri pour chasser “le mauvais sort”. Quant au responsable des malinkés; il a décidé de sacrifier un bœuf, et dire une prière à la mosquée pour implorer la miséricorde de Dieu.
Le ministre Sidi Touré a remis séance tenante la somme d’un million de FCFA au préfet du département, “pour que ces sacrifices soient faits le plus tôt possible, afin que les populations puissent vaquer à leurs occupations”.
Pour lui, ces actes sacrificiels “doivent faire en sorte que plus jamais, un tel événement ne se reproduise à Béoumi”.
” Béoumi est la terre du brassage ethnique”, a-t-il insisté. Le porte-parole du gouvernement a félicité les autorités coutumières, religieuses et les forces de défense et de sécurité présentes de cette localité pour leur actions en faveur du retour au calme, promettant que “Béoumi ne sombrera pas dans la crise”.
Un couvre-feu a été institué par le préfet du département, Djedj Mel, pour permettre aux forces de défense et de sécurité de travailler efficacement.
Le bilan s’établit à ce jour à 7 morts et 40 blessés dont le commissaire Klon Adolphe, deux policiers et trois gendarmes. Tout est parti d’un conflit entre un chauffeur de moto-taxis malinkés et baoulés, mercredi aux environs de 10h.
nyl /nmfa/tm
Le chef canton des kôdès, Nanan Ago Yao Barthélémy, et le responsable des communautés malinkés, Touré Siaka, ont promis au ministre Sidi Touré, d’œuvrer à l’apaisement communautaire après ces tumultes meurtrières.
Pour ce faire, le chef des baoulés de Béoumi s’est résolu à immoler des sacrifice d’animaux, à savoir, des bœufs, un mouton, un cabri pour chasser “le mauvais sort”. Quant au responsable des malinkés; il a décidé de sacrifier un bœuf, et dire une prière à la mosquée pour implorer la miséricorde de Dieu.
Le ministre Sidi Touré a remis séance tenante la somme d’un million de FCFA au préfet du département, “pour que ces sacrifices soient faits le plus tôt possible, afin que les populations puissent vaquer à leurs occupations”.
Pour lui, ces actes sacrificiels “doivent faire en sorte que plus jamais, un tel événement ne se reproduise à Béoumi”.
” Béoumi est la terre du brassage ethnique”, a-t-il insisté. Le porte-parole du gouvernement a félicité les autorités coutumières, religieuses et les forces de défense et de sécurité présentes de cette localité pour leur actions en faveur du retour au calme, promettant que “Béoumi ne sombrera pas dans la crise”.
Un couvre-feu a été institué par le préfet du département, Djedj Mel, pour permettre aux forces de défense et de sécurité de travailler efficacement.
Le bilan s’établit à ce jour à 7 morts et 40 blessés dont le commissaire Klon Adolphe, deux policiers et trois gendarmes. Tout est parti d’un conflit entre un chauffeur de moto-taxis malinkés et baoulés, mercredi aux environs de 10h.
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