Abidjan (Côte d'Ivoire) - Quelque vingt-sept millions de FCFA ont été escroqués par des militaires, gendarmes et policiers pour des concours en Côte d'Ivoire au premier trimestre 2019, a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.
L'information a été donnée vendredi à Abidjan par le procureur militaire, le Contre-amiral Ange Kessi qui animait sa traditionnelle conférence trimestrielle sur les activités de son parquet.
« Pour le premier trimestre 2019, le parquet militaire a reçu 22 plaintes contre des militaires, gendarmes et policiers pour escroquerie à des concours. Soit, à peu près une plainte tous les trois jours. Le montant total escroqué est de 27 millions FCFA », a fait savoir le contre-amiral Ange Kessi, soulignant que 15 victimes ont été entièrement remboursées sur les 22 plaintes.
« Les plaintes des populations civiles sont de plus en plus nombreuses contre des militaires, gendarmes et policiers pour escroquerie aux concours. C'est une nouvelle forme de délinquance militaire», a-t-il fait remarquer invitant les uns et les autres, à faire en sorte que « les réseaux » n'existent plus dans les concours dans le pays.
« Ayons un rêve qu'un jour, on ne parlera plus de cette affaire de réseaux aux concours en Côte d'Ivoire. Il faut que tout le monde ait les mêmes chances de réussir », a estimé le Commissaire du gouvernement.
LB/ls
L'information a été donnée vendredi à Abidjan par le procureur militaire, le Contre-amiral Ange Kessi qui animait sa traditionnelle conférence trimestrielle sur les activités de son parquet.
« Pour le premier trimestre 2019, le parquet militaire a reçu 22 plaintes contre des militaires, gendarmes et policiers pour escroquerie à des concours. Soit, à peu près une plainte tous les trois jours. Le montant total escroqué est de 27 millions FCFA », a fait savoir le contre-amiral Ange Kessi, soulignant que 15 victimes ont été entièrement remboursées sur les 22 plaintes.
« Les plaintes des populations civiles sont de plus en plus nombreuses contre des militaires, gendarmes et policiers pour escroquerie aux concours. C'est une nouvelle forme de délinquance militaire», a-t-il fait remarquer invitant les uns et les autres, à faire en sorte que « les réseaux » n'existent plus dans les concours dans le pays.
« Ayons un rêve qu'un jour, on ne parlera plus de cette affaire de réseaux aux concours en Côte d'Ivoire. Il faut que tout le monde ait les mêmes chances de réussir », a estimé le Commissaire du gouvernement.
LB/ls