Sa réaction était attendue. Depuis les derniers événements liés à la crise qui secoue le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, ne s’était pas prononcé. Hier, présent au Salon international du Livre d’Abidjan (Sila), nous lui avons demandé son avis sur les récents événements. « Il n’y a pas de crise au Burida, il n’y a que du bruit. Le Burida fait partie des meilleures maisons de droit d’auteur en Afrique. Il ne peut pas y avoir de crise. Tout ce qui se passe n’est que du bruit », a régi Maurice Bandaman qui faisait une escale au stand de Fréquence, lors de l’enregistrement de l’émission “Carrefour week-end”. Une réaction qui surprend, d’autant plus que le mardi dernier, après le sit-in des artistes devant le siège du Burida, ils ont été reçus par des autorités. Notamment le Premier ministre et le préfet d’Abidjan. Et selon Fadal Dey, du Collectif d’artistes pour le changement du Burida, « des preuves ont été remi au Premier ministre ». Pointé du doigt par les artistes protestataires, par rapport à sa gestion du dossier, le ministre de la Culture et de la Francophonie donne, à travers sa déclaration, une autre raison à ses pourfendeurs de douter de sa neutralité dans cette crise.
E.G
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