Aboisso, 20 mai (AIP) - Le Collectif des planteurs de palmier à huile de Côte d'Ivoire menace de se mettre en grève dans quelques semaines, si le prix du kilogramme de graine de palme n'est pas revu à la hausse.
Son vice-président, Sanogo Moustapha, l'a fait savoir dimanche à Aboisso, lors d’une rencontre avec la presse. Il a déploré le fait que le kilogramme de graine de palme soit acheté depuis février à 34 FCFA. Il trouve ce prix inacceptable surtout qu’il s’agit d’une période de pointe.
Le Collectif pointe du doigt les usiniers qu’il accuse de "mauvaise foi" surtout qu’en dehors de l’huile de palme, ils profitent des dérivés de la graine vendus chers.
Les planteurs fustigent également le système des acheteurs qui sont devenus désormais des intermédiaires entre les planteurs et les usiniers. Il s’agit, explique M. Sanogo, de particuliers financés par les usiniers qui viennent acheter le produit bord champ et le revendent à l’usine. Il pense d’ailleurs que cette situation concourt à la baisse du prix du kilogramme de la graine.
Le nombre exorbitant d’organisations autour de la filière et pour lesquelles des prélèvements sont faits sur le prix du kilogramme, la dégradation des routes, le mutisme des coopératives face à la baisse du prix ont été également décriés.
Selon M. Sanogo, des discussions ont eu lieu avec les usiniers en présence des autorités administratives et aussi avec l’organe de régulation du palmier à huile, qui n’ont pas donné les résultats escomptés.
Le Collectif a rappelé qu’après la grève d’octobre 2018, le prix du kilogramme de graine est monté à 40 FCFA en janvier et est retombé à 35 FCFA en février avant de chuter à 34 FCFA depuis trois mois. Les planteurs affirment ne pas pouvoir supporter les charges liées à leurs exploitations avec ce prix.
Le Collectif des planteurs de palmier à huile avait initié une grève fin 2018 pour les mêmes motifs.
(AIP)
akn/ask/cmas
Son vice-président, Sanogo Moustapha, l'a fait savoir dimanche à Aboisso, lors d’une rencontre avec la presse. Il a déploré le fait que le kilogramme de graine de palme soit acheté depuis février à 34 FCFA. Il trouve ce prix inacceptable surtout qu’il s’agit d’une période de pointe.
Le Collectif pointe du doigt les usiniers qu’il accuse de "mauvaise foi" surtout qu’en dehors de l’huile de palme, ils profitent des dérivés de la graine vendus chers.
Les planteurs fustigent également le système des acheteurs qui sont devenus désormais des intermédiaires entre les planteurs et les usiniers. Il s’agit, explique M. Sanogo, de particuliers financés par les usiniers qui viennent acheter le produit bord champ et le revendent à l’usine. Il pense d’ailleurs que cette situation concourt à la baisse du prix du kilogramme de la graine.
Le nombre exorbitant d’organisations autour de la filière et pour lesquelles des prélèvements sont faits sur le prix du kilogramme, la dégradation des routes, le mutisme des coopératives face à la baisse du prix ont été également décriés.
Selon M. Sanogo, des discussions ont eu lieu avec les usiniers en présence des autorités administratives et aussi avec l’organe de régulation du palmier à huile, qui n’ont pas donné les résultats escomptés.
Le Collectif a rappelé qu’après la grève d’octobre 2018, le prix du kilogramme de graine est monté à 40 FCFA en janvier et est retombé à 35 FCFA en février avant de chuter à 34 FCFA depuis trois mois. Les planteurs affirment ne pas pouvoir supporter les charges liées à leurs exploitations avec ce prix.
Le Collectif des planteurs de palmier à huile avait initié une grève fin 2018 pour les mêmes motifs.
(AIP)
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