Une manifestation des populations d'Attécoubé dans l'ouest d'Abidjan contre l'insécurité, notamment contre les microbes (Jeunes délinquants mineurs baptisés microbes dans le jargon ivoirien), dans leur commune, s'est muée lundi en un violent affrontement avec les forces de l'ordre, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Plusieurs détachements de la police et de la gendarmerie ivoirienne avec un dispositif impressionnant anti-émeute, ont tenté pendant des heures de contenir une foule de jeunes manifestants surexcités et déterminés à tenir leur marche ( non autorisée par les autorités locales). Jets de pierres contre jets de gaz lacrymogènes et autres projectiles, policiers et civils se sont affrontés des heures durant.
Dans la matinée de ce lundi, des populations d'Attécoubé ont initié une manifestation pour réclamer des autorités plus d'infrastructures sécuritaires dans leur commune en proie à une insécurité grandissante.
Les manifestants brandissaient des écriteaux où l'on pouvait entre autres lire, « 10 ans sans commissariat, je veux mon commissariat » et «On ne veux plus de microbes ( Jeunes délinquants qui attaquent à la machette) à Attécoubé ».
Ces affrontements entre forces de l'ordre et populations civiles ont créé la psychose dans cette commune obligeant commerces et écoles aux encablures de la mairie à fermer.
LB/ls/APA
Plusieurs détachements de la police et de la gendarmerie ivoirienne avec un dispositif impressionnant anti-émeute, ont tenté pendant des heures de contenir une foule de jeunes manifestants surexcités et déterminés à tenir leur marche ( non autorisée par les autorités locales). Jets de pierres contre jets de gaz lacrymogènes et autres projectiles, policiers et civils se sont affrontés des heures durant.
Dans la matinée de ce lundi, des populations d'Attécoubé ont initié une manifestation pour réclamer des autorités plus d'infrastructures sécuritaires dans leur commune en proie à une insécurité grandissante.
Les manifestants brandissaient des écriteaux où l'on pouvait entre autres lire, « 10 ans sans commissariat, je veux mon commissariat » et «On ne veux plus de microbes ( Jeunes délinquants qui attaquent à la machette) à Attécoubé ».
Ces affrontements entre forces de l'ordre et populations civiles ont créé la psychose dans cette commune obligeant commerces et écoles aux encablures de la mairie à fermer.
LB/ls/APA