Abidjan, La Côte d’Ivoire et la France ont décidé d’intensifier leur coopération de manière à renforcer les mécanismes d’identification et de retour des Ivoiriens irrégulièrement installés en France comme dans les autres pays, a annoncé lundi à Abidjan, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, qui recevait son homologue français, Christophe Castaner.
« Un Ivoirien en situation irrégulière n’a pas sa place dans les pays de l’Union européenne. Il a sa place en Côte d’Ivoire où il peut exercer les fonctions nécessaires, les activités nécessaires pour construire son avenir et le gouvernement travaille à cela », a déclaré Sidiki Diakité.
« La France nous a également promis d’apporter son concours pour nous appuyer dans le contrôle aux frontières mais aussi nous aider à mettre en place des projets qui puissent permettre à nos jeunes de rester sur place en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.
M. Diakité a expliqué que d’importantes actions initiées par la Côte d’Ivoire ont permis l’arrestation de près de 40 passeurs et l’interpellation d’environ 200. « L’immigration irrégulière préoccupe nos pays. Ce sont des bras valides qui quittent nos pays pour l’Union européenne. Toute sortie est un appauvrissement de la Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.
Le ministre français de l’Intérieur a assuré que son pays va doter la Côte d’Ivoire de meilleurs moyens en matière de formation, de techniques, de matériels pour lutter contre ce fléau. « Il fallait améliorer nos échanges pour pouvoir lutter activement contre les filières de passeurs qui, au fond, ne font qu’exploiter la misère humaine et font rêver de choses qui en réalité n’existent pas », a indiqué Christophe Castaner.
Il a relevé la nécessité de lutter contre les échanges irréguliers par un renforcement des contrôles, de la lutte contre les fraudes documentaires et aussi par une facilité des retours des personnes qui, venus en France, n’ont pas vocation à y rester.
Le ministre Christophe Castaner est arrivé dimanche à Abidjan pour une visite de travail de 48 heures.
(AIP)
gak/cmas
« Un Ivoirien en situation irrégulière n’a pas sa place dans les pays de l’Union européenne. Il a sa place en Côte d’Ivoire où il peut exercer les fonctions nécessaires, les activités nécessaires pour construire son avenir et le gouvernement travaille à cela », a déclaré Sidiki Diakité.
« La France nous a également promis d’apporter son concours pour nous appuyer dans le contrôle aux frontières mais aussi nous aider à mettre en place des projets qui puissent permettre à nos jeunes de rester sur place en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.
M. Diakité a expliqué que d’importantes actions initiées par la Côte d’Ivoire ont permis l’arrestation de près de 40 passeurs et l’interpellation d’environ 200. « L’immigration irrégulière préoccupe nos pays. Ce sont des bras valides qui quittent nos pays pour l’Union européenne. Toute sortie est un appauvrissement de la Côte d’Ivoire », a-t-il conclu.
Le ministre français de l’Intérieur a assuré que son pays va doter la Côte d’Ivoire de meilleurs moyens en matière de formation, de techniques, de matériels pour lutter contre ce fléau. « Il fallait améliorer nos échanges pour pouvoir lutter activement contre les filières de passeurs qui, au fond, ne font qu’exploiter la misère humaine et font rêver de choses qui en réalité n’existent pas », a indiqué Christophe Castaner.
Il a relevé la nécessité de lutter contre les échanges irréguliers par un renforcement des contrôles, de la lutte contre les fraudes documentaires et aussi par une facilité des retours des personnes qui, venus en France, n’ont pas vocation à y rester.
Le ministre Christophe Castaner est arrivé dimanche à Abidjan pour une visite de travail de 48 heures.
(AIP)
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