La Côte d’Ivoire et la France ont décidé d’intensifier leur coopération contre l’immigration irrégulière, a annoncé lundi à Abidjan, Sidiki Diakité, le ministre ivoirien de l’intérieur et de la sécurité au terme d’un entretien avec son homologue français Christophe Castaner qui séjourne à Abidjan depuis dimanche.
« Sur les questions abordées, je dirai que nous avons abordé toutes les questions de sécurité intérieure, mais particulièrement celles consacrées à l’immigration irrégulière. Sur la question, nous avons décidé d’intensifier notre coopération», a déclaré M. Diakité estimant « qu’un ivoirien en situation irrégulière n’a pas sa place dans les pays de l’Union européenne».
« Le gouvernement travaille à cela et la France a également promis de nous apporter son concours pour nous appuyer non seulement dans le contrôle aux frontières, mais aussi nous aider à mettre en place des projets qui puissent permettre à nos jeunes de rester sur place en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les réseaux de passeurs, a poursuivi, M. Diakité, la Côte d’Ivoire a initié d’importantes actions qui ont permis l’arrestation de près de 40 passeurs et l’interpellation de 200 autres passeurs. « Nous avons décidé de mettre l’accent sur la lutte contre tous les moyens de financement du terrorisme y compris les enlèvements qui se multiplient et dans ce cadre des formations vont être dispensées à la police ivoirienne », a également fait savoir M. Diakité.
Avant lui, Christophe Castaner, le ministre français de l’intérieur a dévoilé à la presse, le contenu de ces échanges avec son homologue ivoirien.
« Nous avons abordé des projets que portent la Côte d’Ivoire. Nous avons abordé les questions migratoires, les sujets de lutte contre le terrorisme, d’échanges de renseignements et d’échanges de partenariats forts», a dit à son tour, M. Castaner annonçant que « nous avons pris un engagement commun sur un sujet qui pourrait se développer et contre lequel nous voulons lutter ensemble qui est celui des enlèvements ».
Selon lui, les risques terroristes ne respectent aucune frontières et « les risques que nous connaissons au Mali, au Burkina Faso, peuvent frapper la Côte d’Ivoire et nous souhaitons aider ce pays à lutter activement contre ce risque».
Après cet entretien avec son homologue ivoirien, le ministre de l’intérieur français a mis le cap sur l’école nationale de police sis à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a instruit des élèves-commissaires sur le terrorisme avant d’assister à un exercice de maintien de l’ordre public.
Dimanche, en début de soirée, M. Castaner a été reçu en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara avec qui il a évoqué les relations de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire, notamment, la lutte contre le terrorisme, les différentes formes de criminalité et la migration irrégulière.
LB/ls/APA
« Sur les questions abordées, je dirai que nous avons abordé toutes les questions de sécurité intérieure, mais particulièrement celles consacrées à l’immigration irrégulière. Sur la question, nous avons décidé d’intensifier notre coopération», a déclaré M. Diakité estimant « qu’un ivoirien en situation irrégulière n’a pas sa place dans les pays de l’Union européenne».
« Le gouvernement travaille à cela et la France a également promis de nous apporter son concours pour nous appuyer non seulement dans le contrôle aux frontières, mais aussi nous aider à mettre en place des projets qui puissent permettre à nos jeunes de rester sur place en Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.
En ce qui concerne les réseaux de passeurs, a poursuivi, M. Diakité, la Côte d’Ivoire a initié d’importantes actions qui ont permis l’arrestation de près de 40 passeurs et l’interpellation de 200 autres passeurs. « Nous avons décidé de mettre l’accent sur la lutte contre tous les moyens de financement du terrorisme y compris les enlèvements qui se multiplient et dans ce cadre des formations vont être dispensées à la police ivoirienne », a également fait savoir M. Diakité.
Avant lui, Christophe Castaner, le ministre français de l’intérieur a dévoilé à la presse, le contenu de ces échanges avec son homologue ivoirien.
« Nous avons abordé des projets que portent la Côte d’Ivoire. Nous avons abordé les questions migratoires, les sujets de lutte contre le terrorisme, d’échanges de renseignements et d’échanges de partenariats forts», a dit à son tour, M. Castaner annonçant que « nous avons pris un engagement commun sur un sujet qui pourrait se développer et contre lequel nous voulons lutter ensemble qui est celui des enlèvements ».
Selon lui, les risques terroristes ne respectent aucune frontières et « les risques que nous connaissons au Mali, au Burkina Faso, peuvent frapper la Côte d’Ivoire et nous souhaitons aider ce pays à lutter activement contre ce risque».
Après cet entretien avec son homologue ivoirien, le ministre de l’intérieur français a mis le cap sur l’école nationale de police sis à Cocody, un quartier huppé dans l’Est d’Abidjan où il a instruit des élèves-commissaires sur le terrorisme avant d’assister à un exercice de maintien de l’ordre public.
Dimanche, en début de soirée, M. Castaner a été reçu en audience par le président ivoirien Alassane Ouattara avec qui il a évoqué les relations de coopération entre la France et la Côte d’Ivoire, notamment, la lutte contre le terrorisme, les différentes formes de criminalité et la migration irrégulière.
LB/ls/APA