Le président du conseil régional de Gbêkê, Jacques Mangoua ,s’est rendu, hier Lundi 20 Mai 2019, au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Bouaké. Objectif : apporter son soutien et sa compassion aux blessés du violent affrontement intercommunautaire qui s’est produit dans la ville de Béoumi la semaine dernière. Le premier responsable du conseil régional de Gbêkê n’a pas voulu rester en marge de cet élan de solidarité auprès de ces nombreux blessés. Reçu par la direction du Chu, Jacques Mangoua dit être venu d’abord dire un grand merci à toute l’équipe médicale déployée pour assister toutes les victimes et aussi rendre visite à tous les blessés.
Une visite mise à profit par le professeur Lebeau Roger, chef du service des urgences chirurgicales, pour faire le point de la situation. « Nous avons, à ce jour, reçu au Chu de Bouaké 45 patients que nous pouvons scinder en 2 groupes; les forces de défense et sécurité et les civils. Au niveau des Fds, on dénombre deux cas de victimes, celles issues de l’accident de circulation en partance pour Béoumi et les victimes de plaie par arme à feu. Quant aux civils, on enregistre trois cas de victimes. Des plaies à l’arme à feu; des plaies à l’arme blanche et des brûlées » a indiqué professeur Lebeau Roger.
Poursuivant, il explique que parmi les blessés (police) figurait le commissaire de police de Béoumi qui, après les interventions chirurgicales, a regagné sa base. Ce sont au total 4 opérations qui ont été réalisées tant du côté des civils que des forces de défense et de sécurité. Les autres victimes gendarmes et policiers ont été envoyées dans d’autres centres médicaux pour être prises en charge par leurs différentes hiérarchies. Les cas plus complexes sont les civils dont la prise en charge nécessite assez de moyens. « Nous avons reçu 18 victimes brûlées tous au membre inférieur soit du second degré, soit du troisième degré parfois jusqu’à 50% de la surface du corps. Il y a aussi un enfant de 12 ans qui a reçu une balle dans la colonne vertébrale et paralysé des deux pieds qui attend urgemment une intervention chirurgicale », a-t-il fait savoir avant de préciser que les estimations financières de la prise en charge des victimes par jour s’élèvent à 600.000 FCfa. Soutenant qu’ils n’ont enregistré aucune perte en vie humaine à ce jour; le professeur Lebeau a soulevé quelques inquiétudes notamment le cas des brûlés. Estimant que l’assistance de ces victimes brûlées peut prendre un ou deux mois, ce qui d’ailleurs mettra en péril l’année scolaire des élèves enregistrés parmi les victimes mais aussi la possibilité de réveiller les conflits si ces deniers retournaient dans cet état chez eux.
Prenant la parole, le président Mangoua Jacques a rassuré l’équipe médicale que le conseil mettra tout en œuvre pour la prise en charge de ces victimes. Il a invité la direction du Chu à faire l’évaluation des besoins; son équipe et lui allaient mobiliser les ressources pour apporter aux patients tout ce qui était nécessaire pour recouvrer la santé. Il est passé dans plusieurs chambres pour voir les victimes et leur a apporté son soutien et sa compassion. Le président du Conseil régional avait, dans les premières heures, soutenu le Chu avec un montant de 500.000 francs et l’hôpital de Béoumi à hauteur de 300.000 francs pour les premiers soins. Dans la matinée d’aujourd’hui, il sera aux côtés de victimes de l’hôpital général de Béoumi.
Une correspondance particulière de Venance Sery à Bouaké
Une visite mise à profit par le professeur Lebeau Roger, chef du service des urgences chirurgicales, pour faire le point de la situation. « Nous avons, à ce jour, reçu au Chu de Bouaké 45 patients que nous pouvons scinder en 2 groupes; les forces de défense et sécurité et les civils. Au niveau des Fds, on dénombre deux cas de victimes, celles issues de l’accident de circulation en partance pour Béoumi et les victimes de plaie par arme à feu. Quant aux civils, on enregistre trois cas de victimes. Des plaies à l’arme à feu; des plaies à l’arme blanche et des brûlées » a indiqué professeur Lebeau Roger.
Poursuivant, il explique que parmi les blessés (police) figurait le commissaire de police de Béoumi qui, après les interventions chirurgicales, a regagné sa base. Ce sont au total 4 opérations qui ont été réalisées tant du côté des civils que des forces de défense et de sécurité. Les autres victimes gendarmes et policiers ont été envoyées dans d’autres centres médicaux pour être prises en charge par leurs différentes hiérarchies. Les cas plus complexes sont les civils dont la prise en charge nécessite assez de moyens. « Nous avons reçu 18 victimes brûlées tous au membre inférieur soit du second degré, soit du troisième degré parfois jusqu’à 50% de la surface du corps. Il y a aussi un enfant de 12 ans qui a reçu une balle dans la colonne vertébrale et paralysé des deux pieds qui attend urgemment une intervention chirurgicale », a-t-il fait savoir avant de préciser que les estimations financières de la prise en charge des victimes par jour s’élèvent à 600.000 FCfa. Soutenant qu’ils n’ont enregistré aucune perte en vie humaine à ce jour; le professeur Lebeau a soulevé quelques inquiétudes notamment le cas des brûlés. Estimant que l’assistance de ces victimes brûlées peut prendre un ou deux mois, ce qui d’ailleurs mettra en péril l’année scolaire des élèves enregistrés parmi les victimes mais aussi la possibilité de réveiller les conflits si ces deniers retournaient dans cet état chez eux.
Prenant la parole, le président Mangoua Jacques a rassuré l’équipe médicale que le conseil mettra tout en œuvre pour la prise en charge de ces victimes. Il a invité la direction du Chu à faire l’évaluation des besoins; son équipe et lui allaient mobiliser les ressources pour apporter aux patients tout ce qui était nécessaire pour recouvrer la santé. Il est passé dans plusieurs chambres pour voir les victimes et leur a apporté son soutien et sa compassion. Le président du Conseil régional avait, dans les premières heures, soutenu le Chu avec un montant de 500.000 francs et l’hôpital de Béoumi à hauteur de 300.000 francs pour les premiers soins. Dans la matinée d’aujourd’hui, il sera aux côtés de victimes de l’hôpital général de Béoumi.
Une correspondance particulière de Venance Sery à Bouaké