Dans la journée du mercredi 15 Mai 2019, jour de marché dans la ville de Béoumi, à la suite d’un accident sur la voie publique, une altercation a éclaté entre un conducteur de moto-taxi et un chauffeur de mini-car appelé « massa ». Il s’en est suivi une bagarre entre les deux ; le chauffeur du mini-car, sentant ses forces l’abandonner, eut recours à une machette qu’il avait dissimulée dans sa voiture pour taillader le conducteur du moto-taxi.
Comme une traînée de poudre, cette information a gagné toute la population de Béoumi. Cela a suscité un regain de violence et une bagarre inter-communautaires entre les autochtones Kôdê et les allochtones malinkés. Le bilan officiel annoncé par les autorités préfectorales fait état de neuf (9) morts et de quatre-vingts dix-huit (98) blessés.
Le FPI condamne avec la dernière énergie, cette violence survenue entre les populations de ladite localité, appelle toutes les populations au calme et à la retenue. Le FPI exprime ici ses plus sincères condoléances aux familles des disparus et sa plus profonde compassion aux blessés de cette tragédie qui n’aurait jamais dû se produire.
Le FPI invite les autorités administratives et celles chargées de la sécurité à ouvrir des enquêtes en vue de situer les responsabilités et de punir les auteurs de ces événements graves et douloureux.
C’est l’occasion pour le FPI de faire remarquer que, dans la ville de Béoumi et alentours, il existe des civils qui portent illégalement des armes dont ils ont eu à faire usage pendant cette triste période, entraînant des morts et des blessés par balle dont le commissaire de police. Le FPI invite le gouvernement à désarmer ces personnes sans condition, et appelle les populations à collaborer avec les autorités compétentes afin d’aboutir à une paix durable.
Soucieux de la réconciliation nationale entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire, le FPI voudrait saisir cette occasion pour interpeller le régime Ouattara sur la nécessité de créer les conditions d’une paix durable entre toutes les communautés vivant sur toute l’étendue du territoire. De tels évènements viennent nous rappeler (si besoin est) que c’est de la diversité de nos origines que viendra la force de notre nation en gestation.
En ce temps de carême et de prière intense, le FPI voudrait demander aux autorités religieuses locales de s’impliquer davantage dans la résolution de cette crise qui n’honore personne et qui fragilise un peu plus la cohésion communautaire qui peine à se mettre en place.
Fait à Abidjan, le 20 mai 2019
Le Secrétaire Général et Porte-parole
Issiaka Sangaré
Comme une traînée de poudre, cette information a gagné toute la population de Béoumi. Cela a suscité un regain de violence et une bagarre inter-communautaires entre les autochtones Kôdê et les allochtones malinkés. Le bilan officiel annoncé par les autorités préfectorales fait état de neuf (9) morts et de quatre-vingts dix-huit (98) blessés.
Le FPI condamne avec la dernière énergie, cette violence survenue entre les populations de ladite localité, appelle toutes les populations au calme et à la retenue. Le FPI exprime ici ses plus sincères condoléances aux familles des disparus et sa plus profonde compassion aux blessés de cette tragédie qui n’aurait jamais dû se produire.
Le FPI invite les autorités administratives et celles chargées de la sécurité à ouvrir des enquêtes en vue de situer les responsabilités et de punir les auteurs de ces événements graves et douloureux.
C’est l’occasion pour le FPI de faire remarquer que, dans la ville de Béoumi et alentours, il existe des civils qui portent illégalement des armes dont ils ont eu à faire usage pendant cette triste période, entraînant des morts et des blessés par balle dont le commissaire de police. Le FPI invite le gouvernement à désarmer ces personnes sans condition, et appelle les populations à collaborer avec les autorités compétentes afin d’aboutir à une paix durable.
Soucieux de la réconciliation nationale entre les filles et fils de la Côte d’Ivoire, le FPI voudrait saisir cette occasion pour interpeller le régime Ouattara sur la nécessité de créer les conditions d’une paix durable entre toutes les communautés vivant sur toute l’étendue du territoire. De tels évènements viennent nous rappeler (si besoin est) que c’est de la diversité de nos origines que viendra la force de notre nation en gestation.
En ce temps de carême et de prière intense, le FPI voudrait demander aux autorités religieuses locales de s’impliquer davantage dans la résolution de cette crise qui n’honore personne et qui fragilise un peu plus la cohésion communautaire qui peine à se mettre en place.
Fait à Abidjan, le 20 mai 2019
Le Secrétaire Général et Porte-parole
Issiaka Sangaré