Abidjan- Les établissements primaires confessionnels islamiques doivent se conformer au programme scolaire officiel, se doter de "cadres physiques" adéquats, adopter un uniforme à l'instar des écoles confessionnelles catholiques, méthodistes et protestantes, a invité, jeudi, la ministre de l'Educayion nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.
Lors d'une session consacrée à l'adoption de la Carte scolaire 2019, la ministre Kandia Camara a indiqué que de 12 en 2011, 350 écoles coraniques ont actuellement "adopté effectivement le système officiel".
Kandia Camara a lancé un appel aux guides religieux et à toute personne de bonne volonté pour la construction de collèges et universités islamiques pour une formation académique complète qui assurera un avenir aux élèves des écoles coraniques, très nombreuses, mais qui n'offrent pas assez d'opportunités à leurs pensionnaires.
"Notre mission est d'aller là où il y a des enfants pour leur apporter l'éducation pour une école inclusive sans tenir compte de leur religion, sexe, ethnie", a-t-elle expliqué l'appui du gouvernement à l'organisation des écoles coraniques.
Interrogée sur la question des écoles implantées dans les forets classées, Kandia Camara a regretté le difficile dilemme de ne pas laisser pour compte ces enfants mais en même temps, elle n'encourage pas la violation des forêts classées par leurs parents.
La fermeture de ces écoles, dans le cadre de la réhabilitation des aires protégées, se fera progressivement par l'affectation des élèves dans les écoles des villages voisins des sites de déguerpissement, a-t-elle rassuré.
Lancée en 2015, la Politique de scolarisation obligatoire astreint les parents à inscrire tous leurs enfants à l'école dès six ans pour bénéficier d'une scolarisation gratuite jusqu'à 16 ans. En contrepartie, le gouvernement assure le recrutement des enseignants, la construction d'écoles, l'acquisition de matériels pour assurer une éducation de qualité, équitable pour la formation d'une ressource humaine compétente au service du développement du pays.
La Carte scolaire contribue à la mise en œuvre de cette politique en tant qu'instrument d'analyse et et de validation des demandes de création, d'ouverture, d'extension, de fermeture, de transfert, d'érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d'écoles, collèges et lycées.
aaa/fmo
Lors d'une session consacrée à l'adoption de la Carte scolaire 2019, la ministre Kandia Camara a indiqué que de 12 en 2011, 350 écoles coraniques ont actuellement "adopté effectivement le système officiel".
Kandia Camara a lancé un appel aux guides religieux et à toute personne de bonne volonté pour la construction de collèges et universités islamiques pour une formation académique complète qui assurera un avenir aux élèves des écoles coraniques, très nombreuses, mais qui n'offrent pas assez d'opportunités à leurs pensionnaires.
"Notre mission est d'aller là où il y a des enfants pour leur apporter l'éducation pour une école inclusive sans tenir compte de leur religion, sexe, ethnie", a-t-elle expliqué l'appui du gouvernement à l'organisation des écoles coraniques.
Interrogée sur la question des écoles implantées dans les forets classées, Kandia Camara a regretté le difficile dilemme de ne pas laisser pour compte ces enfants mais en même temps, elle n'encourage pas la violation des forêts classées par leurs parents.
La fermeture de ces écoles, dans le cadre de la réhabilitation des aires protégées, se fera progressivement par l'affectation des élèves dans les écoles des villages voisins des sites de déguerpissement, a-t-elle rassuré.
Lancée en 2015, la Politique de scolarisation obligatoire astreint les parents à inscrire tous leurs enfants à l'école dès six ans pour bénéficier d'une scolarisation gratuite jusqu'à 16 ans. En contrepartie, le gouvernement assure le recrutement des enseignants, la construction d'écoles, l'acquisition de matériels pour assurer une éducation de qualité, équitable pour la formation d'une ressource humaine compétente au service du développement du pays.
La Carte scolaire contribue à la mise en œuvre de cette politique en tant qu'instrument d'analyse et et de validation des demandes de création, d'ouverture, d'extension, de fermeture, de transfert, d'érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d'écoles, collèges et lycées.
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