L’Inspecteur général, Coordonnateur général de l’Inspection générale du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Ibrahima Kourouma a révélé, vendredi, la mise en place d’un Comité interministériel pour accélérer les sanctions à la suite des récurrentes grèves au niveau de l’école ivoirienne.
« Je vous signale qu’il y’a un Comité interministériel express (…) qui a été créé avec un arrêté avec une forme d’accélération des radiations », a révélé lors d’une communication, Ibrahima Kourouma sur la situation des perturbations de l’école ivoirienne.
« Si certains persistent, les sanctions viendront », a insisté l’Inspecteur Général qui a, également, dénoncé la décision de la Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) de suspendre son mot d’ordre d’arrêt de travail, mais de poursuivre la rétention des notes.
Pour lui, « en réalité, les enseignants de la COSEFCI n’ont pas suspendu leur mot d’ordre de grève. Selon M. Kourouma, « ils cherchent plutôt à sauver leurs salaires en faisant semblant de travailler ».
Poursuivant, il a indiqué qu’ ’au « plan de la science et de la pratique pédagogique (…), la rétention est un non-sens car cela revient à amputer le processus d’enseignement –apprentissage ».
« Au plan du respect du droit syndical, cette attitude est contraire aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire aux termes du Statut général de la fonction publique », a ajouté l’IGEN selon qui la COSEF-CI et ses membres commettent une faute professionnelle susceptible d’engager leur responsabilité administrative ».
Pour ce cadre du secteur de l’éducation nationale, la rétention des notes va par ailleurs « impacter négativement et considérablement les opérations pédagogiques de fin d’année, les relations entre les membres de la communauté éducative ».
La Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) qui a pour leader, Pacôme Attaby a décidé mercredi dernier, de suspendre son mot d’ordre d’arrêt de travail, mais de poursuivre la rétention des notes, à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.
Depuis décembre 2018, les cours sont perturbés dans le système éducatif ivoirien, notamment dans le primaire et le secondaire avec à la clé près de deux mois de grève. Le second trimestre n’a pu ainsi se tenir véritablement dans le secondaire.
Pour ce faire, le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a revu le calendrier scolaire, fixant deux semestres au lieu de trois trimestres, tout en prolongeant l’échéance des cours.
SY/hs/ls/APA
« Je vous signale qu’il y’a un Comité interministériel express (…) qui a été créé avec un arrêté avec une forme d’accélération des radiations », a révélé lors d’une communication, Ibrahima Kourouma sur la situation des perturbations de l’école ivoirienne.
« Si certains persistent, les sanctions viendront », a insisté l’Inspecteur Général qui a, également, dénoncé la décision de la Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) de suspendre son mot d’ordre d’arrêt de travail, mais de poursuivre la rétention des notes.
Pour lui, « en réalité, les enseignants de la COSEFCI n’ont pas suspendu leur mot d’ordre de grève. Selon M. Kourouma, « ils cherchent plutôt à sauver leurs salaires en faisant semblant de travailler ».
Poursuivant, il a indiqué qu’ ’au « plan de la science et de la pratique pédagogique (…), la rétention est un non-sens car cela revient à amputer le processus d’enseignement –apprentissage ».
« Au plan du respect du droit syndical, cette attitude est contraire aux obligations qui pèsent sur le fonctionnaire aux termes du Statut général de la fonction publique », a ajouté l’IGEN selon qui la COSEF-CI et ses membres commettent une faute professionnelle susceptible d’engager leur responsabilité administrative ».
Pour ce cadre du secteur de l’éducation nationale, la rétention des notes va par ailleurs « impacter négativement et considérablement les opérations pédagogiques de fin d’année, les relations entre les membres de la communauté éducative ».
La Coalition des syndicats du secteur éducatif/formation de Côte d’Ivoire (COSEFCI) qui a pour leader, Pacôme Attaby a décidé mercredi dernier, de suspendre son mot d’ordre d’arrêt de travail, mais de poursuivre la rétention des notes, à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.
Depuis décembre 2018, les cours sont perturbés dans le système éducatif ivoirien, notamment dans le primaire et le secondaire avec à la clé près de deux mois de grève. Le second trimestre n’a pu ainsi se tenir véritablement dans le secondaire.
Pour ce faire, le ministère ivoirien de l’Éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a revu le calendrier scolaire, fixant deux semestres au lieu de trois trimestres, tout en prolongeant l’échéance des cours.
SY/hs/ls/APA