Les 15 et 16 mai dernier, la petite ville de Béoumi, à 60 km à l’ouest de Bouaké, était le théâtre de violences intercommunautaires meurtrières entre jeunes Baoulés et Malinkés. Au moins une douzaine de morts et près d’une centaine de blessés. Tout est parti d’une altercation entre un jeune apprenti chauffeur de minicar et un moto-taxi. La fausse rumeur de la mort du moto-taxi a provoqué un déferlement de violences sans précédent dans cette ville de 60 000 habitants. Depuis, à Béoumi, chacun essaye toujours de comprendre comment ces violences ont pu prendre une telle ampleur.
Tout le monde s’accorde sur un point : il y a eu des signes avant-coureurs. Lors des dernières élections locales en octobre, la victoire du candidat indépendant, mais encarté PDCI,... suite de l'article sur RFI
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