Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au poivoir) s’est indigné lundi dans une conférence de presse à Abidjan du «mauvais procès » fait à son président qui été accusé par le gouvernement ivoirien « d’appeler à la haine de l’étranger dans le pays» , a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Selon Jean-Louis Billon, le secrétaire exécutif de cette formation politique chargé de la communication, « le porte-parole du gouvernement a délibérément choisi des morceaux des propos du président du PDCI sortis de leur contexte pour en faire une exploitation tendancieuse à l’effet de ternir son image et de porter atteinte à son honorabilité ».
« Le PDCI s’étonne et s’indigne du mauvais procès qui est fait au président Henri Konan Bédié... Contrairement à cette accusation à la fois calomnieuse et démagogique, le président Henri Konan Bédié n’a fait que porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale des faits troublants et récurrents vécus par les populations ivoiriennes et qui suscitent de véritables inquiétudes », a soutenu M. Billon.
Samedi, le gouvernement ivoirien a condamné des propos d’une « extrême gravité » du président du PDCI « appelant à la haine de l’étranger».
« Ces propos d’une extrême gravité, appelant à la haine de l’étranger sont de nature, à mettre en péril, au-delà de la paix et de la cohésion sociale, l’unité nationale et la stabilité du pays », avait estimé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien rappelant « à tous que le racisme, la xénophobie, le tribalisme et la discrimination raciale ou religieuse sont constitutifs d’infractions prévues et punies par la loi pénale».
Mercredi dernier, rappelle-t-on, recevant des militants de son parti à Daoukro ( Centre-est), M. Bédié aurait, entre autres affirmé que : « on fait venir des étrangers armés qui sont stationnés dans beaucoup de villages... Il faut simplement que nous soyons conscients que le moment venu, nous agirons pour empêcher ce hold-up de la Côte d’Ivoire sous le couvert de l’orpaillage... Il faut que nous réagissions pour que les ivoiriens ne soient pas étrangers chez eux car actuellement, on fait en sorte que l’ivoirien soit étranger chez lui. Mais les ivoiriens n’accepteront jamais cela...».
Des propos qui ont été diversement interprétés par l’opinion en Côte d’Ivoire. « Le PDCI n’a pas peur de la menace pénale quand il exprime librement son opinion dans un pays dit démocratique », a poursuivi M. Billon insistant que M. Bédié « n’est pas raciste et xénophobe ».
Poursuivant, il a indiqué que son parti « voudrait porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le président Bédié demeure profondément attaché à la préservation de la paix, à la sauvegarde de la cohésion sociale et à la défense de l’unité nationale».
M. Billon a conclu en saluant la « clairvoyance et le sens de l’anticipation » de M. Bédié sur les grandes questions de la vie de la nation ivoirienne.
Selon Jean-Louis Billon, le secrétaire exécutif de cette formation politique chargé de la communication, « le porte-parole du gouvernement a délibérément choisi des morceaux des propos du président du PDCI sortis de leur contexte pour en faire une exploitation tendancieuse à l’effet de ternir son image et de porter atteinte à son honorabilité ».
« Le PDCI s’étonne et s’indigne du mauvais procès qui est fait au président Henri Konan Bédié... Contrairement à cette accusation à la fois calomnieuse et démagogique, le président Henri Konan Bédié n’a fait que porter à l’attention de l’opinion nationale et internationale des faits troublants et récurrents vécus par les populations ivoiriennes et qui suscitent de véritables inquiétudes », a soutenu M. Billon.
Samedi, le gouvernement ivoirien a condamné des propos d’une « extrême gravité » du président du PDCI « appelant à la haine de l’étranger».
« Ces propos d’une extrême gravité, appelant à la haine de l’étranger sont de nature, à mettre en péril, au-delà de la paix et de la cohésion sociale, l’unité nationale et la stabilité du pays », avait estimé Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien rappelant « à tous que le racisme, la xénophobie, le tribalisme et la discrimination raciale ou religieuse sont constitutifs d’infractions prévues et punies par la loi pénale».
Mercredi dernier, rappelle-t-on, recevant des militants de son parti à Daoukro ( Centre-est), M. Bédié aurait, entre autres affirmé que : « on fait venir des étrangers armés qui sont stationnés dans beaucoup de villages... Il faut simplement que nous soyons conscients que le moment venu, nous agirons pour empêcher ce hold-up de la Côte d’Ivoire sous le couvert de l’orpaillage... Il faut que nous réagissions pour que les ivoiriens ne soient pas étrangers chez eux car actuellement, on fait en sorte que l’ivoirien soit étranger chez lui. Mais les ivoiriens n’accepteront jamais cela...».
Des propos qui ont été diversement interprétés par l’opinion en Côte d’Ivoire. « Le PDCI n’a pas peur de la menace pénale quand il exprime librement son opinion dans un pays dit démocratique », a poursuivi M. Billon insistant que M. Bédié « n’est pas raciste et xénophobe ».
Poursuivant, il a indiqué que son parti « voudrait porter à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que le président Bédié demeure profondément attaché à la préservation de la paix, à la sauvegarde de la cohésion sociale et à la défense de l’unité nationale».
M. Billon a conclu en saluant la « clairvoyance et le sens de l’anticipation » de M. Bédié sur les grandes questions de la vie de la nation ivoirienne.