Pour peu qu’on puisse dire, Mme Djénébou Zongo, Epouse Diomandé, Directrice de la Communication du PDCI-RDA n’est pas du tout contente. Elle l’a fait savoir au cours d’une déclaration ce jeudi 13 juin 2019 à la Maison du parti à Cocody suite à un communiqué de l’Autorité nationale de la presse (ANP) datant du 11 juin 2019 évoquant ‘’une résurgence d’une entrave à la liberté de la presse et de menace sur la sécurité des journalistes sur les lieux de reportage d’activités politiques’’. « Depuis hier (12 juin ndlr), circule sur les réseaux sociaux un communiqué de l’Autorité nationale de la presse (ANP) datant du 11 juin 2019 dans lequel on relate une résurgence d’une entrave à la liberté de la presse et de menace sur la sécurité des journalistes sur les lieux de reportage d’activités politiques en faisant un lien inopportun avec un évènement datant du 5 mars 2019 à Yamoussoukro », introduit-elle. En effet, dans son communiqué du 11 juin 2019, repris abondamment sur la toile, l’organe de régulation de la presse accuse nommément Mme Diomandé d’avoir entravé au travail d’un journaliste du quotidien L’expression. « Le cas d’espèce le plus récent est celui du correspondant de l’entreprise de presse, Les Editions Yassine, éditrice du quotidien L’Expression qui aurait été contraint de supprimer ses images le 5 mars 2019 à Yamoussoukro à l’occasion de la cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe du feu Félix Houphouët-Boigny, par le président du PDCI-RDA. Selon les termes de la saisine de Les Editions Yassine adressée à l’ANP, la directrice de la communication du président du PDCI, Mme Djénébou Zongo, Epouse Diomandé, aurait donné des instructions à cet effet », écrit le communiqué de l’ANP.
Selon la même correspondance, Mme Diomandé n’aurait pas répondu à deux invitations à elle adressées pour une séance de travail les 2 et 17 mai 2019. « S’agissant du courrier du 17 mai 2019, ni moi ni le service administratif du PDCI-RDA n’a reçu un tel courrier jusqu’à ce jour. S’agissant, du courrier du 2 mai, je vous ai joint au téléphone pour vous dire que n’étant ni l’organisatrice de l’évènement ni celle qui a invité les journalistes à une quelconque couverture médiatique de l’évènement, je ne pourrais répondre à votre invitation », a fait savoir la directrice de la communication du PDCI-RDA au cours de sa déclaration.
Elle est par ailleurs revenue longuement sur les motifs qui ont entrainé son intervention dans l’altercation qui opposait le correspondant de L’Expression au service de sécurité du président du PDCI RDA. «… Le 5 mars, c’était une cérémonie strictement privée à laquelle aucun organe de média n’était convié. Le caractère privé de cette cérémonie qui se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part des services de sécurité du Président Henri Konan Bédié d’interdire la prise d’images aux journalistes accourus sur le lieu après avoir eu échos de la présence du Président Henri Konan Bédié au caveau du Président Félix Houphouët-Boigny. Malgré cette interdiction, le correspondant du quotidien L’Expression a désobéi en prenant des images dont le service de sécurité a demandé la suppression. S’opposant à cette demande, il s’est suivi de vives discussions. Informée de la situation, je suis donc intervenue. Plus tard, M. Traoré Yacouba Diarra vient m’informer de la perte de son téléphone portable qu’il évaluait à 45.000 FCFA. Je lui ai remis la somme de 50.000FCFA pour l’achat d’un nouveau portable. Bien qu’il soit dans l’irrégularité, j’ai su le protéger, le couvrir des valeurs d’amour et du respect de la dignité humaine », a fait savoir la patronne de la communication du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. Avant de conclure : « J’ai toujours entretenu des liens fraternels avec l’ensemble des médias. Et mes rapports avec les journalistes sont empreints de courtoisie et de respect. Je m’étonne sur le but inavoué de ce communiqué qui indexe de manière singulière ma personne alors qu’au regard des faits, je ne suis pas la mise en cause ».
Selon la même correspondance, Mme Diomandé n’aurait pas répondu à deux invitations à elle adressées pour une séance de travail les 2 et 17 mai 2019. « S’agissant du courrier du 17 mai 2019, ni moi ni le service administratif du PDCI-RDA n’a reçu un tel courrier jusqu’à ce jour. S’agissant, du courrier du 2 mai, je vous ai joint au téléphone pour vous dire que n’étant ni l’organisatrice de l’évènement ni celle qui a invité les journalistes à une quelconque couverture médiatique de l’évènement, je ne pourrais répondre à votre invitation », a fait savoir la directrice de la communication du PDCI-RDA au cours de sa déclaration.
Elle est par ailleurs revenue longuement sur les motifs qui ont entrainé son intervention dans l’altercation qui opposait le correspondant de L’Expression au service de sécurité du président du PDCI RDA. «… Le 5 mars, c’était une cérémonie strictement privée à laquelle aucun organe de média n’était convié. Le caractère privé de cette cérémonie qui se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part des services de sécurité du Président Henri Konan Bédié d’interdire la prise d’images aux journalistes accourus sur le lieu après avoir eu échos de la présence du Président Henri Konan Bédié au caveau du Président Félix Houphouët-Boigny. Malgré cette interdiction, le correspondant du quotidien L’Expression a désobéi en prenant des images dont le service de sécurité a demandé la suppression. S’opposant à cette demande, il s’est suivi de vives discussions. Informée de la situation, je suis donc intervenue. Plus tard, M. Traoré Yacouba Diarra vient m’informer de la perte de son téléphone portable qu’il évaluait à 45.000 FCFA. Je lui ai remis la somme de 50.000FCFA pour l’achat d’un nouveau portable. Bien qu’il soit dans l’irrégularité, j’ai su le protéger, le couvrir des valeurs d’amour et du respect de la dignité humaine », a fait savoir la patronne de la communication du plus vieux parti de Côte d’Ivoire. Avant de conclure : « J’ai toujours entretenu des liens fraternels avec l’ensemble des médias. Et mes rapports avec les journalistes sont empreints de courtoisie et de respect. Je m’étonne sur le but inavoué de ce communiqué qui indexe de manière singulière ma personne alors qu’au regard des faits, je ne suis pas la mise en cause ».