Les « Mercredi du PDCI RDA » sont des retrouvailles périodiques des militants du Doyen des formations politiques de notre pays. Le premier a été parrainé solennellement par le Président Henri Konan Bédié le 9 avril 2019 à l’occasion du 73ème anniversaire du Parti. Pour l’année 2019, le thème générique proposé par le Président Bédié est « LE PDCI RDA, HIER, AUJOURD’HUI ET TOUJOURS ». Organisé de concert avec le Secrétariat Exécutif sous l’égide du Comité des Sages, chaque mercredi se veut un creuset de formation des jeunes militants du Parti et d’éveil de leur conscience à travers un échange intergénérationnel.
Le premier mercredi du PDCI RDA s’est focalisé sur l’histoire de notre Parti et a tenu toutes ses promesses avec la magistrale conférence du professeur Grah Mel Frédéric. Le second aura pour thème l’Houphouétisme, un patrimoine national à valoriser. C’est la conviction profonde des membres du Comité des Sages, militants pénétrés de la culture politique du PDCI RDA. L’évolution actuelle du contexte sociopolitique en Côte d’Ivoire incline à penser que ce thème s’inscrit dans le débat entretenu par la presse nationale sur le déchirement entre Houphouétistes. De fait, on ne peut aborder le thème de l’Houphouétisme en occultant la question des liens entre les partis se réclamant héritiers du premier président ivoirien. Toutefois nous soulignons d’entrée de jeu que le second mercredi du PDCI RDA n’a pas pour objectif principal de faire un procès du RHDP unifié. Mais quelques égratignures ne sont pas exclues.
On peut s’interroger sur la pertinence de la création d’un parti unifié : le RDHP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix sans le PDCI RDA) porteur historique des valeurs véhiculées par l’Houphouétisme. Le RHDP unifié né officiellement en janvier 2019 est dans une phase post-natale très juvénile ne datant que de quelques mois. Le porteur officiel national et à l’internationale de l’idéologie houphouétiste se nomme PDCI RDA. Il est né le 9 avril 1946 et déroule une profondeur historique de 73 ans. Il n’a pas besoin de clamer l’authenticité de son identité et de sa personnalité qui continuent de résister au temps. Le RHDP a, quant à lui, l’infini du futur devant lui pour se hisser à son tel niveau de notoriété. La chicane sur l’héritier de l’houphouétisme est ainsi inutile et sans objet pour le Comité des Sages du plus ancien parti politique africain après l’ANC, qui demande simplement, pacifiquement et fraternellement au RHDP unifié de ne pas bluffer du logo du PDCI RDA qui est une marque déjà déposée.
Des militants solidement formés au plan politique dans un parti peuvent-ils transhumer vers un autre qui, à peine né, brandit une arme de liquidation de leur parti d’origine ? Leurs désertions sont étalées au grand jour avec tambours et trompettes autour d’une problématique d’occupation de « tabourets ». Ils exerçaient de très hautes fonctions régaliennes et y ont accédé sous la couverture du PDCI RDA. Ces transfuges étaient-ils vraiment de militants, des valeurs les plus éprouvées et les plus fiables de leur Parti lorsqu’on les mettait en toute confiance au service de la Côte d’Ivoire par le truchement du RHDP ? Quelle peuvent bien être les forces motrices qui les attirent vers le RHDP unifié ? La politique chez nous serait-elle devenue la saine appréciation des repas du moment ? Quelles leçons le PDCI RDA peut-il tirer de cet épisode tumultueux de trahisons avant d’envoyer désormais de nouveaux responsables et dirigeants à de hautes fonctions de l’Etat en son nom dans une plateforme ?
Le second « Mercredi du PDCI » doit être perçu dans une logique : servir de laboratoire de réflexion, d’information et de formation de militants aux valeurs éprouvées du Parti. Il a été suscité par les constatations plus hautes relevées et leurs questions subséquentes. Il ouvre un dialogue strictement interne entre Anciens et Jeunes militants afin d’anticiper et prévenir des crises du futur préjudiciables à la poursuite de l’aventure politique ouverte par le Bélier de Yamoussoukro. Notre Parti est le seul à détenir les secrets de son exceptionnelle longévité sur l’échiquier politique africain transmissibles aux futures générations de ses militants. Plus rien n’est figé aujourd’hui et tout est audible et visible à l’échelle planétaire quasi instantanément. Le temps est donc venu de poser de nouvelles bases pour soutenir la marche du PDCI RDA dans un environnement national et mondial caractérisé par l’accélération des changements, la montée des incertitudes, la pression légitime des jeunes générations pour prendre la relève des Anciens dans un contexte sociopolitique ivoirien atypique.
La recomposition actuelle du paysage politique ivoirien est la conséquence des retournements insolites et burlesques de situations politiques. Le PDCI RDA n’est pas le seul parti frappé du reste par des fractures. Le RDR vit actuellement son séisme avec des effractions dans le Nord provoquées par des RACI hyper déterminés. Le FPI « gère » deux tendances rivales. Les micro-partis (PIT, MFA, UPCI) n’ont pas non plus été épargnés. Tous ces chambardements affectent non seulement la cohésion au sein des partis, mais également celle de la Nation qui court après la réconciliation entre ses citoyens depuis l’irruption de la férocité dans le jeu politique ivoirien avec les militaires en 1999, puis avec les rébellions de janvier 2001 et septembre 2002. Une tradition de violence s’est ainsi durablement enracinée dans la pacifique et attractive Côte d’Ivoire d’antan face à l’impuissance de la gouvernance RHDP à endiguer les animosités.
De son vivant, la raison d’être du PDCI RDA n’a jamais été la glorification de Houphouët à travers d’oblongs hommages. Il s’en méfiait du reste, même au summum de ses succès politiques. Il préférait demeurer un simple militant parmi tant d’autres. Le professeur Grah Mel l’a bien relevé aux les militants du PDCI RDA le mardi 9 avril lors du 73ème anniversaire du Parti qu’il a fondé. Houphouët abhorrait les statues dédiées à sa personne. Porté à la tête du syndicat agricole africain par ses pairs géniteurs du PDCI RDA, la Côte d’Ivoire était la raison d’être de Houphouët. Houphouët et le PDCI RDA étaient Un depuis lors un et Indivisibles. La Côte d’Ivoire, c’est encore le PDCI RDA : rien dans les structures économiques et sociales mises en place par le PDCI n’a fondamentalement changé. Les programmes majeurs du RHDP dans l’équipement du territoire ont suivi les traces de l’Eléphant d’Afrique de Bédié et du PDCI RDA. Parler du PDCI RDA c’est parler de la Côte d’Ivoire tout court. Comme Houphouët-Boigny, le PDCI-RDA demeure donc l’icône, le doyen parmi les partis politiques ivoiriens, même dans l’opposition. Trêve d’humilité ! Soyons fiers de ce que le PDCI représente encore un trésor pour le pays.
Mais que recouvre au juste le concept d’HOUPHOUETISME ? Une notion très simple à vrai dire. Le Président Houphouët a dit lui-même laconiquement : « Moi, je n’ai jamais parlé d’houphouétisme. J’ai fait ce que j’ai pu en rassemblant nos soixante tribus… ». Il faut dès lors lire l’Houphouétisme comme une sorte de principe actif, en philosophie politique, pour construire pacifiquement l’avenir de notre pays,qui laisse à ses disciples du PDCI RDA la liberté et la responsabilité de donner un contenu à ce concept dans ses signifiés et sa pratique en les valorisant. La quintessence de son message est elle aussi très simple : qu’il serait beau que les Ivoiriens se mettent sur la voie humaniste qui ne sème ni la haine, ni la violence entre eux, devant un Dieu qui est un Dieu de Vérité et d’Amour et de justice.
Les idéaux et valeurs les plus chères à Houphouët se résument en ces quelques mots : « La solidarité effective, ce n’est pas un vain mot chez nous. La tolérance est absolue. Nous n’avons pas de tribunaux politiques. […] Dieu fasse que tous les différends qui peuvent exister entre moi et d’autres personnes, entre mon pays et d’autres pays, soient toujours réglés de façon pacifique par le dialogue, à l’exclusion de tout recours à la force ». « L’Houphouétisme c’est cela » : les pierres d’angles posées pour poursuivre la construction « d’une de la vraie fraternité ».
Pour une organisation politique comme le PDCI-RDA, la réflexion sur les futurs possibles et souhaitables n’a pas d’intérêt si elle n’est pas destinée à influencer concrètement l’action. Et pour nous assurer que notre stratégie soit la plus adéquate possible aux réalités du moment et à venir, le projet du PDCI RDA sur une éducation à la Paix doit être partagé d’abord par nos militants, pensé donc avec eux en synergie, en prenant en compte leurs aspirations, et reposer sur une connaissance intime des dynamiques de notre environnement sociopolitique. Le Président Bédié, le bureau politique et le récent congrès extraordinaire ont vu juste en sortant de la formule brumeuse, contraignante, anticonstitutionnelle et clivante du RHDP unifié. Le Président Bédié ouvre parallèlement un large boulevard de démocratie participative et apaisée en vue du redéploiement du PDCI RDA au service de la Côte d’Ivoire. C’est en cela que la plateforme politique en gestation pour accoucher de nouvelles formes de solidarité nationale transcendant nos approches classiques de la conquête et la gestion du pouvoir pourrait être une avancée positive dans la perspective d’une gestion concertée du pouvoir. Une alliance gauche droite n’est pas inédite en Côte d’Ivoire, et elle est n’est surtout pas anachronique si elle sert l’intérêt supérieur des Ivoiriens. En 2020.
Les « Mercredi du PDCI RDA » visent à aider ses militants et les Ivoiriens à redécouvrir notre formation politique comme une organisation d’avant-garde qui a une longue et vaste culture d’anticipation et d’adaptation aux réalités des conjonctures spatio-temporelles du moment. Aucun jeu pour les élections de 2020 n’est encore fait. Et là où les jeux ne sont pas faits, nous pouvons agir. L’âge de notre Parti politique ne s’oppose nullement à une créativité novatrice. Si le régime colonial n’a pas pu liquider le PDCI RDA dans les années de braise, entre 1946 et 1956, ce ne sont pas les gesticulations de « traceurs » et de « renés » qui y parviendront. Le PDCI RDA a, de longue date, ses remèdes aux désertions et trahissons de militants. La liquidation du PDCI RDA n’est surtout pas à l’ordre du jour pour former un nouveau parti au nom de Houphouët. Pour les militants du PDCI RDA, la Côte continue de demeurer, comme au temps du Bélier de Yamoussoukro, la raison d’être du PDCI RDA. Sa longévité a des secrets qui échappent à la logique impersonnelle et froide d’un raisonnement cartésien. Elle repose sur une dimension spirituelle sacrée cachée dans un bois sacré. Le Comité des Sages s’active, avec la feuille de route à lui confiée par le Président Bédié, à favoriser l’actualisation de sa vision politique en la faisant approprier et partager par le Dialogue intergénérationnel instauré avec « Les Mercredi du PDCI RDA ». Les militants sont invités à venir s’abreuver à une des sources de savoir du PDCI et de l’Houphouétisme vrai en la personne du Vice-président Emile Constant Bombet.
Pr KOBY Assa Théophile
Ex Secrétaire National chargé des Etudes et Prospectives du PDCI RDA
Cellule prospective et stratégie du Comité des Sages
Le premier mercredi du PDCI RDA s’est focalisé sur l’histoire de notre Parti et a tenu toutes ses promesses avec la magistrale conférence du professeur Grah Mel Frédéric. Le second aura pour thème l’Houphouétisme, un patrimoine national à valoriser. C’est la conviction profonde des membres du Comité des Sages, militants pénétrés de la culture politique du PDCI RDA. L’évolution actuelle du contexte sociopolitique en Côte d’Ivoire incline à penser que ce thème s’inscrit dans le débat entretenu par la presse nationale sur le déchirement entre Houphouétistes. De fait, on ne peut aborder le thème de l’Houphouétisme en occultant la question des liens entre les partis se réclamant héritiers du premier président ivoirien. Toutefois nous soulignons d’entrée de jeu que le second mercredi du PDCI RDA n’a pas pour objectif principal de faire un procès du RHDP unifié. Mais quelques égratignures ne sont pas exclues.
On peut s’interroger sur la pertinence de la création d’un parti unifié : le RDHP (Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix sans le PDCI RDA) porteur historique des valeurs véhiculées par l’Houphouétisme. Le RHDP unifié né officiellement en janvier 2019 est dans une phase post-natale très juvénile ne datant que de quelques mois. Le porteur officiel national et à l’internationale de l’idéologie houphouétiste se nomme PDCI RDA. Il est né le 9 avril 1946 et déroule une profondeur historique de 73 ans. Il n’a pas besoin de clamer l’authenticité de son identité et de sa personnalité qui continuent de résister au temps. Le RHDP a, quant à lui, l’infini du futur devant lui pour se hisser à son tel niveau de notoriété. La chicane sur l’héritier de l’houphouétisme est ainsi inutile et sans objet pour le Comité des Sages du plus ancien parti politique africain après l’ANC, qui demande simplement, pacifiquement et fraternellement au RHDP unifié de ne pas bluffer du logo du PDCI RDA qui est une marque déjà déposée.
Des militants solidement formés au plan politique dans un parti peuvent-ils transhumer vers un autre qui, à peine né, brandit une arme de liquidation de leur parti d’origine ? Leurs désertions sont étalées au grand jour avec tambours et trompettes autour d’une problématique d’occupation de « tabourets ». Ils exerçaient de très hautes fonctions régaliennes et y ont accédé sous la couverture du PDCI RDA. Ces transfuges étaient-ils vraiment de militants, des valeurs les plus éprouvées et les plus fiables de leur Parti lorsqu’on les mettait en toute confiance au service de la Côte d’Ivoire par le truchement du RHDP ? Quelle peuvent bien être les forces motrices qui les attirent vers le RHDP unifié ? La politique chez nous serait-elle devenue la saine appréciation des repas du moment ? Quelles leçons le PDCI RDA peut-il tirer de cet épisode tumultueux de trahisons avant d’envoyer désormais de nouveaux responsables et dirigeants à de hautes fonctions de l’Etat en son nom dans une plateforme ?
Le second « Mercredi du PDCI » doit être perçu dans une logique : servir de laboratoire de réflexion, d’information et de formation de militants aux valeurs éprouvées du Parti. Il a été suscité par les constatations plus hautes relevées et leurs questions subséquentes. Il ouvre un dialogue strictement interne entre Anciens et Jeunes militants afin d’anticiper et prévenir des crises du futur préjudiciables à la poursuite de l’aventure politique ouverte par le Bélier de Yamoussoukro. Notre Parti est le seul à détenir les secrets de son exceptionnelle longévité sur l’échiquier politique africain transmissibles aux futures générations de ses militants. Plus rien n’est figé aujourd’hui et tout est audible et visible à l’échelle planétaire quasi instantanément. Le temps est donc venu de poser de nouvelles bases pour soutenir la marche du PDCI RDA dans un environnement national et mondial caractérisé par l’accélération des changements, la montée des incertitudes, la pression légitime des jeunes générations pour prendre la relève des Anciens dans un contexte sociopolitique ivoirien atypique.
La recomposition actuelle du paysage politique ivoirien est la conséquence des retournements insolites et burlesques de situations politiques. Le PDCI RDA n’est pas le seul parti frappé du reste par des fractures. Le RDR vit actuellement son séisme avec des effractions dans le Nord provoquées par des RACI hyper déterminés. Le FPI « gère » deux tendances rivales. Les micro-partis (PIT, MFA, UPCI) n’ont pas non plus été épargnés. Tous ces chambardements affectent non seulement la cohésion au sein des partis, mais également celle de la Nation qui court après la réconciliation entre ses citoyens depuis l’irruption de la férocité dans le jeu politique ivoirien avec les militaires en 1999, puis avec les rébellions de janvier 2001 et septembre 2002. Une tradition de violence s’est ainsi durablement enracinée dans la pacifique et attractive Côte d’Ivoire d’antan face à l’impuissance de la gouvernance RHDP à endiguer les animosités.
De son vivant, la raison d’être du PDCI RDA n’a jamais été la glorification de Houphouët à travers d’oblongs hommages. Il s’en méfiait du reste, même au summum de ses succès politiques. Il préférait demeurer un simple militant parmi tant d’autres. Le professeur Grah Mel l’a bien relevé aux les militants du PDCI RDA le mardi 9 avril lors du 73ème anniversaire du Parti qu’il a fondé. Houphouët abhorrait les statues dédiées à sa personne. Porté à la tête du syndicat agricole africain par ses pairs géniteurs du PDCI RDA, la Côte d’Ivoire était la raison d’être de Houphouët. Houphouët et le PDCI RDA étaient Un depuis lors un et Indivisibles. La Côte d’Ivoire, c’est encore le PDCI RDA : rien dans les structures économiques et sociales mises en place par le PDCI n’a fondamentalement changé. Les programmes majeurs du RHDP dans l’équipement du territoire ont suivi les traces de l’Eléphant d’Afrique de Bédié et du PDCI RDA. Parler du PDCI RDA c’est parler de la Côte d’Ivoire tout court. Comme Houphouët-Boigny, le PDCI-RDA demeure donc l’icône, le doyen parmi les partis politiques ivoiriens, même dans l’opposition. Trêve d’humilité ! Soyons fiers de ce que le PDCI représente encore un trésor pour le pays.
Mais que recouvre au juste le concept d’HOUPHOUETISME ? Une notion très simple à vrai dire. Le Président Houphouët a dit lui-même laconiquement : « Moi, je n’ai jamais parlé d’houphouétisme. J’ai fait ce que j’ai pu en rassemblant nos soixante tribus… ». Il faut dès lors lire l’Houphouétisme comme une sorte de principe actif, en philosophie politique, pour construire pacifiquement l’avenir de notre pays,qui laisse à ses disciples du PDCI RDA la liberté et la responsabilité de donner un contenu à ce concept dans ses signifiés et sa pratique en les valorisant. La quintessence de son message est elle aussi très simple : qu’il serait beau que les Ivoiriens se mettent sur la voie humaniste qui ne sème ni la haine, ni la violence entre eux, devant un Dieu qui est un Dieu de Vérité et d’Amour et de justice.
Les idéaux et valeurs les plus chères à Houphouët se résument en ces quelques mots : « La solidarité effective, ce n’est pas un vain mot chez nous. La tolérance est absolue. Nous n’avons pas de tribunaux politiques. […] Dieu fasse que tous les différends qui peuvent exister entre moi et d’autres personnes, entre mon pays et d’autres pays, soient toujours réglés de façon pacifique par le dialogue, à l’exclusion de tout recours à la force ». « L’Houphouétisme c’est cela » : les pierres d’angles posées pour poursuivre la construction « d’une de la vraie fraternité ».
Pour une organisation politique comme le PDCI-RDA, la réflexion sur les futurs possibles et souhaitables n’a pas d’intérêt si elle n’est pas destinée à influencer concrètement l’action. Et pour nous assurer que notre stratégie soit la plus adéquate possible aux réalités du moment et à venir, le projet du PDCI RDA sur une éducation à la Paix doit être partagé d’abord par nos militants, pensé donc avec eux en synergie, en prenant en compte leurs aspirations, et reposer sur une connaissance intime des dynamiques de notre environnement sociopolitique. Le Président Bédié, le bureau politique et le récent congrès extraordinaire ont vu juste en sortant de la formule brumeuse, contraignante, anticonstitutionnelle et clivante du RHDP unifié. Le Président Bédié ouvre parallèlement un large boulevard de démocratie participative et apaisée en vue du redéploiement du PDCI RDA au service de la Côte d’Ivoire. C’est en cela que la plateforme politique en gestation pour accoucher de nouvelles formes de solidarité nationale transcendant nos approches classiques de la conquête et la gestion du pouvoir pourrait être une avancée positive dans la perspective d’une gestion concertée du pouvoir. Une alliance gauche droite n’est pas inédite en Côte d’Ivoire, et elle est n’est surtout pas anachronique si elle sert l’intérêt supérieur des Ivoiriens. En 2020.
Les « Mercredi du PDCI RDA » visent à aider ses militants et les Ivoiriens à redécouvrir notre formation politique comme une organisation d’avant-garde qui a une longue et vaste culture d’anticipation et d’adaptation aux réalités des conjonctures spatio-temporelles du moment. Aucun jeu pour les élections de 2020 n’est encore fait. Et là où les jeux ne sont pas faits, nous pouvons agir. L’âge de notre Parti politique ne s’oppose nullement à une créativité novatrice. Si le régime colonial n’a pas pu liquider le PDCI RDA dans les années de braise, entre 1946 et 1956, ce ne sont pas les gesticulations de « traceurs » et de « renés » qui y parviendront. Le PDCI RDA a, de longue date, ses remèdes aux désertions et trahissons de militants. La liquidation du PDCI RDA n’est surtout pas à l’ordre du jour pour former un nouveau parti au nom de Houphouët. Pour les militants du PDCI RDA, la Côte continue de demeurer, comme au temps du Bélier de Yamoussoukro, la raison d’être du PDCI RDA. Sa longévité a des secrets qui échappent à la logique impersonnelle et froide d’un raisonnement cartésien. Elle repose sur une dimension spirituelle sacrée cachée dans un bois sacré. Le Comité des Sages s’active, avec la feuille de route à lui confiée par le Président Bédié, à favoriser l’actualisation de sa vision politique en la faisant approprier et partager par le Dialogue intergénérationnel instauré avec « Les Mercredi du PDCI RDA ». Les militants sont invités à venir s’abreuver à une des sources de savoir du PDCI et de l’Houphouétisme vrai en la personne du Vice-président Emile Constant Bombet.
Pr KOBY Assa Théophile
Ex Secrétaire National chargé des Etudes et Prospectives du PDCI RDA
Cellule prospective et stratégie du Comité des Sages