La présidente des Femmes Akans et femmes leaders attachées à la paix, à la stabilité et au développement de la Côte d’Ivoire, Odette Ehui, a dénoncé vendredi, la résurgence des discours «haineux » en Côte d’Ivoire.
Dans une déclaration lue devant la presse, Mme Ehui a exprimé une «vive inquiétude » ainsi que «l’indignation et la révolte » de son organisation suite aux propos d’une « rare violence, des propos porteurs de menaces certaines contre la paix et la cohésion sociale proférés par le président du PDCI, à l’encontre de nos frères et sœurs étrangers et ivoiriens d’origine étrangère ».
En effet, a-t-elle rappelé, « le 5 juin dernier, à l’occasion d’une audience qu’il a accordée à des militants de son parti issus de la délégation communale de Koumassi, le président Bédié a déclaré en substance que des orpailleurs armés, d’origine étrangère ont été déversés dans plusieurs villages pour se livrer au pillage des ressources minières du pays. Il a continué en invitant les ivoiriens à se dresser le moment venu contre les étrangers, contre ce qu’il qualifie de hold-up ».
Dans la foulée, « le président Bédié affirme, sans preuve, que des étrangers seraient convoyés clandestinement dans la commune d’Abobo afin de se faire établir des documents d’identité ivoirienne », a poursuivi Odette Ehui, ajoutant que « le président Bédié soutient que ces mêmes étrangers sont en train d’expulser les ivoiriens de leurs terres et que si rien n’est fait, ces derniers seront dans quelques temps étrangers dans leur propre pays».
« Ces propos haineux et erronés, vous les avez déjà entendus, parce que la vidéo qui nous les a rapportés a fait le tour des réseaux sociaux, de la presse nationale et internationale », a ajouté la présidente des Femmes Akans et femmes leaders attachées à la paix, à la stabilité et au développement de la Côte d’Ivoire.
Face à la gravité de tels propos, a-t-elle souligné, « nous sommes en droit de dire que la paix, la stabilité et la cohésion sociale si chèrement acquises après la terrible crise qui a déchiré notre pays sont menacées ».
« C’est pour cela que nous femmes éprises de paix, nous nous élevons, nous dénonçons et condamnons avec la dernière énergie les propos xénophobes et racistes qui appellent à la haine des étrangers du président du PDCI », a encore ajouté Mme Ehui.
Pour elle, ces propos sont à la fois dangereux, scientifiquement et mathématiquement faux, et ne reposent sur aucune preuve. Car, a expliqué Mme Odette Ahui, la Commission électorale indépendante, dans le cadre de la mise en place de la liste électorale, a toujours fait preuve de grande transparence.
Sur une population d’environ 26 millions d’habitants, le nombre d’électeurs est établi à 6 millions 500 mille, soit 25% de la population contre 54% au Ghana voisin, a-t-elle conclu.
LS/APA
Dans une déclaration lue devant la presse, Mme Ehui a exprimé une «vive inquiétude » ainsi que «l’indignation et la révolte » de son organisation suite aux propos d’une « rare violence, des propos porteurs de menaces certaines contre la paix et la cohésion sociale proférés par le président du PDCI, à l’encontre de nos frères et sœurs étrangers et ivoiriens d’origine étrangère ».
En effet, a-t-elle rappelé, « le 5 juin dernier, à l’occasion d’une audience qu’il a accordée à des militants de son parti issus de la délégation communale de Koumassi, le président Bédié a déclaré en substance que des orpailleurs armés, d’origine étrangère ont été déversés dans plusieurs villages pour se livrer au pillage des ressources minières du pays. Il a continué en invitant les ivoiriens à se dresser le moment venu contre les étrangers, contre ce qu’il qualifie de hold-up ».
Dans la foulée, « le président Bédié affirme, sans preuve, que des étrangers seraient convoyés clandestinement dans la commune d’Abobo afin de se faire établir des documents d’identité ivoirienne », a poursuivi Odette Ehui, ajoutant que « le président Bédié soutient que ces mêmes étrangers sont en train d’expulser les ivoiriens de leurs terres et que si rien n’est fait, ces derniers seront dans quelques temps étrangers dans leur propre pays».
« Ces propos haineux et erronés, vous les avez déjà entendus, parce que la vidéo qui nous les a rapportés a fait le tour des réseaux sociaux, de la presse nationale et internationale », a ajouté la présidente des Femmes Akans et femmes leaders attachées à la paix, à la stabilité et au développement de la Côte d’Ivoire.
Face à la gravité de tels propos, a-t-elle souligné, « nous sommes en droit de dire que la paix, la stabilité et la cohésion sociale si chèrement acquises après la terrible crise qui a déchiré notre pays sont menacées ».
« C’est pour cela que nous femmes éprises de paix, nous nous élevons, nous dénonçons et condamnons avec la dernière énergie les propos xénophobes et racistes qui appellent à la haine des étrangers du président du PDCI », a encore ajouté Mme Ehui.
Pour elle, ces propos sont à la fois dangereux, scientifiquement et mathématiquement faux, et ne reposent sur aucune preuve. Car, a expliqué Mme Odette Ahui, la Commission électorale indépendante, dans le cadre de la mise en place de la liste électorale, a toujours fait preuve de grande transparence.
Sur une population d’environ 26 millions d’habitants, le nombre d’électeurs est établi à 6 millions 500 mille, soit 25% de la population contre 54% au Ghana voisin, a-t-elle conclu.
LS/APA