La Commission des affaires sociales et culturelles a planché sur trois projets de loi portant sur l’orientation de la politique de la santé publique en Côte d’Ivoire, sur la loi anti tabac et la reforme hospitalière. C’était hier à l’Assemblée nationale au Plateau. Si ces projets de loi ont été adoptés, toutefois le groupe parlementaire Pdci, de par la voix de son porte-parole, Akoto Olivier, a émis des réserves importantes en prenant l’opinion nationale et internationale à témoin. « Nous sommes conscients de l’effet nocif du tabac. Notamment, le groupe parlementaire a attiré l’attention du gouvernement sur les points suivants. L’interdiction de fumer dans les lieux publics n’est pas appliquée. Donc nous avons demandé au gouvernement de donner force à la loi afin que cette interdiction soit appliquée. Aussi nous avons attiré l’attention du gouvernement sur l’attrait des jeunes Ivoiriens sur la consommation de la chicha qui est un nouveau mode de tabagisme qui a aussi une nocivité au même titre que la cigarette. Il y a également l’effet nocif de la cigarette électronique. Nous avons également interpellé le gouvernement sur la consommation de la cigarette et de la drogue dans les lycées et collèges », a décrié le député Akoto Oliver.
Concernant la réforme hospitalière, nous avons demandé si des mesures étaient prises pour la future Couverture maladie universelle (Cmu) qui démarre en octobre 2019. « Il s’agit notamment de la disponibilité des médicament, de la suffisance du personnel de santé, de la modernité du plateau technique. Nous avons ouvert le débat sur les mesures de prévention de la dengue qui fait rage à Cocody. Est-ce que l’Institut d’hygiène a fait son travail de prévention. Et là où il ya un véritable problème, c’est la différence entre les hôpitaux publics et privés surtout qu’aujourd’hui, l’on demande une complémentarité entre les hôpitaux publics et les privés. Si cela est effectif, est-ce que ce ne sera pas la porte ouverte aux personnels de santé du public pour aller vers le privé ? », a déploré l’honorable Akoto Olivier sur les dangers de ces lois pour ne pas être comptable de leur impact sur la population.
F.C
Concernant la réforme hospitalière, nous avons demandé si des mesures étaient prises pour la future Couverture maladie universelle (Cmu) qui démarre en octobre 2019. « Il s’agit notamment de la disponibilité des médicament, de la suffisance du personnel de santé, de la modernité du plateau technique. Nous avons ouvert le débat sur les mesures de prévention de la dengue qui fait rage à Cocody. Est-ce que l’Institut d’hygiène a fait son travail de prévention. Et là où il ya un véritable problème, c’est la différence entre les hôpitaux publics et privés surtout qu’aujourd’hui, l’on demande une complémentarité entre les hôpitaux publics et les privés. Si cela est effectif, est-ce que ce ne sera pas la porte ouverte aux personnels de santé du public pour aller vers le privé ? », a déploré l’honorable Akoto Olivier sur les dangers de ces lois pour ne pas être comptable de leur impact sur la population.
F.C