La Chambre nationale des constructeurs et promoteurs agréés de Côte d’Ivoire a organisé ce samedi 29 juin, au Radisson Blu Hôtel d’Abidjan (Côte d’Ivoire), un séminaire international sur le financement du logement abordable en Afrique. Cette initiative a bénéficié de la participation de la Holding Al Omrane du Maroc, le Centre for Affordable Housing Finance in Africa, la Banque de l’Habitat du Sénégal et le Fonds de Garantie Hypothécaire du Mali.
L’objectif de ces travaux a été d’approfondir la compréhension des mécanismes de financement du logement social et d’apporter des éléments de réponses concrètes au financement du logement abordable.
Prenant la parole, le Président de la Chambre Nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire, Sangaré Siriki a indiqué que le but de ce séminaire est de penser la politique de financement. Un moment de partage d’expériences tant au niveau local qu’au niveau international ayant fait preuve d’exemplarité dans le domaine du logement abordable en Afrique.
Les questions liées à l’habitat et au logement social, a dit le président, ont un impact direct sur le bien-être des populations et constituent de ce fait une priorité pour le gouvernement.
En effet, la Côte d’Ivoire accuse un déficit de logement, selon les dernières estimations, 90% des ivoiriens sont des locataires, et plus d’un million de personnes vivent dans les quartiers dits précaires. « Je ne doute pas, je suis convaincu qu’au terme de nos travaux des approches nouvelles pourront être suggérées à chacun des acteurs que nous sommes. Cela, dans l’optique d’accéder plus facilement au financement du logement social sous nos tropiques », a-t-il déclaré
Le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, a, pour sa part rappelé que depuis les années 1960, l’État a mis en place un dispositif d’accompagnement du logement social, qui s’est avéré relativement efficace, puisqu’il a permis, notamment avec les sociétés SICOGI et SOGEFIHA, de produire un important parc immobilier, d’environ 91.000 logements.
L’Etat a également initié des réformes avec de nouveaux outils de financement pour redynamiser le secteur de l’habitat. « Les axes majeurs de ces réformes sont la création du Compte de mobilisation pour l’habitat (CDMH), le renforcement des ressources du Fonds de soutien à l’habitat (FSH), la mise en place du Compte des terrains urbains (CTU), la création de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), récemment privatisée et recapitalisée.
Aujourd’hui, le déficit en logements à coûts abordables pour les ménages à revenus faibles est estimé à plus de 400.000 unités, avec un accroissement de 10% (soit 30 à 40.000 logements) par an.
« C’est pour faire face à ce défi croissant, que le président de la République, Alassane Ouattara, a fait le pari, dès son élection en 2010, de lancer un vaste programme de construction de masse de 60 000 logements sociaux et économiques, aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays » a révélé le ministre.
Plus concrètement, il a souhaité une intervention plus forte des partenaires et banques sur les trois points suivants que sont la mise en place d’un fonds de garantie des crédits accordés aux promoteurs ; l’alimentation pérenne des Fonds dédiés à l’habitat (CDMH, FSH, CTU) ; le renforcement des capacités de l’État, avec la création d’une Agence Nationale du Logement Social.
Quant aux différents acteurs présents à ce séminaire international sur le financement du logement abordable en Afrique, ils se sont réjouis de cette initiative et ont tenu à apporter leur soutien pour régler les questions liées à l’Habitat et au Logement Social.
JOB
L’objectif de ces travaux a été d’approfondir la compréhension des mécanismes de financement du logement social et d’apporter des éléments de réponses concrètes au financement du logement abordable.
Prenant la parole, le Président de la Chambre Nationale des Promoteurs et Constructeurs Agréés de Côte d’Ivoire, Sangaré Siriki a indiqué que le but de ce séminaire est de penser la politique de financement. Un moment de partage d’expériences tant au niveau local qu’au niveau international ayant fait preuve d’exemplarité dans le domaine du logement abordable en Afrique.
Les questions liées à l’habitat et au logement social, a dit le président, ont un impact direct sur le bien-être des populations et constituent de ce fait une priorité pour le gouvernement.
En effet, la Côte d’Ivoire accuse un déficit de logement, selon les dernières estimations, 90% des ivoiriens sont des locataires, et plus d’un million de personnes vivent dans les quartiers dits précaires. « Je ne doute pas, je suis convaincu qu’au terme de nos travaux des approches nouvelles pourront être suggérées à chacun des acteurs que nous sommes. Cela, dans l’optique d’accéder plus facilement au financement du logement social sous nos tropiques », a-t-il déclaré
Le ministre de la Construction, du logement et de l’urbanisme, Bruno Koné, a, pour sa part rappelé que depuis les années 1960, l’État a mis en place un dispositif d’accompagnement du logement social, qui s’est avéré relativement efficace, puisqu’il a permis, notamment avec les sociétés SICOGI et SOGEFIHA, de produire un important parc immobilier, d’environ 91.000 logements.
L’Etat a également initié des réformes avec de nouveaux outils de financement pour redynamiser le secteur de l’habitat. « Les axes majeurs de ces réformes sont la création du Compte de mobilisation pour l’habitat (CDMH), le renforcement des ressources du Fonds de soutien à l’habitat (FSH), la mise en place du Compte des terrains urbains (CTU), la création de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI), récemment privatisée et recapitalisée.
Aujourd’hui, le déficit en logements à coûts abordables pour les ménages à revenus faibles est estimé à plus de 400.000 unités, avec un accroissement de 10% (soit 30 à 40.000 logements) par an.
« C’est pour faire face à ce défi croissant, que le président de la République, Alassane Ouattara, a fait le pari, dès son élection en 2010, de lancer un vaste programme de construction de masse de 60 000 logements sociaux et économiques, aussi bien à Abidjan qu’à l’intérieur du pays » a révélé le ministre.
Plus concrètement, il a souhaité une intervention plus forte des partenaires et banques sur les trois points suivants que sont la mise en place d’un fonds de garantie des crédits accordés aux promoteurs ; l’alimentation pérenne des Fonds dédiés à l’habitat (CDMH, FSH, CTU) ; le renforcement des capacités de l’État, avec la création d’une Agence Nationale du Logement Social.
Quant aux différents acteurs présents à ce séminaire international sur le financement du logement abordable en Afrique, ils se sont réjouis de cette initiative et ont tenu à apporter leur soutien pour régler les questions liées à l’Habitat et au Logement Social.
JOB