Intervenant au meeting organisé par des députés de l’opposition pour réclamer la gratuité de la carte nationale d’identité, le professeur Bamba Moriféré, président du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci) ne s’est pas montré tendre envers le pouvoir.
Le verbe haut, le ton incisif, les propos frontaux, … L’opposition ivoirienne regroupée au sein de la plateforme des 24 partis dont le Pdci-Rda d’Henri Konan Bédié n’y va plus de main morte face au pouvoir d’Alassane Ouattara qu’elle accuse de dictature et de caporalisation des libertés et des institutions de Côte d’Ivoire. C’est sans ménagement que l’ancien ministre Bamba Moriféré, président du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci), a chargé le président de la République qu’il accuse vertement de travailler au recul des acquis démocratiques en Côte d’Ivoire. Ce, malgré les espoirs qu’il avait placé en lui dès son avènement au pouvoir. « Nous ne connaissions pas ce monsieur dans sa véritable nature. Qu’est-ce qu’il nous a été donné de constater ? Depuis qu’il est là, il y a un recul de tous les acquis démocratiques, qui ont été arrachés de haute lutte par notre peuple », s’indigne le professeur Moriféré avant de poursuivre un ton un peu plus engagé : « Moi, qui ai participé à ces luttes sous le président Houphouët-Boigny, qui ai participé aux premiers pas du multipartisme par la mobilisation populaire avec mes camarades, nous ne pouvons pas accepter, de notre vivant, qu’un aventurier mette notre pays dans cet état. Nous ne pouvons pas accepter que M. Alassane Ouattara transforme notre pays en une dictature ».
Le disant, le fondateur du Parti pour le progrès du socialisme aux premières heures du multipartisme dénonce une caporalisation des institutions telles la Commission électorale indépendante (Cei) et le Conseil constitutionnel, non sans dépeindre un bilan sombre de la gestion des dirigeants en place. Contre ce pouvoir, Bamba Moriféré et ses amis ont annoncé une série d’actions d’envergure, dès à présent, sur le terrain pour, fait-il noter, barrer la route à la dictature des tenants de l’Exécutif. « Ce meeting n’est qu’un échauffement. Ça va être le début d’une série d’actions sur le terrain organisée par notre peuple, pour arrêter la dictature que M. Alassane Ouattara tente d’instaurer dans notre pays », a indiqué le Pr. Moriféré pour qui il urge d’attirer l’attention de la population ivoirienne que la situation dans le pays est devenue « très grave » et qu’il faut « prendre la situation à bras le corps ». « Ce qui doit compter pour nous, c’est la nation ivoirienne. La nation ivoirienne doit demeurer la prunelle de nos yeux », a souligné le vieux leader politique, qui a appelé à une « mobilisation générale », et à une « union sacrée » pour dire non à la dictature et à la « patrimonialisation » de la Côte d’Ivoire.
F.B
Le verbe haut, le ton incisif, les propos frontaux, … L’opposition ivoirienne regroupée au sein de la plateforme des 24 partis dont le Pdci-Rda d’Henri Konan Bédié n’y va plus de main morte face au pouvoir d’Alassane Ouattara qu’elle accuse de dictature et de caporalisation des libertés et des institutions de Côte d’Ivoire. C’est sans ménagement que l’ancien ministre Bamba Moriféré, président du Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire (Rpci), a chargé le président de la République qu’il accuse vertement de travailler au recul des acquis démocratiques en Côte d’Ivoire. Ce, malgré les espoirs qu’il avait placé en lui dès son avènement au pouvoir. « Nous ne connaissions pas ce monsieur dans sa véritable nature. Qu’est-ce qu’il nous a été donné de constater ? Depuis qu’il est là, il y a un recul de tous les acquis démocratiques, qui ont été arrachés de haute lutte par notre peuple », s’indigne le professeur Moriféré avant de poursuivre un ton un peu plus engagé : « Moi, qui ai participé à ces luttes sous le président Houphouët-Boigny, qui ai participé aux premiers pas du multipartisme par la mobilisation populaire avec mes camarades, nous ne pouvons pas accepter, de notre vivant, qu’un aventurier mette notre pays dans cet état. Nous ne pouvons pas accepter que M. Alassane Ouattara transforme notre pays en une dictature ».
Le disant, le fondateur du Parti pour le progrès du socialisme aux premières heures du multipartisme dénonce une caporalisation des institutions telles la Commission électorale indépendante (Cei) et le Conseil constitutionnel, non sans dépeindre un bilan sombre de la gestion des dirigeants en place. Contre ce pouvoir, Bamba Moriféré et ses amis ont annoncé une série d’actions d’envergure, dès à présent, sur le terrain pour, fait-il noter, barrer la route à la dictature des tenants de l’Exécutif. « Ce meeting n’est qu’un échauffement. Ça va être le début d’une série d’actions sur le terrain organisée par notre peuple, pour arrêter la dictature que M. Alassane Ouattara tente d’instaurer dans notre pays », a indiqué le Pr. Moriféré pour qui il urge d’attirer l’attention de la population ivoirienne que la situation dans le pays est devenue « très grave » et qu’il faut « prendre la situation à bras le corps ». « Ce qui doit compter pour nous, c’est la nation ivoirienne. La nation ivoirienne doit demeurer la prunelle de nos yeux », a souligné le vieux leader politique, qui a appelé à une « mobilisation générale », et à une « union sacrée » pour dire non à la dictature et à la « patrimonialisation » de la Côte d’Ivoire.
F.B