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Editorial Publié le lundi 8 juillet 2019 | Twins

Editorial/ Devine qui vient dîner ce soir… et Ouvre la porte !

© Twins Par Atapointe
Banque Mondiale: le Directeur des opérations fait le bilan de sa 1ère année d`exercice
Abidjan le 20 Octobre 2016. Pierre Laporte, directeur des Opérations de la Banque Mondiale a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a fait le bilan de ses 12 premiers mois après sa prise de fonction.
« Devine qui vient dîner ce soir »
En 1968, le film de Stanley Kramer, Guess who’s coming to dinner, sorti le 12 décembre 1967 aux États-Unis, Oscar de la meilleure actrice, Oscar du meilleur acteur (avec un Sydney Poitiers génialement sublime), Oscar du meilleur film, aura séduit plus d’un.
Bel hymne à la tolérance, abordant sans ambages les difficultés des couples interraciaux, cette délectable comédie, subtile et savoureuse, refoulant à travers une union mixte les bonnes mœurs (de l’époque) et interrogeant alors la tolérance de la société, donne un aperçu des contradictions de notre quotidien.
Vous avez dit contradictions?
Contradictions dans la vie de tous les jours…comme celle de la présence de la Banque Mondiale dans nos pays dits indépendants!
Contradictions…mais Cultissime, sans aucun doute.
CONTRADICTIONS…
La notion de contradiction semble bien connue, que ce soit au sein d’un discours, en logique, ou encore au sein de phénomènes physiques. Des propositions contradictoires ou des situations contradictoires sont, dans le langage courant comme en logique formelle, incompatibles et témoignent d’une erreur ou d’une situation qui ne peut pas perdurer.
En fait, cette vision n’est qu’une apparence. Dans la réalité, les contradictions perdurent et elles sont mêmes d’une grande importance.
Il en va de même pour le rôle de la Banque Mondiale dans nos pays.
De fait, avec ses 189 États membres, le groupe de la Banque Mondiale, dont la création remonte à 1944 avec son siège situé à Washington et ses quelque 10 000 agents répartis dans plus de 120 bureaux installés dans le monde entier, poursuit deux objectifs ambitieux : réduire à 3 % la proportion de personnes vivant avec moins de 1,90 dollar à l’horizon 2030, mettant ainsi fin à l’extrême pauvreté en l’espace d’une génération et favoriser, dans chaque pays, la croissance du revenu des 40 % les plus pauvres, promouvant ainsi, une prospérité partagée.
En réalité, la Banque mondiale (BM), institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies (Onu) est un sous-ensemble du Groupe de la Banque mondiale qui est constitué de 5 organisations financières internationales : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) ; l’Association internationale de développement (IDA) ; la Société financière internationale (IFC) ; l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA) ; le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI).
Les financements du Groupe de la Banque mondiale sont destinés à appuyer des investissements dans un vaste éventail de secteurs : éducation, santé, administration publique, infrastructure, développement du secteur financier et du secteur privé, agriculture, gestion de l’environnement et des ressources naturelles, etc.
Voilà qui explique la présence de la Banque mondiale en Côte d’ Ivoire…
Car, si les principaux résultats macroéconomiques enregistrés en Eburnie sont flatteurs depuis quelques temps, au point que notre pays pourrait rejoindre le groupe des pays à revenu intermédiaire d’ici une quinzaine d’années, notre économie reste à être inclusive…avec le même nombre d’Ivoiriens pauvres qu’en 2008, soit environ 10,7 millions de personnes. En 2015, près de 46 % des Ivoiriens vivaient encore avec moins de 750 francs CFA par jour (environ 1,3 dollars).
De plus, les infrastructures, mal réparties et peu diversifiées, nécessitent une gestion plus transparente.
Par ailleurs, avec une dette publique vulnérable ; un secteur public et un secteur externe moins percutants; un secteur privé affaibli par la pression fiscale et un environnement des affaires moins favorable ; la finance, les industries extractives, l’énergie et les télécommunications moins dynamiques ;….Il y a de quoi solliciter l’accompagnement des institutions financières et du groupe de la Banque mondiale notamment, pour plus de lisibilité et de performance.
Et ouvre la porte !

Et depuis le 1er novembre 2015, Pierre Frank LAPORTE, est l’homme choisi par cette institution pour ouvrir la porte de l’émergence à notre pays.

Avec des prérogatives s’étendant à la Guinée, au Bénin, au Burkina Faso et au Togo, cet économiste, ancien ministre seychellois des Finances, néanmoins ex-gouverneur de la Banque centrale des Seychelles, est un homme averti. Avec dans ses nouvelles fonctions, trois principales priorités : fournir un leadership stratégique, superviser les opérations en Côte d’Ivoire en préservant la qualité du portefeuille, et conduire et soutenir ses collaborateurs pour mettre en œuvre la nouvelle stratégie pour l’Afrique, tout en réalisant les ajustements nécessaires du fait des réalités et opportunités propres à l’institution.

Quels sont les livrables de cette feuille de route?
Pour en savoir plus, TWINS 20 ouvre la porte à LAPORTE.

Bonne lecture et à très bientôt.

Par Charles ZOKO SEBE

Inspecteur Général du METFP
Rédacteur en chef
zokosebe@yahoo.fr
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