Ce n’est un secret pour personne. Deux grands blocs se préparent pour les prochaines élections présidentielles prévues en 2020 en Côte d’Ivoire. A 15 mois de ces échéances, les composantes de ces blocs se dessinent et se montrent de plus en plus actives à cet effet. Il en est du Rassemblement des Houphouëtistes (Rhdp), le parti unifié du président de la République, Alassane Ouattara, qui fourbit ses armes, mais aussi de l’opposition en action pour consolider son poids face au pouvoir.
A propos de cette opposition, menée au plus haut niveau par le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, elle semble avoir trouvé sa stratégie. Celle qui consiste à ne pas disperser ses forces, mais plutôt à faire un front commun contre le candidat que viendrait à présenter l’Exécutif actuel. La Lettre du Continent (LC), dans sa dernière édition en cours, cette semaine, révèle, en effet, ce que préparent, le ‘’Sphinx’’ de Daoukro avec ses nouveaux alliés. A savoir, l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo, qui attend à Bruxelles, en Belgique où il est assigné en résidence, l’issue de son procès devant la Cour pénale internationale (Cpi) après son acquittement par la Chambre préliminaire de ladite Cour, et Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, président du Comité politique, son nouvel instrument pour combattre le Rhdp d’Alassane Ouattara.
Henri Konan Bédié, souligne LC, s’active pour formaliser ce front commun avec l’ex-chef de l’Etat et son ex-Premier ministre, qui l’a rejoint dans l’opposition, en vue de la présidentielle d’octobre 2020. A Paris, depuis le 2 juillet 2019, le président du Pdci-Rda est annoncé, dans les tous prochains jours, à Bruxelles, où il pourra finaliser les pourparlers avancés avec Laurent Gbagbo. Mais, dans ce ‘’deal’’, Henri Konan Bédié ne veut point exclure son filleul venu du Rhdp, Guillaume Soro. Au contraire, il souhaite, à en croire LC, l’ex-chef du Parlement ivoirien soit associé à cette probable coalition avec le Fpi. Un schéma qui vise le second tour de l’élection présidentielle d’octobre 2020.
La contre-offensive du camp présidentiel
De son côté, le camp présidentiel en Côte d’Ivoire n’ignore pas ce que fait son opposition. Face à cette opposition, Alassane Ouattara et ses partisans ne baissent pas non plus la garde. La présidence ivoirienne, fait savoir LC, manœuvrerait tous azimuts pour parasiter le front uni de l’opposition. Le confrère s’interroge même sur la coïncidence de la création, courant mai, d’une Association des victimes de Guillaume Soro, laquelle a annoncé son intention de porter plainte en France contre l’ex-patron des Forces nouvelles. Mieux, les services de renseignements ivoiriens auraient été mandatés pour surveiller l’agenda de l’ex-président de l’Assemblée nationale et de remonter toute information susceptible d’être exploitée politiquement contre lui.
Au passage, le président Ouattara, qui laisse entrevoir son retrait de la politique en 2020, aurait présenté le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, comme son successeur au président français Emmanuel Macron.
F.B
A propos de cette opposition, menée au plus haut niveau par le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié, elle semble avoir trouvé sa stratégie. Celle qui consiste à ne pas disperser ses forces, mais plutôt à faire un front commun contre le candidat que viendrait à présenter l’Exécutif actuel. La Lettre du Continent (LC), dans sa dernière édition en cours, cette semaine, révèle, en effet, ce que préparent, le ‘’Sphinx’’ de Daoukro avec ses nouveaux alliés. A savoir, l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo, qui attend à Bruxelles, en Belgique où il est assigné en résidence, l’issue de son procès devant la Cour pénale internationale (Cpi) après son acquittement par la Chambre préliminaire de ladite Cour, et Guillaume Soro, l’ex-président de l’Assemblée nationale, président du Comité politique, son nouvel instrument pour combattre le Rhdp d’Alassane Ouattara.
Henri Konan Bédié, souligne LC, s’active pour formaliser ce front commun avec l’ex-chef de l’Etat et son ex-Premier ministre, qui l’a rejoint dans l’opposition, en vue de la présidentielle d’octobre 2020. A Paris, depuis le 2 juillet 2019, le président du Pdci-Rda est annoncé, dans les tous prochains jours, à Bruxelles, où il pourra finaliser les pourparlers avancés avec Laurent Gbagbo. Mais, dans ce ‘’deal’’, Henri Konan Bédié ne veut point exclure son filleul venu du Rhdp, Guillaume Soro. Au contraire, il souhaite, à en croire LC, l’ex-chef du Parlement ivoirien soit associé à cette probable coalition avec le Fpi. Un schéma qui vise le second tour de l’élection présidentielle d’octobre 2020.
La contre-offensive du camp présidentiel
De son côté, le camp présidentiel en Côte d’Ivoire n’ignore pas ce que fait son opposition. Face à cette opposition, Alassane Ouattara et ses partisans ne baissent pas non plus la garde. La présidence ivoirienne, fait savoir LC, manœuvrerait tous azimuts pour parasiter le front uni de l’opposition. Le confrère s’interroge même sur la coïncidence de la création, courant mai, d’une Association des victimes de Guillaume Soro, laquelle a annoncé son intention de porter plainte en France contre l’ex-patron des Forces nouvelles. Mieux, les services de renseignements ivoiriens auraient été mandatés pour surveiller l’agenda de l’ex-président de l’Assemblée nationale et de remonter toute information susceptible d’être exploitée politiquement contre lui.
Au passage, le président Ouattara, qui laisse entrevoir son retrait de la politique en 2020, aurait présenté le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, comme son successeur au président français Emmanuel Macron.
F.B