Le secteur culturel ivoirien est bouillant depuis ces derniers jours avec la suspension des dirigeants du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), le décès des artistes Larry Cheick et Johnny Zoug Castro, l’audit du Burida. Dans cette interview, l’artiste ivoirienne vivant en France, Adeliz, de passage à notre rédaction s’est prononcée sur l’actualité culturelle du moment, avant de faire des propositions concrètes pour le bien-être des artistes de Côte d’Ivoire.
Veuillez-vous présenter à nos lecteurs.
Je suis Adeliz, artiste chanteuse ivoirienne.
Comment se porte Adeliz ?
Je me porte très bien. Je suis très en forme, très contente d’être revenu au pays pour retrouver ma famille, mes amis.
Où est-ce que vous vivez aujourd’hui puisque vous voyagez beaucoup de par le monde ?
Moi je vis en France depuis 1982.
Quelle est votre activité au quotidien ?
D’abord, je souligne que je suis allée en France pour faire des études en informatique. Après, je me suis mise à chanter et là, je suis maintenant, une gouvernante d’hôtel. C’est-à-dire je m’occupe du personnel d’étage.
Dans quel réceptif hôtelier est-ce que vous travaillez ?
C’est un hôtel situé sur les Champs-Elysées qui s’appelle Hôtel Beaux champs.
Pouvez-vous nous dire un mot sur votre vie familiale et comment vous conciliez votre carrière artistique et vos occupations professionnelles et familiales ?
Je ne travaille pas tout le temps. J’ai un boulot qui me permet de bouger quand je veux, reprendre le boulot quand je veux. Je suis libre et je fais ça depuis 1985 quand j’ai sorti mon premier disque. A mon service, mon supérieur sait que suis artiste. Et si je veux partir, je lui dis que de telle période à telle période, je ne suis pas là, je m’en vais. Et je peux partir et quand je reviens, je reprends mon boulot. C’est ce qui me permet de voyager et de faire ma musique.
Pendant que nous y sommes, quelle est votre actualité artistique ?
Je viens de sortir un single. Je suis venue à Abidjan pour réaliser mon clip. Le clip de mon dernier single. C’est le 9ème ou 10ème, je ne sais même plus. (Rire), qui est sorti sur toutes les plateformes de téléchargement. Mais la sortie physique se fera au mois d’octobre.
Pouvez-nous vous présenter votre cette succulente galette musicale ?
Il y a un seul titre qui précède la sortie d’un album. C’est du Lékiné qui est de ma région. Je suis Wê. Je suis de l’Ouest. Ce single parle d’amour. Le titre, c’est Guébléton ou ‘’Mon chéri me manque’’ en français.(Rire).
Vous avez disparu de la scène musicale ivoirienne, qu’est-ce qui explique cela ?
Oui, j’ai appris hier qu’ils ont été suspendus. Je ne sais pas, je pense bien qu’il n’y a pas une enquête en cours. Parce qu’on ne peut pas suspendre des gens comme ça pour rien. Je ne connais pas tellement le dossier, donc je ne peux pas m’avancer là-dessus. J’explique que je ne viens pas souvent parce que je suis très occupée. Je voyage beaucoup de l’autre côté. Je fais ma promotion là-bas. Et ici, je viens de moins en moins ici parce que ce n’est pas facile. Quand je viens, je passe pratiquement un mois. Je reste parce qu’il y a la famille là-bas. Il y a les enfants, il faut s’en occuper.
Avez-vous des relations avec les artistes ivoiriens vivant en Europe en général et en France en particularité ?
On s’entend très bien. On se voit souvent dans les spectacles. Il y a quelques-uns avec qui je suis en contact téléphonique. Sinon, on se voit souvent. On a de très bons rapports.
Avez-vous des projets sur la Côte d’Ivoire ?
Oui, mais je suis en discussion avec certains promoteurs. Mais pour l’instant, il n’y a rien de précis, donc je ne peux pas en parler. Quand je reviendrai en octobre, on verra ça.
L’actualité du showbiz ivoirien est marquée par le décès de l’artiste reggae, auteur de la chanson à succès ‘’Férima’’.
Et de Johnny Zoug Castro aussi. Mais c’est triste. C’est de grandes figures dans la musique ivoirienne qui sont parties comme ça : c’est triste mais qu’est-ce que vous voulez ? On n’y peut rien, hein ! C’est la vie.
Quelles sont alors vos propositions pour éviter aux artistes ce genre de situations ?
Je ne sais si cela existe ici, mais en tout cas, les artistes en ont besoin. Parce que quelqu’un qui est malade, s’il va à l’hôpital, c’est dangereux. Ce n’est pas comme en Europe où on te soigne et puis après tu peux payer les factures. Quand tu arrives, la première des choses, on te soigne. On ne te dit pas il faut payer avant qu’on te soigne. Donc si vraiment cette Couverture maladie pouvait se faire pour non seulement les artistes mais pour tout le monde, ce serait bien. Il faut qu’il y a ait cette Couverture maladie pour éviter ces morts en catastrophes.
Ce genre d’action devrait être normalement conduit par le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). En tant qu’artiste et sociétaire du Burida, qu’en pensez-vous ?
Il faut que tous les artistes se mettent ensemble pour s’entendre. Si nous ne nous entendons pas, nous ne pouvons pas avancer. Nous ne pourrons pas nous occuper de ce genre de dossier concernant cette Couverture maladie. Il faut qu’on se mette ensemble pour défendre nos droits au Burida et on va essayer de mettre en place ce genre de protection sociale pour les artistes. Mais si on est divisés, on ne peut pas être plus forts pour défende nos droits. Quand il y en a qui défendent, il y en a qui font autre chose à côté, ça ne peut pas marcher.
Vous séjournez dans votre pays dans un environnement culturel dont l’actualité est dominée par la suspension de Séry Sylvain, président du Conseil d’administration et Irène Viera, directrice générale de leur fonction. Comment percevez-vous cette décision du gouvernement ?
Oui j’ai appris hier (Ndlr mercredi) qu’ils ont été suspendus. Je ne pense pas bien qu’il y a une enquête en cours. Parce qu’on ne peut pas suspendre des gens comme ça pour rien. Je ne connais pas assez le dossier, donc je ne peux pas m’avancer là-dessus.
Quelle est votre recette pour que les artistes puissent vivre pleinement de leur travail ?
D’abord, il y a le piratage qui nous tue. Maintenant les albums ne se vendent plus, donc moi quand je vais chez quelqu’un que je vois la personne se mettre sur Youtube et il aligne tous les titres et les écoute tous, cette personne n’ira jamais acheter un Cd. Quand on les met aussi sur les plateformes de téléchargement, ce n’est pas tout le monde qui va télécharger ou acheter un titre sur les plateformes. Ce n’est pas encore ancré dans nos esprits. C’est difficile. L’évolution du numérique c’est bien, mais elle fait un mal quelque part. Cela tue beaucoup les artistes concernant les écrivains, les vendeurs de disques, les photographes. Ils sont tous touchés par cette évolution numérique.
On ne peut pas le nier, le showbiz ivoirien est tiré par le coupé-décalé et le zouglou. Avez-vous, en tant que diva, que vous avez encore des fans en Côte d’Ivoire ?
J’ai toujours des fans. Moi je fais de la variété. Ils font du zouglou et il y a le décalé-coupé. Ce n’est pas tout le monde qui aime le décalé-coupé. Ce n’est pas tout le monde qui aime le zouglou. Ce n’est pas tout le monde qui aime Adeliz. C’est ce tout qui fait la musique ivoirienne.
Vous êtes de retour, quel est votre agenda officiel ?
Je repars samedi 20 juillet 2019 (Aujourd’hui). Je suis venue juste pour faire mon clip. Et je reviens en octobre pour la promotion.
Quels sont les noms avec qui vous allez travailler ?
Il y a un chorégraphe qui s’appelle Don Mike. Il a recruté des danseurs qui ont dansé pour ce clip. Dans cette production, je parle d’amour, d’unité. Et vous verrez quand le clip va sortir, toutes les régions de Côte d’Ivoire sont représentées. Il y a les Sénoufo, les Ebrié, les Baoulé, qui dansent et se mettent ensemble pour danser le Lékiné.
Ce single sort à quelques mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, quel est le véritable enjeu de cette œuvre discographique ?
Cela n’a rien à voir avec la politique. J’ai fait cela pour…Dans ma chanson par exemple, je dis Guébléton (Mon chéri me manque). Mon chéri me manque, ça peut être mon frère chéri, ma sœur chérie, mon cousin chéri etc. C’est ce que j’ai voulu représenter. Parce que nous sommes tous, les enfants d’une même mère qu’est la Côte d’Ivoire. Donc dans ce clip, j’ai voulu rassembler tous ces enfants d’une même mère en train de danser ensemble. C’est pour dire que celui qui est du Nord, s’il le veut, peut danser la danse de la région de l’autre. C’est ce que j’ai voulu représenter.
Si vous êtes devant le chef de l’Etat, que lui diriez-vous ?
Je ne sais ce que je vais lui dire (Rire)
Que souhaitez-vous que les Ivoiriens retiennent de la longue, riche et variée carrière musicale d’Adeliz ?
Qu’Adeliz est une chanteuse qui a apporté quelque chose à la culture et à la musique ivoirienne.
Avez-vous un appel à lancer ou un message à faire passer ?
Je ne peux que parler de mon single qui est sorti et qui est sur les plateformes de téléchargement. Je dis à mes fans et à ceux qui aiment Adeliz, ceux qui ne connaissent pas Adeliz vont découvrir que je suis toujours la même et que je fais toujours de la bonne musique, du Lékiné, de la variété. Je leur demande d’accorder un bon accueil à mon single et de l’apprécier. C’est la bonne musique arrangée par Bamba Yang.
Interview réalisée par SERGE AMANY
Veuillez-vous présenter à nos lecteurs.
Je suis Adeliz, artiste chanteuse ivoirienne.
Comment se porte Adeliz ?
Je me porte très bien. Je suis très en forme, très contente d’être revenu au pays pour retrouver ma famille, mes amis.
Où est-ce que vous vivez aujourd’hui puisque vous voyagez beaucoup de par le monde ?
Moi je vis en France depuis 1982.
Quelle est votre activité au quotidien ?
D’abord, je souligne que je suis allée en France pour faire des études en informatique. Après, je me suis mise à chanter et là, je suis maintenant, une gouvernante d’hôtel. C’est-à-dire je m’occupe du personnel d’étage.
Dans quel réceptif hôtelier est-ce que vous travaillez ?
C’est un hôtel situé sur les Champs-Elysées qui s’appelle Hôtel Beaux champs.
Pouvez-vous nous dire un mot sur votre vie familiale et comment vous conciliez votre carrière artistique et vos occupations professionnelles et familiales ?
Je ne travaille pas tout le temps. J’ai un boulot qui me permet de bouger quand je veux, reprendre le boulot quand je veux. Je suis libre et je fais ça depuis 1985 quand j’ai sorti mon premier disque. A mon service, mon supérieur sait que suis artiste. Et si je veux partir, je lui dis que de telle période à telle période, je ne suis pas là, je m’en vais. Et je peux partir et quand je reviens, je reprends mon boulot. C’est ce qui me permet de voyager et de faire ma musique.
Pendant que nous y sommes, quelle est votre actualité artistique ?
Je viens de sortir un single. Je suis venue à Abidjan pour réaliser mon clip. Le clip de mon dernier single. C’est le 9ème ou 10ème, je ne sais même plus. (Rire), qui est sorti sur toutes les plateformes de téléchargement. Mais la sortie physique se fera au mois d’octobre.
Pouvez-nous vous présenter votre cette succulente galette musicale ?
Il y a un seul titre qui précède la sortie d’un album. C’est du Lékiné qui est de ma région. Je suis Wê. Je suis de l’Ouest. Ce single parle d’amour. Le titre, c’est Guébléton ou ‘’Mon chéri me manque’’ en français.(Rire).
Vous avez disparu de la scène musicale ivoirienne, qu’est-ce qui explique cela ?
Oui, j’ai appris hier qu’ils ont été suspendus. Je ne sais pas, je pense bien qu’il n’y a pas une enquête en cours. Parce qu’on ne peut pas suspendre des gens comme ça pour rien. Je ne connais pas tellement le dossier, donc je ne peux pas m’avancer là-dessus. J’explique que je ne viens pas souvent parce que je suis très occupée. Je voyage beaucoup de l’autre côté. Je fais ma promotion là-bas. Et ici, je viens de moins en moins ici parce que ce n’est pas facile. Quand je viens, je passe pratiquement un mois. Je reste parce qu’il y a la famille là-bas. Il y a les enfants, il faut s’en occuper.
Avez-vous des relations avec les artistes ivoiriens vivant en Europe en général et en France en particularité ?
On s’entend très bien. On se voit souvent dans les spectacles. Il y a quelques-uns avec qui je suis en contact téléphonique. Sinon, on se voit souvent. On a de très bons rapports.
Avez-vous des projets sur la Côte d’Ivoire ?
Oui, mais je suis en discussion avec certains promoteurs. Mais pour l’instant, il n’y a rien de précis, donc je ne peux pas en parler. Quand je reviendrai en octobre, on verra ça.
L’actualité du showbiz ivoirien est marquée par le décès de l’artiste reggae, auteur de la chanson à succès ‘’Férima’’.
Et de Johnny Zoug Castro aussi. Mais c’est triste. C’est de grandes figures dans la musique ivoirienne qui sont parties comme ça : c’est triste mais qu’est-ce que vous voulez ? On n’y peut rien, hein ! C’est la vie.
Quelles sont alors vos propositions pour éviter aux artistes ce genre de situations ?
Je ne sais si cela existe ici, mais en tout cas, les artistes en ont besoin. Parce que quelqu’un qui est malade, s’il va à l’hôpital, c’est dangereux. Ce n’est pas comme en Europe où on te soigne et puis après tu peux payer les factures. Quand tu arrives, la première des choses, on te soigne. On ne te dit pas il faut payer avant qu’on te soigne. Donc si vraiment cette Couverture maladie pouvait se faire pour non seulement les artistes mais pour tout le monde, ce serait bien. Il faut qu’il y a ait cette Couverture maladie pour éviter ces morts en catastrophes.
Ce genre d’action devrait être normalement conduit par le Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). En tant qu’artiste et sociétaire du Burida, qu’en pensez-vous ?
Il faut que tous les artistes se mettent ensemble pour s’entendre. Si nous ne nous entendons pas, nous ne pouvons pas avancer. Nous ne pourrons pas nous occuper de ce genre de dossier concernant cette Couverture maladie. Il faut qu’on se mette ensemble pour défendre nos droits au Burida et on va essayer de mettre en place ce genre de protection sociale pour les artistes. Mais si on est divisés, on ne peut pas être plus forts pour défende nos droits. Quand il y en a qui défendent, il y en a qui font autre chose à côté, ça ne peut pas marcher.
Vous séjournez dans votre pays dans un environnement culturel dont l’actualité est dominée par la suspension de Séry Sylvain, président du Conseil d’administration et Irène Viera, directrice générale de leur fonction. Comment percevez-vous cette décision du gouvernement ?
Oui j’ai appris hier (Ndlr mercredi) qu’ils ont été suspendus. Je ne pense pas bien qu’il y a une enquête en cours. Parce qu’on ne peut pas suspendre des gens comme ça pour rien. Je ne connais pas assez le dossier, donc je ne peux pas m’avancer là-dessus.
Quelle est votre recette pour que les artistes puissent vivre pleinement de leur travail ?
D’abord, il y a le piratage qui nous tue. Maintenant les albums ne se vendent plus, donc moi quand je vais chez quelqu’un que je vois la personne se mettre sur Youtube et il aligne tous les titres et les écoute tous, cette personne n’ira jamais acheter un Cd. Quand on les met aussi sur les plateformes de téléchargement, ce n’est pas tout le monde qui va télécharger ou acheter un titre sur les plateformes. Ce n’est pas encore ancré dans nos esprits. C’est difficile. L’évolution du numérique c’est bien, mais elle fait un mal quelque part. Cela tue beaucoup les artistes concernant les écrivains, les vendeurs de disques, les photographes. Ils sont tous touchés par cette évolution numérique.
On ne peut pas le nier, le showbiz ivoirien est tiré par le coupé-décalé et le zouglou. Avez-vous, en tant que diva, que vous avez encore des fans en Côte d’Ivoire ?
J’ai toujours des fans. Moi je fais de la variété. Ils font du zouglou et il y a le décalé-coupé. Ce n’est pas tout le monde qui aime le décalé-coupé. Ce n’est pas tout le monde qui aime le zouglou. Ce n’est pas tout le monde qui aime Adeliz. C’est ce tout qui fait la musique ivoirienne.
Vous êtes de retour, quel est votre agenda officiel ?
Je repars samedi 20 juillet 2019 (Aujourd’hui). Je suis venue juste pour faire mon clip. Et je reviens en octobre pour la promotion.
Quels sont les noms avec qui vous allez travailler ?
Il y a un chorégraphe qui s’appelle Don Mike. Il a recruté des danseurs qui ont dansé pour ce clip. Dans cette production, je parle d’amour, d’unité. Et vous verrez quand le clip va sortir, toutes les régions de Côte d’Ivoire sont représentées. Il y a les Sénoufo, les Ebrié, les Baoulé, qui dansent et se mettent ensemble pour danser le Lékiné.
Ce single sort à quelques mois de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire, quel est le véritable enjeu de cette œuvre discographique ?
Cela n’a rien à voir avec la politique. J’ai fait cela pour…Dans ma chanson par exemple, je dis Guébléton (Mon chéri me manque). Mon chéri me manque, ça peut être mon frère chéri, ma sœur chérie, mon cousin chéri etc. C’est ce que j’ai voulu représenter. Parce que nous sommes tous, les enfants d’une même mère qu’est la Côte d’Ivoire. Donc dans ce clip, j’ai voulu rassembler tous ces enfants d’une même mère en train de danser ensemble. C’est pour dire que celui qui est du Nord, s’il le veut, peut danser la danse de la région de l’autre. C’est ce que j’ai voulu représenter.
Si vous êtes devant le chef de l’Etat, que lui diriez-vous ?
Je ne sais ce que je vais lui dire (Rire)
Que souhaitez-vous que les Ivoiriens retiennent de la longue, riche et variée carrière musicale d’Adeliz ?
Qu’Adeliz est une chanteuse qui a apporté quelque chose à la culture et à la musique ivoirienne.
Avez-vous un appel à lancer ou un message à faire passer ?
Je ne peux que parler de mon single qui est sorti et qui est sur les plateformes de téléchargement. Je dis à mes fans et à ceux qui aiment Adeliz, ceux qui ne connaissent pas Adeliz vont découvrir que je suis toujours la même et que je fais toujours de la bonne musique, du Lékiné, de la variété. Je leur demande d’accorder un bon accueil à mon single et de l’apprécier. C’est la bonne musique arrangée par Bamba Yang.
Interview réalisée par SERGE AMANY