Dans ses différentes interviews accordées la semaine dernière à la presse occidentale, le président du PDCI ne manque pas de dévoiler sa volonté de briguer un mandat présidentiel en 2020. Même s’il le dit dans un langage assez subtil, toute la Côte d’Ivoire ne doute plus de la candidature du fils de Daoukro. Et c’est à ce niveau qu’il faut craindre le danger qui guette le parti démocratique de Côte d’Ivoire. Car des jeunes de ce parti comme KKB et Jean Louis Billon n’ont pas encore dit leur dernier mot. Ces jeunes envisagent représenter le PDCI à la future élection présidentielle. Alors, à quoi le vieux parti devra-t-il s’attendre ? Il est difficile de répondre à la question.
Mais toujours est-il que la jeunesse ne se laissera pas faire car elle a de grandes ambitions pour la Côte d’Ivoire. La jeunesse PDCI ambitionne succéder au président Alassane Ouattara même s’il n’est pas facile d’affronter le parti du grand bâtisseur à une élection, le RHDP vu comme un relief difficile à escalader. Les jeunes du PDCI sont malgré tout déterminés à aller à ses présidentielles sans Bédié. C’est à ce niveau que les analystes politologues les plus pessimistes indiquent que le PDCI n’est pas à l’abri d’une autre crise.
L’homme de Daoukro fera sa deuxième guerre au sein du PDCI. La gagnera-t-il ou la perdra-t-il ? L’honorable Koaudio Konan Bertin candidat malheureux mais courageux va-t-il renoncer à sa candidature et s’avouer vaincu ? Le staff qui s’est battu bec et ongle pour placer en 2015 KKB derrière Affi N’Guessan compte évidemment mener la future bataille avec leur leader. Des proches collaborateurs de l’ancien député pensent que si Bédié est raisonnable et habité par un esprit de sagesse, il devra laisser le jeune KKB affronter les futures joutes présidentielles. ‘’ KKB, est celui-là qui a affronté le président Alassane Ouattara et le candidat du FPI Affi N’Guessan. Il n’a pas été ridicule à sa première participation en 2015.
Le PDCI devra laisser passer sa candidature’’, fait remarquer un lieutenant de l’ancien député. L’autre bataille que Bédié s’apprête à livrer, c’est celle contre le ministre Jean Louis Billon considéré comme l’actuel gros financier du parti démocratique de Côte d’Ivoire. Pour son entourage, le moment est venu pour que celui-ci s’exprime. ‘’ 2020 c’est pour Billon. Il faut le laisser briguer la magistrature suprême car il fait beaucoup pour le parti. Des milliers de jeunes du parti ont des emplois aujourd’hui grâce au ministre Billon’’, indique un très proche collaborateur du Doyen Ouassénan Koné et d’Emile Constant Bombet. Du coup, il s’aperçoit aisément que le doyen Bédié qui se croyait plébisciter pour porter les couleurs du parti septuagénaire fera face à une autre fronde au PDCI après celles des mouvements sur ‘’ Les Traces d’Houphouët-Boigny’’ et ‘’PDCI Renaissance’’.
Au-delà de ces incompréhensions, peut-on voir l’égoïsme du vieux de Daoukro très épris du pouvoir et qui ne voit que ses intérêts. Pour lui, l’âge ne compte pas. Car il existe à l’en croire des présidents qui dirigent à 92 ans leur pays. Un roi Akan doit d’ailleurs mourir au pouvoir selon la tradition. Et pourquoi pas lui Bédié le roi du PDCI qui se targue d’être l’héritier légitime du père Boigny lui-même mort au pouvoir. Il aurait dépêché des émissaires auprès de ses deux fils leur dévoilant son intention d’être candidat. Voici en clair les raisons du silence prolongé de KKB et Billon.
Romaric SAKO
Mais toujours est-il que la jeunesse ne se laissera pas faire car elle a de grandes ambitions pour la Côte d’Ivoire. La jeunesse PDCI ambitionne succéder au président Alassane Ouattara même s’il n’est pas facile d’affronter le parti du grand bâtisseur à une élection, le RHDP vu comme un relief difficile à escalader. Les jeunes du PDCI sont malgré tout déterminés à aller à ses présidentielles sans Bédié. C’est à ce niveau que les analystes politologues les plus pessimistes indiquent que le PDCI n’est pas à l’abri d’une autre crise.
L’homme de Daoukro fera sa deuxième guerre au sein du PDCI. La gagnera-t-il ou la perdra-t-il ? L’honorable Koaudio Konan Bertin candidat malheureux mais courageux va-t-il renoncer à sa candidature et s’avouer vaincu ? Le staff qui s’est battu bec et ongle pour placer en 2015 KKB derrière Affi N’Guessan compte évidemment mener la future bataille avec leur leader. Des proches collaborateurs de l’ancien député pensent que si Bédié est raisonnable et habité par un esprit de sagesse, il devra laisser le jeune KKB affronter les futures joutes présidentielles. ‘’ KKB, est celui-là qui a affronté le président Alassane Ouattara et le candidat du FPI Affi N’Guessan. Il n’a pas été ridicule à sa première participation en 2015.
Le PDCI devra laisser passer sa candidature’’, fait remarquer un lieutenant de l’ancien député. L’autre bataille que Bédié s’apprête à livrer, c’est celle contre le ministre Jean Louis Billon considéré comme l’actuel gros financier du parti démocratique de Côte d’Ivoire. Pour son entourage, le moment est venu pour que celui-ci s’exprime. ‘’ 2020 c’est pour Billon. Il faut le laisser briguer la magistrature suprême car il fait beaucoup pour le parti. Des milliers de jeunes du parti ont des emplois aujourd’hui grâce au ministre Billon’’, indique un très proche collaborateur du Doyen Ouassénan Koné et d’Emile Constant Bombet. Du coup, il s’aperçoit aisément que le doyen Bédié qui se croyait plébisciter pour porter les couleurs du parti septuagénaire fera face à une autre fronde au PDCI après celles des mouvements sur ‘’ Les Traces d’Houphouët-Boigny’’ et ‘’PDCI Renaissance’’.
Au-delà de ces incompréhensions, peut-on voir l’égoïsme du vieux de Daoukro très épris du pouvoir et qui ne voit que ses intérêts. Pour lui, l’âge ne compte pas. Car il existe à l’en croire des présidents qui dirigent à 92 ans leur pays. Un roi Akan doit d’ailleurs mourir au pouvoir selon la tradition. Et pourquoi pas lui Bédié le roi du PDCI qui se targue d’être l’héritier légitime du père Boigny lui-même mort au pouvoir. Il aurait dépêché des émissaires auprès de ses deux fils leur dévoilant son intention d’être candidat. Voici en clair les raisons du silence prolongé de KKB et Billon.
Romaric SAKO