La décision N° 13/PP/CAB portant nomination des Coordonnateurs Régionaux et Coordonnateurs Régionaux Associés, a permis au président du Rhdp, Dr Alassane Ouattara de les nommer le 12 juillet 2019. Ce geste fait pour mettre les organes du parti au travail est susceptible de connaitre des lendemains entachés de freins. Bien des jours sont passés après cette opération voulue comme annonciatrice de déroulement des principaux axes politiques du Rhdp. Mais une vue du scanner politique interne oriente la perception sur une lame de fonds orchestrée par des colères dans différentes zones. Le résultat de la a nomination qui devait être salué, comme salutaire, tombe douloureux en effet pour certains militants, véritables hommes orchestres dans leur localité. C’est un fouet de tortionnaire qui a frappé certaines icônes. Qui, affirment avoir solidifié les fonds baptismaux et être mis aujourd’hui dans l’armoire aux oubliettes. Dans certaines localités, la base est sens dessus-dessous, telles Adzopé, Agnibilékrou, Séguéla, Akoupé, Dabou, Plateau, Yakassé-Attobrou…
Aujourd’hui ces gens, en plus d’avoir milité à travers milles sacrifices, se disent les moutons de sacrifice. A Adzopé, Agnibilékrou, Séguéla, Akoupé, Dabou, Plateau, Yakassé-Attobrou… Bref ! Dans beaucoup de contrées, couvent des lames de fonds d’une colère, qui risque de rendre délétère les relations entre la base et la direction. Quand n’est-il ? Des gens qui affirment avoir traduit leur foi en ce parti, se disent abandonnés par lui. Parce que selon eux, « le lucre se fait purement et simplement au profit d’un népotisme qui ne dit pas son nom ».
Et ce, depuis que la direction a cru bon de proclamer la liste des coordinateurs, qu’elle trouve aptes à diriger les sections. L’alchimie première de l’avancée d’un groupe, est la reconnaissance véritable des acteurs de l’effort et non des amitiés en relation de trottoir ou de cabaret. Le côté qualifié de dramatique par les mécontents, est qu’ils soutiennent s’être donnés corps et âmes à leur formation politique respective, surtout dans les périodes les plus dures de chacun de ces partis souscripteurs de la donne houphouétiste. Par devers tout, leur cause semble perdue. « Je suis aujourd’hui sacrifié sur l’autel du népotisme », clame une ponte. Ce dernier affirme que depuis qu’il n’a plus le bisou sucré avec l’un des imposants cadres du haut directoire, il a été rangé dans l’armoire aux oubliettes, bien pour une retraite malheureuse et livrée de surcroit à la vindicte populaire. N’en déplaise, son seul nom fait école. Il constitue même un socle solide de cette base, qui lui fait encore confiance et qui l’adule, comme le David aux pectoraux bien aiguisés, pour conduire le parti à la victoire dans la localité. Trop de voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer ce qu’elles appellent un hold up idéologique.
L’une des plus vraisemblables se passe dans la région de la Mé, où des militants de l’ex-Rdr en colère affirment que les noms de leurs véritables représentants ont été rayés de la liste en remplacement de ceux de partis minoritaires dans la nouvelle fonte, qui est le Rhdp. Que vaudra un électorat divisé en proie au scepticisme quant à l’avenir individuel de chacun de ses membres ? La pesée ne semble pas bonne pour une future balance électorale. Qui a intérêt à nuire au Rhdp ? Telle est la principale question que se posent les militants de la base. Dans les milieux, tout se dit et se raconte avec en toile de fonds, une colère aux allures de rancune, prélude à un probable boycott. « Le seul couronnement de la bataille que nous avons menée jusqu’à ce jour, devrait être une récompense par un poste. Mais au lieu de cela, on nous envoie dans les limbes de l’oubli, prétextant que les nouveaux venus doivent être émancipés. Où allons-nous ? », rétorque un militant en colère, qui affirme avoir été spolié de son rang.
Cette situation embarrassante, risque de mettre à mal le Rhdp dans beaucoup de localités, à quelques mois de la Présidentielle et de la Législative. Va-t-on vers un bras de fer herculéen, qui risque de diviser à jamais le Rhdp ? Au regard de la liste des coordinateurs nommés, des manquements graves ont été identifiés, par des militants. Qui affirment que la distribution des postes a été faite selon le partage léonin. Est-ce une distribution des postes à des proches, qui n’ont jamais vêtu le costume du parfait soldat ou une accusation gratuite de mécontents à la recherche d’un poste ? Même si les spéculations vont bon train, il est vraiment temps que la haute direction se fasse une idée claire de la situation qui prévaut sur le terrain. Car, le principe des chiffres doit être une exactitude en référence à une citation d’Alain Juppé, premier-ministre français d’alors. « Nous sommes la majorité. Et si la majorité ne croit pas en la majorité, qui croira en la majorité ? ». Il est par conséquent utile d’avertir que dans un jeu d’échecs, on ne déplace surtout pas n’importe quelle icône. Vive la raison et sa réussite !
Clément KOFFI
Aujourd’hui ces gens, en plus d’avoir milité à travers milles sacrifices, se disent les moutons de sacrifice. A Adzopé, Agnibilékrou, Séguéla, Akoupé, Dabou, Plateau, Yakassé-Attobrou… Bref ! Dans beaucoup de contrées, couvent des lames de fonds d’une colère, qui risque de rendre délétère les relations entre la base et la direction. Quand n’est-il ? Des gens qui affirment avoir traduit leur foi en ce parti, se disent abandonnés par lui. Parce que selon eux, « le lucre se fait purement et simplement au profit d’un népotisme qui ne dit pas son nom ».
Et ce, depuis que la direction a cru bon de proclamer la liste des coordinateurs, qu’elle trouve aptes à diriger les sections. L’alchimie première de l’avancée d’un groupe, est la reconnaissance véritable des acteurs de l’effort et non des amitiés en relation de trottoir ou de cabaret. Le côté qualifié de dramatique par les mécontents, est qu’ils soutiennent s’être donnés corps et âmes à leur formation politique respective, surtout dans les périodes les plus dures de chacun de ces partis souscripteurs de la donne houphouétiste. Par devers tout, leur cause semble perdue. « Je suis aujourd’hui sacrifié sur l’autel du népotisme », clame une ponte. Ce dernier affirme que depuis qu’il n’a plus le bisou sucré avec l’un des imposants cadres du haut directoire, il a été rangé dans l’armoire aux oubliettes, bien pour une retraite malheureuse et livrée de surcroit à la vindicte populaire. N’en déplaise, son seul nom fait école. Il constitue même un socle solide de cette base, qui lui fait encore confiance et qui l’adule, comme le David aux pectoraux bien aiguisés, pour conduire le parti à la victoire dans la localité. Trop de voix s’élèvent de plus en plus pour dénoncer ce qu’elles appellent un hold up idéologique.
L’une des plus vraisemblables se passe dans la région de la Mé, où des militants de l’ex-Rdr en colère affirment que les noms de leurs véritables représentants ont été rayés de la liste en remplacement de ceux de partis minoritaires dans la nouvelle fonte, qui est le Rhdp. Que vaudra un électorat divisé en proie au scepticisme quant à l’avenir individuel de chacun de ses membres ? La pesée ne semble pas bonne pour une future balance électorale. Qui a intérêt à nuire au Rhdp ? Telle est la principale question que se posent les militants de la base. Dans les milieux, tout se dit et se raconte avec en toile de fonds, une colère aux allures de rancune, prélude à un probable boycott. « Le seul couronnement de la bataille que nous avons menée jusqu’à ce jour, devrait être une récompense par un poste. Mais au lieu de cela, on nous envoie dans les limbes de l’oubli, prétextant que les nouveaux venus doivent être émancipés. Où allons-nous ? », rétorque un militant en colère, qui affirme avoir été spolié de son rang.
Cette situation embarrassante, risque de mettre à mal le Rhdp dans beaucoup de localités, à quelques mois de la Présidentielle et de la Législative. Va-t-on vers un bras de fer herculéen, qui risque de diviser à jamais le Rhdp ? Au regard de la liste des coordinateurs nommés, des manquements graves ont été identifiés, par des militants. Qui affirment que la distribution des postes a été faite selon le partage léonin. Est-ce une distribution des postes à des proches, qui n’ont jamais vêtu le costume du parfait soldat ou une accusation gratuite de mécontents à la recherche d’un poste ? Même si les spéculations vont bon train, il est vraiment temps que la haute direction se fasse une idée claire de la situation qui prévaut sur le terrain. Car, le principe des chiffres doit être une exactitude en référence à une citation d’Alain Juppé, premier-ministre français d’alors. « Nous sommes la majorité. Et si la majorité ne croit pas en la majorité, qui croira en la majorité ? ». Il est par conséquent utile d’avertir que dans un jeu d’échecs, on ne déplace surtout pas n’importe quelle icône. Vive la raison et sa réussite !
Clément KOFFI
