La 18ème rencontre annuelle de coopération économique entre les Etats-Unis d’Amérique et les pays d’Afrique au sud du Sahara, Forum AGOA, s’est tenue du 4 au 6 août dernier, à Abidjan. Présent en qualité de consultant, à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires américains, le premier responsable du Bureau économique de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique, l’ambassadeur Inza Camara en dresse un bilan largement positif.
Le forum en terre ivoirienne de la loi américaine AGOA ferme ses portes ce mardi 6 août 2019. Quel bilan peut-on en faire, selon vous ?
C’est un succès total. Ce forum a permis de mettre encore une fois en relief les relations positives entre la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis. Pendant au moins une semaine, notre pays était sur orbite, le monde entier avait les yeux tournés vers nous, et nous avons démontré, à ceux qui en doutaient encore, notre capacité à abriter les plus grands événements. En tout cas, chapeau !
Quel a été l’apport du Service de promotion économique de Côte d’Ivoire aux USA, au Canada et au Mexique (SPECI) que vous dirigez à New York ?
D’abord et avant tout, c’est mon job de trouver des investisseurs en Amérique du nord et de les intéresser à notre pays, en plus de la veille économique et stratégique. Je le fais depuis des années. Pour ce forum, je suis venu avec quelques gros bonnets du secteur des PME de New York, Atlanta et Philadelphie.
Qu’est-ce qui vous a guidé dans le choix de ces personnalités ?
Les grandes entreprises américaines, du fait de leurs tailles, trouveraient difficilement des interlocuteurs ici. Par contre, les PME sont plus accessibles, notamment en matière de financement. Vous savez, l’AGOA est une opportunité immense pour les pays africains, mais pour l’instant, très peu en profitent, et encore, seulement dans des secteurs tels que le pétrole et le prêt-à-porter : Lesotho, Kenya, Maurice… La procédure pour pénétrer le marché américain est complexe, mais nous la maîtrisons au niveau du SPECI, nous connaissons les laboratoires et les agents agréés par la FDA et les douanes américaines. Bref, nous ne pouvons qu’encourager les entrepreneurs ivoiriens à saisir l’opportunité qu’offre l’AGOA. Nous avons un know-how (savoir-faire) et une main d’œuvre qualifiée ici, donc nous n’avons pas besoin de travail par procuration asiatique, comme certains. Je suis convaincu que des nombreux produits ivoiriens pourront rapidement s’imposer sur le marché ivoirien.
Propos recueillis par Edgar Kouassi
Le forum en terre ivoirienne de la loi américaine AGOA ferme ses portes ce mardi 6 août 2019. Quel bilan peut-on en faire, selon vous ?
C’est un succès total. Ce forum a permis de mettre encore une fois en relief les relations positives entre la Côte d’Ivoire aux Etats-Unis. Pendant au moins une semaine, notre pays était sur orbite, le monde entier avait les yeux tournés vers nous, et nous avons démontré, à ceux qui en doutaient encore, notre capacité à abriter les plus grands événements. En tout cas, chapeau !
Quel a été l’apport du Service de promotion économique de Côte d’Ivoire aux USA, au Canada et au Mexique (SPECI) que vous dirigez à New York ?
D’abord et avant tout, c’est mon job de trouver des investisseurs en Amérique du nord et de les intéresser à notre pays, en plus de la veille économique et stratégique. Je le fais depuis des années. Pour ce forum, je suis venu avec quelques gros bonnets du secteur des PME de New York, Atlanta et Philadelphie.
Qu’est-ce qui vous a guidé dans le choix de ces personnalités ?
Les grandes entreprises américaines, du fait de leurs tailles, trouveraient difficilement des interlocuteurs ici. Par contre, les PME sont plus accessibles, notamment en matière de financement. Vous savez, l’AGOA est une opportunité immense pour les pays africains, mais pour l’instant, très peu en profitent, et encore, seulement dans des secteurs tels que le pétrole et le prêt-à-porter : Lesotho, Kenya, Maurice… La procédure pour pénétrer le marché américain est complexe, mais nous la maîtrisons au niveau du SPECI, nous connaissons les laboratoires et les agents agréés par la FDA et les douanes américaines. Bref, nous ne pouvons qu’encourager les entrepreneurs ivoiriens à saisir l’opportunité qu’offre l’AGOA. Nous avons un know-how (savoir-faire) et une main d’œuvre qualifiée ici, donc nous n’avons pas besoin de travail par procuration asiatique, comme certains. Je suis convaincu que des nombreux produits ivoiriens pourront rapidement s’imposer sur le marché ivoirien.
Propos recueillis par Edgar Kouassi