L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori Soro, a affirmé samedi en France qu’il «n’acceptera pas la dictature d’où qu’elle vienne ».
M. Soro s’exprimait devant des ressortissants ivoiriens vivant en Europe au cours d’une rencontre dénommée « Je Crush Soro».
« Ceux qui disent que Guillaume a changé, c’est eux qui ont changé de lunettes. Sinon moi depuis l’Université j’ai toujours été accroché d’abord à mes convictions. Je peux me tromper, je suis un être humain. Mais quand je pense que c’est la voie, j’y vais... Je n’accepterai pas la dictature d’où qu’elle vienne, c’est tout », a dit M. Soro qui est également le président du Comité politique (CP), un organe visant sa participation au débat et à la vie publique ivoirienne.
« Moi j’ai osé dire non à Ouattara. De 1960 à aujourd’hui, quel président de l’Assemblée nationale a osé démissionner ? Prenons 2019, quel président d’institutions a osé démissionner ?», s’est-il interrogé souligné que « chacun a voulu rester dans son confort».
Selon M. Soro qui est le député de Ferkessédougou dans l’extrême Nord ivoirien, « on peut se battre pour la paix dans ce pays, mais se battre pour un poste, je ne le ferai pas».
Dans un autre registre, relativement à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. M. Soro dit être « convaincu » que le gouvernement ouvrira de nouvelles discussions pour qu’on ait « une CEI consensuelle ».
Mardi soir dans une interview diffusée sur les antennes de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) à la veille de la célébration du 59è anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le président ivoirien a pourtant fait savoir que le dossier sur la réforme de la CEI «est bouclée» annonçant même la promulgation de la loi sur cette institution.
M. Soro, rappelle-t-on, a démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne en février dernier pour divergence d’opinion avec le président ivoirien Alassane Ouattara. Depuis lors, il est devenu l’un des opposants au régime de M. Ouattara.
LB/ls/APA
M. Soro s’exprimait devant des ressortissants ivoiriens vivant en Europe au cours d’une rencontre dénommée « Je Crush Soro».
« Ceux qui disent que Guillaume a changé, c’est eux qui ont changé de lunettes. Sinon moi depuis l’Université j’ai toujours été accroché d’abord à mes convictions. Je peux me tromper, je suis un être humain. Mais quand je pense que c’est la voie, j’y vais... Je n’accepterai pas la dictature d’où qu’elle vienne, c’est tout », a dit M. Soro qui est également le président du Comité politique (CP), un organe visant sa participation au débat et à la vie publique ivoirienne.
« Moi j’ai osé dire non à Ouattara. De 1960 à aujourd’hui, quel président de l’Assemblée nationale a osé démissionner ? Prenons 2019, quel président d’institutions a osé démissionner ?», s’est-il interrogé souligné que « chacun a voulu rester dans son confort».
Selon M. Soro qui est le député de Ferkessédougou dans l’extrême Nord ivoirien, « on peut se battre pour la paix dans ce pays, mais se battre pour un poste, je ne le ferai pas».
Dans un autre registre, relativement à la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire. M. Soro dit être « convaincu » que le gouvernement ouvrira de nouvelles discussions pour qu’on ait « une CEI consensuelle ».
Mardi soir dans une interview diffusée sur les antennes de la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public) à la veille de la célébration du 59è anniversaire de l’accession de la Côte d’Ivoire à l’indépendance, le président ivoirien a pourtant fait savoir que le dossier sur la réforme de la CEI «est bouclée» annonçant même la promulgation de la loi sur cette institution.
M. Soro, rappelle-t-on, a démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale ivoirienne en février dernier pour divergence d’opinion avec le président ivoirien Alassane Ouattara. Depuis lors, il est devenu l’un des opposants au régime de M. Ouattara.
LB/ls/APA