Les conditions pour des élections transparentes en Côte d’Ivoire en 2020 n’ont pas échappé aux propos de Guillaume Soro lors de sa rencontre, le samedi, avec certains de ses partisans, à Paris, en France. L’ex-président de l’Assemblée nationale s’est prononcé sur ces sujets, notamment la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei), qui fait débat en ce moment.
Alors que le président de la République, a bouclé la nouvelle loi sur cet organe après avoir signifié que cette histoire est bouclée, son ex-Premier ministre pense plutôt le contraire. Pour Guillaume Soro, il ne saurait en être autrement. Les discussions autour de la Commission en charge des prochaines élections, vont être rouvertes. « L’histoire de la Cei, je suis convaincu que le gouvernement ouvrira à nouveau des discussions pour qu’on ait une Cei consensuelle. Parce qu’à quoi ça sert d’avoir une Cei qui n’est pas consensuelle et crée déjà des problèmes avant même qu’on aille ? Dans l’intérêt de la paix, il faudra une Cei consensuelle ».
Le président du Comité politique saisit cette occasion pour répliquer aux propos tenus par le chef de l’Etat, le mardi 6 août dernier, dans son entretien à la veille de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. « Quand j’entends dire que la Cei, c’est bouclé, alors qu’hier, quand nous étions dans l’opposition, on marchait tous les jours pour demander le dialogue, la discussion sur la Cei, j’étais Premier ministre, et je suis témoin. Il fallait une Cei consensuelle. On a fait asseoir Gbagbo pour discuter. A votre tour, vous dites qu’il n’y a pas de discussion. Que se passe-t-il ? Pourquoi on est arrogant comme ça ? Je ne sais pas d’où vient cette arrogance! », réagit Guillaume Soro, qui invite les dirigeants ivoiriens à poser des actes allant dans le sens de la préservation de la paix. Parce que, souligne-t-il, « quand on dirige un pays, il ne faut jamais rompre avec le dialogue et la négociation ».
Réconciliation avec le pays Wê
S’intéressant à un autre sujet se rapportant, cette fois, au renouvellement de la carte nationale d’identité, le député de Ferkessédougou milite pour qu’il soit fait grâce de la délivrance de ces documents aux populations. « Pour moi, les cartes d’identités doivent être gratuites. Ce n’est pas de la propagande politicienne. Quand on était avec Alassane Ouattara dans l’opposition, nous tous on disait qu’il faut que nos cartes soient gratuites », a indiqué M. Soro.
Interpellé sur sa visite annoncée dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, en pays Wê, l’ex-président de l’Assemblée nationale a confirmé cette tournée. Toutefois, il n’a pas donné de date, soulignant qu’il va finir sa tournée européenne et américaine avant de rentrer au pays. « Je viendrai chez les Wê, et je vais passer plusieurs jours chez vous là-bas. Parce que je vais sillonner toute la région Wê. On ira pour demander pardon là-bas. J’ai déjà reçu quelques uns chez moi à la maison pour que nous scellions la réconciliation. Parce que l’Ouest a souffert de la guerre. Je suis un petit Senoufo. Avec les Wê, nous sommes en alliance, donc on va régler ça là-bas », s’est promis l’ancien patron des ex-Forces nouvelles.
F.D.B
Alors que le président de la République, a bouclé la nouvelle loi sur cet organe après avoir signifié que cette histoire est bouclée, son ex-Premier ministre pense plutôt le contraire. Pour Guillaume Soro, il ne saurait en être autrement. Les discussions autour de la Commission en charge des prochaines élections, vont être rouvertes. « L’histoire de la Cei, je suis convaincu que le gouvernement ouvrira à nouveau des discussions pour qu’on ait une Cei consensuelle. Parce qu’à quoi ça sert d’avoir une Cei qui n’est pas consensuelle et crée déjà des problèmes avant même qu’on aille ? Dans l’intérêt de la paix, il faudra une Cei consensuelle ».
Le président du Comité politique saisit cette occasion pour répliquer aux propos tenus par le chef de l’Etat, le mardi 6 août dernier, dans son entretien à la veille de la célébration du 59ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. « Quand j’entends dire que la Cei, c’est bouclé, alors qu’hier, quand nous étions dans l’opposition, on marchait tous les jours pour demander le dialogue, la discussion sur la Cei, j’étais Premier ministre, et je suis témoin. Il fallait une Cei consensuelle. On a fait asseoir Gbagbo pour discuter. A votre tour, vous dites qu’il n’y a pas de discussion. Que se passe-t-il ? Pourquoi on est arrogant comme ça ? Je ne sais pas d’où vient cette arrogance! », réagit Guillaume Soro, qui invite les dirigeants ivoiriens à poser des actes allant dans le sens de la préservation de la paix. Parce que, souligne-t-il, « quand on dirige un pays, il ne faut jamais rompre avec le dialogue et la négociation ».
Réconciliation avec le pays Wê
S’intéressant à un autre sujet se rapportant, cette fois, au renouvellement de la carte nationale d’identité, le député de Ferkessédougou milite pour qu’il soit fait grâce de la délivrance de ces documents aux populations. « Pour moi, les cartes d’identités doivent être gratuites. Ce n’est pas de la propagande politicienne. Quand on était avec Alassane Ouattara dans l’opposition, nous tous on disait qu’il faut que nos cartes soient gratuites », a indiqué M. Soro.
Interpellé sur sa visite annoncée dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, en pays Wê, l’ex-président de l’Assemblée nationale a confirmé cette tournée. Toutefois, il n’a pas donné de date, soulignant qu’il va finir sa tournée européenne et américaine avant de rentrer au pays. « Je viendrai chez les Wê, et je vais passer plusieurs jours chez vous là-bas. Parce que je vais sillonner toute la région Wê. On ira pour demander pardon là-bas. J’ai déjà reçu quelques uns chez moi à la maison pour que nous scellions la réconciliation. Parce que l’Ouest a souffert de la guerre. Je suis un petit Senoufo. Avec les Wê, nous sommes en alliance, donc on va régler ça là-bas », s’est promis l’ancien patron des ex-Forces nouvelles.
F.D.B