Ferkessédougou - Les musulmans de Ferkessédougou ont été instruits sur l'importance de la Tabaski, dimanche, à la grande mosquée de Bromakoté, à l'occasion de la grande prière qu'a dirigée l'imam Berthé Loukmane.
"L'Eïd El Kébir est un grand jour pour le musulman, et le sacrifice du bélier est important car le faire est un geste de foi vis à vis de notre créateur", a signifié l'imam de la mosquée de Bromakoté, Berthé Loukmane.
Toutefois, l'imam Berthé a expliqué que, si faire le sacrifice du bélier est recommandé, ce n'est pas une obligation pour celui qui n'en pas les moyens.
On peut sacrifier d'autres animaux Hallal selon ses moyens, a précisé le guide musulman dans son sermon, citant les animaux par ordre d'importance, à défaut d'un bélier.
"Il est souhaitable d'avoir un bélier sain et pas castré. Mais à défaut, un bélier castré peut être immolé, à défaut, une brebis, sinon, un bouc, à défaut, une chèvre" car, a-t-il justifié, nous n'avons pas tous les mêmes moyens et les béliers coûtent également très chers.
"En fonction de ses moyens, on peut faire le sacrifice", a rassuré l'imam, ajoutant que le chameau et le bœuf ne sont pas interdits, mais le bélier reste le plus important.
L'imam Loukmane a déconseillé de s'endetter pour acheter le bélier de la Tabaski à moins qu'on soit certain de disposer de l'argent dans un laps de temps pour le remboursement.
L'islam a préconisé le partage. "Le sacrifice doit se faire en trois parts de viande. La première réservée à la famille, la seconde aux indigents et la troisième à ses proches", a conseillé l'imam de Bromakoté.
La fête de la Tabaski se passe dans la piété, la sobriété et le partage à Ferkessédougou.
(AIP)
ti/fmo
"L'Eïd El Kébir est un grand jour pour le musulman, et le sacrifice du bélier est important car le faire est un geste de foi vis à vis de notre créateur", a signifié l'imam de la mosquée de Bromakoté, Berthé Loukmane.
Toutefois, l'imam Berthé a expliqué que, si faire le sacrifice du bélier est recommandé, ce n'est pas une obligation pour celui qui n'en pas les moyens.
On peut sacrifier d'autres animaux Hallal selon ses moyens, a précisé le guide musulman dans son sermon, citant les animaux par ordre d'importance, à défaut d'un bélier.
"Il est souhaitable d'avoir un bélier sain et pas castré. Mais à défaut, un bélier castré peut être immolé, à défaut, une brebis, sinon, un bouc, à défaut, une chèvre" car, a-t-il justifié, nous n'avons pas tous les mêmes moyens et les béliers coûtent également très chers.
"En fonction de ses moyens, on peut faire le sacrifice", a rassuré l'imam, ajoutant que le chameau et le bœuf ne sont pas interdits, mais le bélier reste le plus important.
L'imam Loukmane a déconseillé de s'endetter pour acheter le bélier de la Tabaski à moins qu'on soit certain de disposer de l'argent dans un laps de temps pour le remboursement.
L'islam a préconisé le partage. "Le sacrifice doit se faire en trois parts de viande. La première réservée à la famille, la seconde aux indigents et la troisième à ses proches", a conseillé l'imam de Bromakoté.
La fête de la Tabaski se passe dans la piété, la sobriété et le partage à Ferkessédougou.
(AIP)
ti/fmo